Un café un peu destroy, une banale terrasse de café, mon œil passe furtivement sur la mère a peine plus vieille que moi, ou serait ce alors la baby-sitter ? Peu importe, j’écoute dans mon walkman de chez Sony la meilleure musique du Monde; la musique rock.
Le rock comme celui Nation est à l’apothéose de la vertu des sentiments, plus grand chose a fiche des ringards, plus grand chose à fiche des clips MTV, le seul regard que je pose en ce moment ce sont sur les vieilles qui déambulent chaude comme des lapines assoiffées de pine. Un élixir de jouvence pour ma peau blafarde de parisien goguenard. J’ai envie de leur hurler dans les oreilles « je suis un sextoy géant, enfonce moi dans tes parties génitales qu’on en finisse une bonne fois pour toute espèce de greluche degueulasse ».
Mais celle qui se pointe, c’est la sœur, la grande blonde avec des seins énormes et une chatte qui puent la sueur et le sperme, le mien ou un autre peu importe, je n’ai plus de désir pour cette poufiasse, je préfère sa sœur mariée, deux gosses, celle que je déboîte un soir de juillet dans sa maison de campagne entre deux verres de Porto; la musique frénétique d’un riff engagé a frapper ta copine la tête contre le carrelage, les fesses au vent, Je me doute bien que mes propos peuvent choquer, mais ce sont elles qui le demandent, qui leur a appris ? Moi aussi. Non, celui qui me dira que maman n’y est pour rien mentira de trop, Je préfère croire que la grande sœur a fait son décès de virginité face a sa sœur dans un élan cosmopolite de verge et de cierge lubrifié, Nation, de la musique à partouzer.
Juste auparavant, peu après le dernier coït et quelques secondes entre l’annonce d’un décès et le coma éthylique de Lois, elle partait de la chambre, cramponnée à son sac a main, une jambe encore engourdie par la levrette du matin, « une bonne chose de faite » se disait-elle, « une bonne chose de faite que se faire ramoner le derrière ». Le garçon a proposé un peu de musique Folk, ou plutôt un Bluegrass bien entamé dans le genre The Kentucky Colonels, tout en acquiesçant elle se déshabillait méthodiquement, un regard lubrique lui parcourait la cornée, et au dernier instant, un peu avant de jouir et de perdre une partie de ses fonctions motrices, elle sortirait son lecteur et balancerait à donf dans son casque le rock énerve des rock Nation, une seconde d’inattention et BANG, plus de possibilités pour le type, elle avait jouit elle, seule, le type avait compris, il bandait mou, devenu aussi résiduel qu’une pieuvre dans mon plat a tarte entre les pommes frites et l’huile d’olive, Sacre salope, pas besoin de vous le redire, demain, je lui colle une gifle et je lui pique son lecteur Mp3.