Célébré dans le monde entier, Vincent Van Gogh a eu une vie des plus tumultueuses, une vie faite de création et de violence. Pour Steven Seagal, « ce qu’a vécu Vincent Van Gogh avec la peinture, c’est un peu ce que j’ai vécu avec l’aïkido. La peinture est la discipline qui lui a permis d’affronter le monde et de le vaincre à grands coups de pinceau dans la toile. Van Gogh et moi avons aussi en commun notre amour de la culture japonaise. D’où le nombreux combats au sabre que j’ai introduit dans le film. »
Pour le scénario de son film, Steven Seagal s’est appuyé sur une correspondance inédite entre Vincent Van Gogh et son frère Théo. On y apprend que le peintre participait à des tournois de lutte libre (l’ancêtre du free-fight) dans les arrière-cours des bars de Montmartre. On y découvre le combat sans merci que se livraient les peintres impressionnistes pour assurer leur place dans l’histoire de l’art. Le film s’ouvre ainsi sur une incroyable scène de combat dans les coulisses du Moulin Rouge entre Henri de Toulouse Lautrec (Danny de Vito) et Edgar Degas (Channing Tatum).
Les tournesols de l’enfer
Seul le début du du film se déroule à Paris. Ayant découvert un système de pari truqué organisé par Charles Baudelaire, Van Gogh doit fuir la capitale et choisit de se réfugier en Provence. La plus grande partie du film se concentre ainsi sur le séjour du peintre à Arles et sur sa rivalité avec Paul Gauguin (une interprétation tout en nuances de Vin Diesel). Dans la lumière du midi les deux hommes se disputent les meilleurs points de vue sur les champs de tournesols ainsi que les faveurs d’une prostituée (Monica Belluci).
Van Gogh est épaulé dans son combat par Fréderic Mistral, poète et gendarme, chargé de démanteler un trafic d’absinthe entre Marseille et la Camargue.
« On dit que Van Gogh était fou, confie Steven Seagal au magazine Variety, mais pour moi il avait très bien compris les manigances de Paul Gauguin qui essayait de manipuler sa côte auprès du docteur Gachet. » Entre les deux peintres c’est une lutte sans merci qui s’engage. Van Gogh est épaulé dans son combat par Fréderic Mistral, poète et gendarme, chargé de démanteler un trafic d’absinthe entre Marseille et la Camargue. C’est l’amitié entre les deux hommes qui coutera son oreille à Van Gogh, soupçonné d’être de mèche avec la maréchaussée, Van Gogh sera torturé par Paul Gauguin dans une scène hommage à Reservoir Dogs. Le peintre hollandais sombrera dans la folie, mais sans avoir trahi son ami poète qui lui dédiera une ode en provençal. Annoncé pour l’automne, ce drame historique sera distribué en France sous le titre Les tournesols de l’enfer.
A Hollywood on parle déjà d’une suite dont le scénario, déjà en développement, devrait reprendre les personnages du film dans une grande fresque historique. The Impressionists se base sur une histoire peu connue et raconte comment Georges Clémenceau mis en place une équipe de soldats d’élite pour exécuter des missions commandos au service de la troisième République. Ancêtres des brigades du tigre, l’équipe est dirigée par Emile Zola (Jean-Claude Van Damme dans un rôle à sa mesure) et est entièrement composée de peintres. L’histoire raconte que Claude Monet peignit son fameux tableau Impression soleil levant pendant l’attaque d’un village en Indochine. « J’aime disait-il, l’odeur de la térébenthine au petit matin.«