Et si Edith Piaf n'était pas vraiment morte, mais s'était enfuie au Mexique pour y poursuivre sa carrière et y oublier ses déceptions passées… C'est le point de départ de ce bioboot uchronique réalisé par Steven Seagal (Machete, Flight of Fury) un film poignant qui pourrait bien valoir un Oscar à son interprète principale.

Produit par le ministère du tourisme mexicain, La Môme 2 est avant tout un film à grand spectacle. Impressionné par le succès du film La Môme, le gouvernement mexicain a souhaité lui-aussi promouvoir les clichés de son pays auprès du public étranger. « Le Mexique est un peu comme la France, nous confie le porte-parole du ministre Pablo Juarez, notre pays n’a aucune ressource à part le tourisme. Quand nous avons vu le succès incompréhensible de La Môme aux États-Unis, un film visiblement réalisé par un stagiaire aveugle du service communication de la Marie du 18ème arrondissement, nous avons pensé que nous pouvions faire mieux. C’est pour cela que nous avons contacté Monsieur Seagal. »

Steven Seagal refuse d’abord le projet, puis fini par changer d’avis. Il effectue un gros travail d’adaptation pour transposer l’histoire au Mexique. « Nous avons réalisé un gros travail de fond, mais en réalité, le film n’avait que deux défauts majeurs, confie l’acteur au magazine Variety, sa réalisation et son actrice principale dont le jeu est insupportable. J’ai donc choisi de modifier le casting et de proposer le rôle à Marion Cotillard qui saura, j’en suis certain, rendre ce personnage crédible.« angeblanc prise

Entièrement tourné au Maroc dans les décor du film Asterix et Cléopâtre, La Môme 2 commence après la mort d’Edith Piaf, une mort simulée pour pouvoir échapper à ses créanciers. La chanteuse s’enfuit au Mexique, malade, sans le sou, elle prend le nom d’Edita Pilaf et se lance dans le catch où elle gagne le surnom de La Nina (la môme). Clin d’œil à sa vie passé, La Nina (Marion Cotillard, méconnaissable dans le rôle de Marion Cotillard dans le rôle d’Edith Piaf) entre sur le ring au son de sa chanson Je ne regrette rien, qui deviendra rapidement un tube au Mexique.

Engagé dans le circuit des combats de catch clandestins, Edita retrouve Marcel Cerdan qui avait en réalité survécu au crash de son avion et qui devient son coach. Malheureusement, son bonheur est encore une fois de courte durée. Refusant de participer à un match truqué, Edita provoque la colère du cartel de la drogue qui contrôle la ville et Marcel Cerdan est éliminé sauvagement. Edita sombre alors à nouveau dans l’héroïne et vit une longue et larmoyante descente aux enfers. Le film se termine sur son dernier match contre El Tigrou, un catcheur mexicain sanguinaire fan de Winnie l’Ourson.

Le catcheur El Hijo Del Santo, invité comme consultant a révélé que la préparation des combats a été particulièrement éprouvante pour les acteurs, notamment pour Marion Cotillard qui a eut beaucoup de difficultés à maîtriser la fameuse prise dite du Running cobra clutch backbreaker, une prise qui demande à la fois de la rapidité et de la technique. Si les critiques commencent à s’interroger sur les récents choix de carrière de Marion Cotillard, l’actrice nie avoir vu dans ce rôle l’occasion d’un film conçu uniquement pour plaire à un public américain complètement inculte. « Bien sûr j’espère que ce film aura du succès à États-Unis, ajoute-elle, et bien sur j’espère qu’il sera récompensé. Les Oscars vous savez, c’est comme les jambes, c’est toujours mieux d’en avoir deux. »

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