On a trop vite considéré que le rock français était passé sans transition des pochades sonores de Martin Circus au punk de Stinky Toys. Le punk parisien ne fut qu’une infime facette de la mutation du rock français dans la seconde moitié des années 70. Un aspect des plus importants fut l’arrivée de groupes issus des banlieues industrielles, tentant de faire jeu égal avec les anglo-saxons, comme le firent avant eux les Variations. Ils sillonneront le pays en portant avec panache un rock solide, hard et urbain. Parmi ces guerriers de la route se trouvaient les Lyonnais de Ganafoul.

La Renault 9 beige glisse sur l’autoroute A6 en direction du Sud de la France. Mon père est anxieux. Il appréhende le passage de la région lyonnaise, un de ces points noirs de la route qui emmène la moitié Nord de la France vers le Sud, nœud autoroutier coincé dans l’étroite vallée du Rhône. Depuis le début des trente Glorieuses, Lyon et sa vallée sont le passage obligé du départ en vacances des salariés assommés par des mois de travail abrutissant.

J’ai sept ans, et je suis à l’arrière de la Renault 9, bien évidemment sans ceinture. Je dévore les paysages par la vitre. Je ne connais pas ce monde, cette grande ville dévorant les collines, ces banlieues faites de grands ensembles et de vieilles villas cossues abandonnées aux tags, aux squatteurs et à la végétation de friche.

Lorsque nous rejoignons l’A7, l’odeur change dans l’habitacle. Une effluve âcre de pétrole raffiné pénètre les bronches. Juste à notre droite se tiennent les usines pétrochimiques de Feyzin. De l’autre côté de l’autoroute se trouvent d’immenses barres d’immeubles dont le seul paysage est l’A7 et les dites usines. Ma mère est atterrée devant ce triste paysage: elle plaint les pauvres habitants de ces appartements sans âme. A perte de vue on ne voit qu’un imbroglio de canalisations, de tours de raffinage, de torchères crachant des flammes aux couleurs diverses, et d’immenses citernes de carburant et de gaz. Les formes me fascinent. Les cuves d’essence sont cylindriques, celles de gaz sont d’immenses boules posées sur quatre pieds. Le retour de nuit sera encore plus troublant, l’ensemble de ces installations fonctionnant 24/24, éclairées comme en plein jour, les torchères crachant toujours leurs flammes dans l’obscurité.

Puis nous passons par Givors, dernière ville industrielle de la banlieue lyonnaise avant les paysages du Sud. L’autoroute traverse encore d’immenses ensembles d’usines, dont beaucoup sont en ruines. Mon père, qui connut la région lyonnaise dans les années soixante, ne peut que s’attrister devant ces sites industriels fermés, et si dynamiques encore au début des années soixante-dix. Le vague-à-l’âme laisse place à ce que nous attendons tous : le Sud de la France, et plus précisément la Drôme et l’Ardèche. Le passage en sens inverse de cette banlieue lyonnaise, aussi sinistre et mélancolique fut-il, sonnera aussi la fin des vacances et le retour à nos vies quotidiennes forcément moins insouciantes.

Mine de rien, ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire, ravivés à chaque nouveau passage dans la Vallée du Rhône. Et ils résonneront encore plus fort lorsque je découvrirai la scène rock lyonnaise. J’ai dix ans, et je suis un fan absolu de Téléphone, découvert via ma sœur grâce à l’album « Un Autre Monde ». J’avais six ans, c’était en 1985. Depuis, les chansons pour enfants, les conneries de Dorothée restèrent dans le fossé. Il n’était plus question pour moi de revenir en arrière. Le rock, c’était ce qui me faisait palpiter, et qui accompagnait mes voyages intérieurs et visuels, notamment quand je regardais la grande télévision des paysages à travers la vitre arrière gauche de la Renault 9. Chacun sa place dans la bagnole.

GANAFOUL [Fra] Saturday night 12'' (Éditions Crypto - 1977)

A la fin du vingtième siècle, il y avait quelques émissions fort intéressantes, même à des heures indues pour un gamin. Sur M6, il y avait notamment Culture Rock présenté par Alain Gardinier, qui passait vers 23H. Je programmais donc le magnétoscope, et je regardais goulûment l’émission le lendemain. Celle qui nous intéresse était consacrée au rock français, et notamment à cette vague de 1975-1980, trop rapidement qualifié de punk. Patrick Eudeline et Marc Zermati témoignaient. Ce que j’étais venu chercher était là : une prestation dantesque de Métro, C’est Trop de Téléphone au Festival de Fourvières (Lyon!) 1978. Et puis il y eut les autres électrochocs. D’abord il y eut la version de Algomania des Dogs dans le film La Brune Et Moi, tendue à souhait, et puis aussi Dynarock de Bijou, toujours à Fourvières, excitante à souhait. Il faut ajouter les extraits sonores vite faits pour illustrer le propos, mais qui alimentèrent mon imagination. D’abord, il y eut la prestation de Little Bob Story au Festival de Mont De Marsan 1977. Le groupe jouait Riot In Toulouse, et Little Bob défonça avec son pied de micro la plaque de l’estrade de batterie dans une furie de guitares totale. Et puis il y eut l’évocation, rapide mais instructive, de la scène lyonnaise. D’abord il y eut un extrait des plus punks de tous : Starshooter et leur simple Get Baque. Et puis j’aperçus quelques mesures de deux autres groupes : Factory et Ganafoul. Le riff que j’entendis m’obséda aussitôt. Je ne savais pas qu’il me faudrait presque vingt ans pour le retrouver.

https://www.youtube.com/watch?v=liQK6t9zpjc&ab_channel=BoudzyMetal95

Je dévorai les disques, mais Ganafoul resta une sorte d’obsession, à une époque sans internet. A Albi, dans le Tarn, ma nouvelle patrie depuis mon adolescence, je sympathisai avec un disquaire dont les bacs de disques vinyles étaient généreusement fournis. Il était clair que les albums de Ganafoul relevaient de la quête du Graal. Et c’est chez lui que je trouvai leurs albums. Je les achetai tous, conscients de détenir un trésor. Je possédais les albums mystérieux de ce fameux groupe dont je n’avais entendu que quelques mesures palpitantes. Ces disques, il étaient maladroits, artisanaux. Personne ne les avait réédités. Ils étaient ce secret précieusement gardé de l’histoire musicale de Lyon.

Givors, 1974. L’État français avait pu compter sur l’industrie de la ville pour soutenir l’effort de guerre, dès la première guerre mondiale. Posé au bord du Rhône, elle fut d’abord une cité fluvio-portuaire, avant que le dix-neuvième siècle vienne enrichir l’industrie locale. Givors sera industrielle, et sidérurgique. La verrerie s’installe, puis ce sera l’industrie des moteurs. Durant la guerre 1914-1918, les usines Fives-Lille, Prénat et BSN sont le coeur de la ville, fabricant autant les obus de 75 que les moteurs Hispano-Suiza des avions de combat. Intimement lié au charbon de Saint-Etienne, l’industrie de Givors rugit de multiples facettes. BSN fut à la base de la transition vers la machine-outil (filiale de Danone), mais Givors fut aussi le siège de la manufacture du cuir et du textile. Car Lyon était aussi la ville de la coordonnerie semi-artisanale. Et Givors fut son arrière-boutique. On s’inquiétera des victimes de la première guerre mondiale à Givors comme autant de bras vigoureux produisant ce dont la France avait besoin pour le combat : chaussures, capotes de laine épaisse…

Tout cela vacilla au début des années 70, lorsque la production de charbon de Saint-Etienne voisine devint moins rentable, alors qu’elle alimentait les usines voisines. Vénissieux, toute proche, était le siège des usines des camions Berliet. Feizin raffinait à n’en plus finir, et Givors tapait encore l’acier. La ville fut pourtant le point de départ de la débâcle industrielle. La pétrochimie resta, Berliet fut racheté par Renault Véhicules Industriels en 1980, mais la sidérurgie laissa la place dès le début des années 70 aux grandes surfaces commerciales.

Le rock en France étaient encore un truc qualifié de pop-music. Martin Circus cartonnait avec J’m’éclate Au Sénégal, Johnny Hallyday, Claude François et Michel Delpech dominaient les ondes radio. Le seul vrai groupe de rock, les Variations, s’était exilé aux Etats-Unis pour enfin connaître un peu de reconnaissance. Trois copains fondèrent un trio instrumental : Edouard Gonzalès à la guitare, Philippe « Fourmi » Veau à la basse et Yves Rothacher à la batterie. Ils décidèrent de se nommer Ganafoul, de l’argot local qui signifie « comme un fou ». Jean-Yves Astier fut embauché quelque temps plus tard comme chanteur et parolier en français. En 1975, Jack Bon intégra Ganafoul comme second guitariste. Avec de l’huile de coude, Ganafoul obtint des concerts, et pas uniquement sur Lyon, allant même s’aventurer en Suisse. Un premier disque fut mis en boîte à l’automne. Mais le concert aux Ateliers de Lyon se passa mal, et Ganafoul explosa. Gonzalès, Veau et Rothacher rejoignirent l’autre gang de Lyon : Factory.

En réalité, il n’était absolument pas question de punk, mais de rock haute énergie, portée par la frustration et la colère des banlieues, ce qui fera le succès à venir de Téléphone et Trust.

Entre les dernières répétitions de 1975, et le nouveau trio, il faudra un an et le retour de Yves Rothacher à la batterie pour fonder un nouveau trio composé de Jack Bon à la guitare et au chant, et de Jean-Yves Astier à la basse. Après un an d’intenses répétitions, « Saturday Night » fut capté chez Crypto, le label de Jean-Claude Pognant, manager de Ange. Ganafoul fit la première partie de l’autre groupe de prolétaires français : Little Bob Story. Crypto est le label indépendant qui signait les groupes de rock français intéressants de province. Tous les vendredis, Pognant et les membres d’Ange se réunissaient pour écouter les démos reçues. Ils signeront ainsi dès 1975 Little Bob Story, Ganafoul, Mona Lisa et Océan. Alors que le rock semblait se diriger vers une forme de punk, Crypto ouvra très tôt ses portes à des sons plus variés, et à des groupes laborieux suivis par des publics généreux. Little Bob Story, Ganafoul et Océan labourèrent le pays avec des concerts dans toutes les salles possibles, des MJC aux théâtres et festivals, délivrant des mixtures de rythm’n’blues, de blues, de boogie, de hard, et de heavy-prog. Il n’était absolument pas question de punk en réalité, mais de rock haute énergie, portée par la frustration et la colère des banlieues, ce qui fera le succès à venir de Téléphone et Trust.

Sans la moindre promotion, pas même de la presse spécialisée, Rock&Folk et Best, « Saturday Night » se vendit à 15 000 exemplaires. Le disque délivre un boogie acharné, brut, sans fioriture, de celui qui fait vibrer la banlieue lorsque de rares artistes anglo-saxons s’aventuraient en province, à commencer par Status Quo, et puis les Who.

Ganafoul

« Full Speed Ahead » fut enregistré en 1978 et publié en octobre. Ganafoul assura la première partie de Little Bob Story à de nombreuses reprises. Il fut aussi aux côtés des meilleurs groupes anglo-saxons : Status Quo en 1977, Boomtown Rats en 1978. Mine de rien, Ganafoul jouait régulièrement devant des audiences de 1500 à 6000 places, juste à la force du poignet. « Full Speed Ahead », mieux produit, et offrant des apparitions de Little Bob et Fabienne Shine de Shakin’ Street, se vendit à 25 000 exemplaires, toujours sans aucune promotion.

Ganafoul fut donc sur la route en permanence, comme la plupart des groupes Crypto. Sans la moindre promotion, avec le bouche-à-oreille, à part quelques annonces sur Rock & Folk, les groupes remplirent les salles, pendant que l’on parlait plus facilement des nouveaux groupes Punk dont la plupart ne traversèrent jamais le périphérique : Stinky Toys, Asphalt Jungle, Extraballe… Lyon produira son propre groupe punk : Starshooter, peut-être l’un des plus populaires, avec Kent au chant et trois albums au compteur.

Mais ceux qui font le plein dans les salles étaient bien ces groupes de rock blues-rock-heavy. Le premier à percer de manière majeure sera Téléphone. Issu de cette scène de laborieux, ayant croisé le fer un an avec Little Bob Story, Ganafoul et Océan, leur contrat avec Pathé-Marconi va les sortir du circuit des galériens sans avenir du rock français. Ils resteront toutefois fidèles à ce circuit, prenant régulièrement les vieux copains Ganafoul et Little Bob Story en première partie.

En 1979, Crypto sortit un 33  tours en concert : « Route 77 ». La captation remontait à la Maison du Peuple de Belfort en 1977. Crypto, basé en Franche-Comté, organisa un festival à Belfort avec ses formations : Mona Lisa, Little Bob Story, Océan, Ganafoul. D’à peine trente minutes, ce disque en direct capte l’énergie brute du trio sur scène, avec plusieurs titres encore inédits : Bad Train, le merveilleux blues cancéreux Hey Woman, l’incisif et boogie Roll On… Posant en jeans devant le camion de tournée, Ganafoul affirmait son caractère de forçat de la route.

Crypto était une petite famille. Au milieu de la France de Giscard, elle permettait à de jeunes groupes de rock de tourner dans les lieux les plus improbables, mais au plus près du public de province. Et ça marche. Little Bob Story, Ganafoul, Océan, comme Ange, devinrent des groupes populaires dans le coeur des fans de rock en France, à force de ratisser le pays. En 1979, Ganafoul est troisième dans le référendum de Best des meilleurs groupes de rock français derrière Téléphone et Ange. Il fut aussi 4ème meilleur espoir du rock derrière Van Halen, Dire Straits et Devo !

L’année 1979 semblait se dessiner comme celle de la consécration. L’émission Chorus de Antoine de Caunes leur consacra un numéro en direct. Le live sortit, suivi du troisième album studio, « Side 3 », capté par Anton Matthews, ingénieur du son de Led Zeppelin. L’achat de ce disque va me bouleverser, car c’est grâce à lui que je vais retrouver le fameux riff, celui de Ganafoul dans Culture Rock : Il s’agissait de Bad Street Boy. J’eus presque des larmes aux yeux à retrouver ce foutu riff hargneux et obsédant, celui qui berça régulièrement mes pensées mélancoliques.

La découverte du titre va d’autant plus m’enchanter que ce troisième album est incontestablement leur meilleur. Bad Street Boy est une cavalcade de hard mélodique de six minutes absolument passionnante. Le nouveau batteur, Bernard Antoine, arrivé fin 1977, et ancien Variations, s’affirme littéralement avec sa frappe solide. Les autres morceaux sont absolument fabuleux : Low Down Inside, Don’t Come In, Push And Pull

Les ventes ne suivirent pourtant pas. L’époque changeait. Téléphone et Trust triomphaient en français, et Ganafoul s’interrogea sur la suite. En 1980, Ganafoul revint aux textes en français comme sur son premier disque inédit, histoire de raccrocher l’histoire. Ils figurèrent dans un de ces films ridicules sur le rock : « Saloperie de Rock’N’Roll ». Ils mirent en boîte dix morceaux fin 1980 avec un second guitariste : Jean-Michel Bachtarzi. Les concerts se firent de plus en plus rares, et un mois plus tard, Bachtarzi et Jean-Yves Astier s’en allèrent. Hervé Corcos et Franck Argento viendront compléter le groupe en 1981 pour finaliser le maigre « T’as Bien Failli Crever ! ». Ganafoul n’est plus dès 1982, comme de nombreux groupes de sa génération. Océan explosa la même année ; lui qui avait pourtant signé un beau contrat avec Barclay après son premier disque chez Crypto. Little Bob Story avait splitté dans sa formation originale dès 1980. L’ère était aux sons métalliques de Warning, Satan Jokers, Vulcain et aux synthétiseurs d’Indochine, Rita Mitsouko, Alain Bashung et Etienne Daho.

Les forçats de la route rentrèrent chez eux, ayant sillonné le pays comme des guerriers. La presse ne manquera pas de cracher sur leur musique trop datée, trop boogie, trop bluesy. Il était indispensable de les exclure rapidement de ce mouvement punk français trop parfait dont ils étaient les trouble-fêtes chevelus et les stakhanovistes. Ils raviveront localement la flamme, notamment au Transbordeur de Lyon le 27 avril 1998, où Astier, Bon et Antoine se retrouvèrent pour un concert de Ganfoul devant une salle pleine à craquer. Le boogie des forçats rugit de nouveau, son écho se répercutant encore sur les murs crasseux des usines désaffectées de la sidérurgie de Givors.

Ganafoul sentimentale - Globrocker

« Sider-Rock », qui vient juste de sortir en vinyle chez Simplex Records, est la publication de l’enregistrement historique original qui ne vit donc pas le jour, le groupe s’étant séparé avant sa sortie. Il s’appelle ainsi en hommage à l’activité locale : la sidérurgie. C’était aussi le nom que Ganafoul donna à sa musique, autant pour qualifier ses origines que le son brut et sans concession. C’est le rock de la sidérurgie, le sider-rock, violent, métallique. Il est touchant d’écouter ces morceaux, déjà doté d’une solide agressivité qu’on ne trouvait dans aucune autre formation en France. Les guitares de Bon et Gonzalès ferraillent, Astier est un chanteur teigneux dont les textes font référence à la dure vie de banlieusard : « Zone Interdite », « Bouteille Boogie », « Cauchemar »…, des textes sombres et une musique dure à des années-lumières de la bonne humeur hippie de Martin Circus, Triangle, ou Gong. Peut-être que c’était aussi cela, l’esprit punk originel du rock français.

5 commentaires

  1. Bel article qui rend homage a ce grand groupe de la fin des 70’s qui avait pour religion le boogie blues-rock et dont le necessaire proselytisme a l’epoque serait le bienvenu aujourd’hui en France.

  2. Beaux souvenirs d’enfance que cette traversée de Lyon (tunnel de Fourvière) qui reste toujours énigmatique pour moi, Lyonnais d’origine et qui n’est pas connu comme ça ce road trip vers les plages du sud. Mon poing commun avec cet article, c’est le « Side 3 », disque qui me fait découvrir Ganafoul. J’ai 14 ans à l’époque et un samedi, diner de famille chez ma grand mère rue de la charité (Lyon 2ème), on se fait vraiment chier avec mon cousin qui a seulement 3 semaines de moins que moi, nous décidons de prendre l’air dans le quartier. Ganafoul est là sur petite affichette dans la plupart des magasins de quartier, sur les portes vitrée, avec cette pochette de disque du 3ème album studio. C’est naturellement le premier que j’achèterai et forcément celui qui me fera découvrir la disco du groupe. J’ai depuis souvent croisé Jacques, comme tout le monde l’appelle ici à Lyon, talentueux guitariste et pas seulement de blues. Il vient de former un nouveau groupe « les Buzzmen » et sortent un album CD 11 titres blues-rock (6 compos de Jack, 5 reprises dont le « Stop Breaking Down » de Robert Johnson) disponible en contactant Antoine Piedoz par e-mail : piedozantoine@gmail.com. L’histoire n’est pas terminée pour les forçats de la route.

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