Lorsque Bester arriva à cheval dans nos bureaux tout neuf, tenant d’une main le harnais de son destrier, de l’autre le bouquin « Françoise Hardy, tant de belles chos

Lorsque Bester arriva à cheval dans nos bureaux tout neuf, tenant d’une main le harnais de son destrier, de l’autre le bouquin « Françoise Hardy, tant de belles choses », écrit par le Gonzaïboy Pierre Mikaïloff, je ne me fis guère d’histoires. Mais une fois garé son cheval dans le parking souterrain, le boss s’avança vers moi, tendant le livre précédemment décrit en ma direction. Et annonça : « Ce livre, tu chroniqueras ». Je crus en une sinistre plaisanterie. Mois d’avril = poisson = rédac’chef = humour potache = grosse blague. 350 pages à lire avec déjà, d’autres articles sur le feu. Heureusement : le communiqué de presse était là…

« Françoise Hardy, tant de belles choses », par Pierre Mikaïloff: Fruit de quatre décennies de labeur, le livre Françoise Hardy, tant de belles choses, arrive comme une bouffée d’air frais dans cette période frappée par la crise économique, la redéfinition du capitalisme et le retour des Guns’n’roses.

La plume légère et virevoltante tel un héron sous ecstasy, Pierre Mikaïloff oscille entre nostalgie tenace et contemplation sincère à l’égard de l’interprète des tubes, Tous les garçons et les filles, Comment te dire adieu ? ou Message personnel. D’aucun diront que Mikaïloff ne sait pas basculer entre les registres, à la fois tendre et ironique, menaçant et doux, triste et drôle, grave et fugace. Ainsi, le livre compte nombre de phrases-cultes qui nous laissent en suspens, démultipliant notre envie de dévorer le livre en une nuit faite de chips et de sueurs abondantes. Des perles au rang desquelles :

«Pour distraire ses hôtes, Françoise Hardy a inventé un jeu qui consiste à préparer des cocktails en mélangeant au hasard des alcools qui lui tombent sous la main.», p.172.

«Mais plus que la pauvreté matérielle, c’est la pauvreté intellectuelle qui fait se sentir à l’étroit».p. 27.

Ou encore :

«En avril, dans les colonnes de Salut Les Copains, Johnny Hallyday – qui semble marcher sur les traces d’Edgar Morin – …. », p.106.

Accumulant références issus de son passé rock séculaire et des témoignages de ceux qui ont cotoyé de la star, Mikaïloff dresse le portrait d’une femme courageuse comme Derrick, forte comme deux lions, et maligne comme un bataillon de singes, se relevant incessamment tel un culbuto breton, malgré les épreuves de la vie… Comme vous le voyez, toutes les comparaisons du monde sont vaines pour décrire ce livre… Gonzaï vous le recommande de vive voix. »

Un livre acclamé par la critique :

« Un huis clos grandiose et étouffant » Les Inrockuptibles

« Super, mec ! » Philippe Manœuvre.

« Jeu, set et match ! » Michel Berger.

« J’aime les filles… Et Pierre Mikaïloff. » Jacques Dutronc.

« C’est fou ! » Jean-Marie Périer.

« Wouhou, yéyéyé ! » Salut les Copains.

Françoise Hardy, tant de belles choses // Pierre Mikaïloff (préface de Bertrand Burgalat) // Editions Alphé/Jean-Paul Bertrand.

 

 

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