C’est un cliché plus vieux que le rock. Les artistes qui oeuvrent mieux en sniffant, fumant, piquant et avalant toute la pharmacie que vous imaginez. Une fois sorti de son lavage d’estomac, l’artiste nous gratifie parfois d’un chef d’œuvre de dés-inhibition ; le plus souvent un sombre machin imbitable pour le premier psy venu. Et puis il promet qu’on ne l’y prendra plus, jusqu’à la prochaine, et retourne s’enfumer dans son atelier. Mais au final, qui s’est déjà penché pour rassembler toutes ces œuvres dans un même lieu. L’occasion de voir si un lien unie ces rebuts magnifiques. Si un fil rouge traverse les esprits malades (oui mais soignés hein, et par de « bons produits ») ou si le chaos règne sur le tintouin.
Seule façon de constater le résultat par un représentant de la gente plasticienne, on a dépêché notre reporter à crayon et aux yeux rongés par l’écran 30 pouces et l’intestin détruit par l’abus de café et de riz. Nous sommes à l’instant où j’écris ces lignes sans nouvelles de Matt Dunhill depuis son texto « Han ça dit même pas quels produits ont été utilisés pour chaque œuvre ». Par contre, on a reçu cet étrange récit de vacances de la part d’une certaine Brigitte inconnue de nos services… Fabulé ou fabuleux ? Ineffable en tous cas.
Exposition « Sous Influence » du mercredi au dimanche, jusqu’au 19 Mai
www.lamaisonrouge.org