3 octobre 2012, 17 h. Paris IIe. Le Balto. « Tu ne parleras pas de son travail de producteur, ni de Radiohead », me lance, confuse, Pippa, tour manager d’Ultraista, groupe promu comme celui « du producteur de Radiohead, Nigel Godrich ». « Sans dec’ ? », ai-je envie de dire. Et c’est en gros ce que je dis, mais en anglais donc ça pète moins. Là-dessus, on m’annonce que le groupe aura près d’une heure de retard, encore occupé qu’il est à faire ses balances au Silencio, où il joue ce soir. Et Pippa me laisse là parce que j’ai fait « euh OK », genre c’est un peu abusé ton histoire mais OK. Bref, ça ne se passe pas comme dans un rêve.