C’était sans nul doute l’un des groupes les plus talentueux que la planète rock ait jamais enfanté. Radiohead, en bon enfant capricieux qu’il était devenu, ne pouvait guère attendre plus longtemps, je le sentais pressé. Colin Greenwood en avait déjà parlé tant il était émoustillé. La clique jugea alors bon d’avancer la date fatidique. Je le savais, c’était donc ce vendredi qu’était prévu le grand retour du célébrissime groupe britannique originaire d’Abingdon dans l’Oxfordshire.

Après avoir quitté EMI auquel il était resté fidèle depuis ses premiers émois, Radiohead s’était entiché du label de Beck et des White Stripes, XL Recordings, et avait semble-t-il copiné avec leur styliste. Tout nouveau, tout beau, Thom Yorke, en bon front man qu’il était, avait laissé pousser la touffe pour l’occasion. Il avait enfilé un joli chapeau noir et ramené ses potes. Tous se la jouaient poètes désabusés, shootés dans des forêts couleur sépia. Sur un tapis de feuilles mortes, gisait The King of Limbs, un énigmatique chêne millénaire du Wiltshire, le comté où avait enregistré In Rainbows il y a déjà cinq ans. Au premier abord un tel nom me terrifiait un peu, mais c’était si romantique.
Cet arbre donnait son titre au nouvel album de ceux que j’appelais désormais « les 5 fantastiques » (Yorke, Greenwood & Greenwood, O’Brien, Selway).  Nigel Godrich était aux commandes, il assurait l’intérim’ depuis The Bends en 1995. Tant de fidélité, j’étais plutôt confiant.

A dire vrai, j’attendais ce jour comme on attend son premier rapport sexuel. Je vous l’avoue, j’étais un peu excité, mais quand même j’étais franchement fébrile, tant je me doutais que ça se passerait mal. Bientôt dix ans que Radiohead ne cessait de décevoir. On m’avait prévenu. Mais vous savez, j’avais confiance, j’étais naïf moi. Je pensais que cette fois-ci, ce serait différent…
J’aurais dû m’en douter. Je me suis laissé aveugler par ces premiers voyages, que je savais admirables. Par chacune de ces courbes,  et toutes ces ambiances  qu’il me vantait comme la quintessence du rock prog’. Depuis le sensationnel Pablo Honey, porté par l’intemporel Creep, jusqu’à Hail to the Thief et son sublissime refrain sophiste de 2+2=5. Radiohead avait su mettre d’équerre toutes les petites pré-pubères, et avec elles, leurs gros réacs’ de géniteurs barbus qui ne juraient jusque-là que par Pink Floyd. Moi aussi, Radiohead m’avait bien eu. Le salaud.

Nous étions le 18 février 2011. Ce moment, j’aurais dû m’en souvenir toute ma vie. Mais The King of Limbs s’est avéré bien médiocre.

Je me suis farci ce foutu tronc à sept reprises, et je ne passerai pourtant pas plus de cinq lignes à vous en parler tant il m’a coûté sinon un calvaire, du moins une profonde asthénie. En fond sonore, 38 minutes de ce qui aurait pu être une excellente B.O. pour une séance de sophrologie. Alors vous, qui ne vous êtes pas encore fait avoir par ces belles paroles, je vous avertis. En ces temps de rigueur budgétaire, préférez économiser les sept euros (et la demi-heure) que ce King of Limbs pourrait vous coûter.

Ah bon… On ne vous avait pas prévenu ? Le Radiohead qui offre ses chansons pour la somme que l’on désire, c’est fini. Il a changé je vous dis. Radiohead se moque de nos sentiments. Dire que j’avais payé plus de 50€  pour faire Bercy avec lui… Je n’y avais vu que du feu. Je me souviens encore du temps où Thom me faisait croire via les colonnes du Believer que le format disque ne l’intéressait plus. Qu’il ne voulait pas se moquer des fans. De vous. De moi. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, doit-il penser encore aujourd’hui. Et puis, on n’est plus à une contradiction près. Ah, je vous le dis, on ne m’y reprendra plus !
J’aurais dû m’en douter ! Déjà en 2003, tout semblait fondre comme neige au soleil. Je sentais Radiohead distant, lointain.
L’alchimiste du groupe, Johnny Greenwood, s’en était allé faire la Bande Originale de Bodysong, pendant que seul derrière son iMac, Thom Yorke préparait son premier album solo Eraser. Je m’en inquiétais déjà. Ça me revient maintenant. Je me disais que certes le disque n’était pas fondamentalement immonde, mais qu’il était absolument désuet. Dès lors, plus jamais Radiohead n’avait réussi à se départir de ce syndrome.
Il s’embourbait dans un tel péché d’orgueil… Je l’avais déjà surpris une fois ou deux, qui flirtait très dangereusement entre le rock le plus expérimental et la pop la plus soupeuse. Je lui avais sommé d’arrêter ses écarts de conduite. Que son comportement me faisait beaucoup de mal. Avec le recul, je crois qu’il m’aura fallu attendre 2007 pour comprendre que Radiohead n’était plus celui que j’avais tant aimé. Je l’avais trouvé si avant-gardiste, et le voyais sombrer dans une désinvolture que j’estimais irrespectueuse.

C’en était fini de nos préliminaires Arlequin. Radiohead avait viré Guimauve.

Je sais bien que j’aurais toujours deux ou trois de ses amis pour tenter de me prouver par A+B que je suis un peu expéditif. Que je pourrais encore flasher sur l’intro de Bloom. Et que je devrais ouvrir mon cœur, faire confiance à Little by Little, à Feral, Lotus Flower ou même Codex. Que je n’ai pas pris le temps de bien comprendre Radiohead. Que je me trompe, et que je m’en mordrai bientôt les doigts. Alors, faisons le pari. Archivez cet article, et revenez dans cinq ans. Nous verrons bien…
Après tout, Radiohead avait déjà sorti son Best Of en 2009. Sans doute savait-il déjà qu’il n’y aurait de toute façon rien d’autre de bon à ajouter. Radiohead s’est bien foutu de moi. Je ne passerai pas un jour de plus à m’ennuyer avec lui.

http://www.thekingoflimbs.com/

PS : Ah, pour info, j’écoute l’album en …. écrivant cette …. lettre. …………………………………………………………………………. C’est bizarre … je commence vraiment à m’emmerder assoupir en …. l’écoutant……………  Je n’ai même pas de ….chute ………….. à ……………………….mon ………………….art….icle …….

29 commentaires

  1. Une parfaite analyse de ce disque vide et mou du genoux. Le clip est d’une banalité effrayante, et ça c’est censé être le groupe mythique de ma jeunesse… Au secours…

  2. Bonjour, je dois dire que ce dernier Radiohead est en effet assez dur d’écoute et que je ne m’y retrouve pas non plus apres plusieurs écoute.

    Mais bon, cela fait bien longtemps que radiohead n’a plus besoin de nous prouver quoi que ce soit. dorénavant ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
    C’est sur qu’il est inutile d’attendre un nouveau Ok computer.
    Radiohead à définitivement abandonné la pop. Apres je ne sais pas si il s’agit en effet d’un album mou ou vide de sens.

    Dorénavant Radiohead avance (ou pas) et c’est a nous de savoir si nous avons les armes pour les suivres. Peut etre reveindront nous dans quelques années pour se rendre compte qu’il s’éagit d’un album incontournable.

    Je voulais aussi revenir sur le « best of » sorti en 2009. Il ne s’agit pas d’une compile faite par le groupe, mais par la maison de disque qui a profiter du dernier album sous contra

  3. * fausse manip
    contrat avec le groupe pour faire rentrer une derniere fois la monnaie.

    en tout cas il est vrai que cet album n’est pas du gout de beaucoup de personne mais ne le jettons pas trop vite 🙂

    en tout cas j’ai bien aimé l’article pour une chose : c’est que la critique n’a pas était fait à chaud au bout d’une seul ecoute comme l’on fait d’autres personnes.

    bonne journée

    (desole si il y a des fautes ou des mots qui manque, j’ai envoyé le message sans avoir eu le temps de lire)

  4. si on repose les bases du débat en affirmant que Radiohead n’est pas et n’a jamais été un groupe de rock mais plutôt un groupe de progressif alors l’évolution est sommes toute logique.

  5. bon bon bon… Pour être franc, je n’ai pas encore écouté l’album, je l’ai commandé. Comme d’hab, pour moi, la musique, c’est physique, même si elle est à chier (on ne va pas s’attarder là dessus).

    J’ai matté le clip et oui, je m’attends à ce que l’album soit plus ou moins dans la même veine que le Lotus bidule. c-a-d pas vraiment énervé, plus beat électro que batterie acoustique, plus nappes de synth rondes que guitares chiadées au son qui claque. Un peu du amnésiac en fait ? Du conceptuel mollement audible aux premières écoutes et qui finalement, pourrait marquer un putain virage pour le groupe… ou pas. Que sais-je ?

    Ce qui me pète franchement le jonc c’est cette tendance à dénigrer en masse Radiohead sur cet album qu’il soit bon ou pas. Parce que la critique, in fine, ne touche que très peu l’aspect musical. –> à chaque fois on défonce le groupe sur le fait qu’il refasse payer leur zic à prix fixe. WTF ??? putain tout le monde en reste à faire douiller les albums 20euros à la fnac et quand un groupe passe à 7 euros l’album, c’est un connard! Rappelons que sur In Rainbows, la plupart des « dons » étaient en moyenne de 10 euros. et non 7. Ils ont fait ça une fois puis basta. S’il faut ce mode de fonctionnement a une couille, et ils tentent autre chose… Il faut bien continuer à rémunérer la musique non ?

    Ce papier dans l’ensemble est agréable, mais c’est assez brise burne de voir l’intégralité des médias français se pencher sur le cas radiohead et défoncer l’initiative de sortir ça sur le net un jour avant la date prévue et en plus avec un prix fixe… tout le monde s’improvise critique commercial au lieu de critique musical. On enfonce des portes, beaucoup de portes… ouvertes.

    Pour l’instant je n’ai pas eu de vraies critiques de cet album. J’ai eu un « c’était mieux avant », « radiohead, ça a toujours été de la merde, vive la prise de conscience collective » et enfin « 7 euros, wah les batards »… Génial, globalement, quel que soit le média qu’on s’enfle, le discours est le même et surtout, il n’analyse pas la zic. Ici les seules notes pouvant m’en dire un peu plus sur ce skeud c’est que K.O.L « aurait pu être une excellente B.O. pour une séance de sophrologie » après rien : « On ne vous avait pas prévenus ? Le Radiohead qui offre ses chansons pour la somme que l’on désire, c’est fini. Il a changé je vous dis. Radiohead se moque de nos sentiments.  » Ouf… ou sinon « en ces temps de rigueur budgétaire, préférez économiser les sept euros (et la demi-heure) que ce King of Limbs pourrait vous couter. » Pourquoi ? c’est réducteur bien sûr de sélectionner ces passages, mais j’en apprend pas plus en lisant le reste. il y a une analyse sympa du groupe, on revient parler de creep & co… Mais le dernier album ? MERDE ! J’ai plus ou moins le même truc sur Rue89 !!!

    bises les copains !
    Et David, sorry, rien contre toi et ton écriture bien sûr!
    xoxox

  6. bon c’est l’inspecteur des travaux finis, le prénom de Greenwood c’est jonny sans H, c’est pas comme jojo dans son fauteuil roulant.
    Perso je pense comme disait ce bon vieux george : All things must past away
    Pour le best of Rien de honteux là dedans si Radiohead n’avait pas passé son temps à nous faire des leçons de moral.
    s’ils étaient cohérents et désireux ils avaient l’arsenal juridique pour qu’un best of ne voit pas le jour (au moins de leur vivant). J’ai pas mal défendu ce groupe, sans être non plus aveugle je pense, mais depuis l histoire live nation j’ai un relent de gerbe dans la bouche
    musicalement parlant je trouve que si quelque chose doit rester et même si le son sera inexorablement daté c’est beaucoup plus KID Amnesiac (et cette période en live)

    maintenant je ne vois pas trop comment on peut encore être déçu, c est un peu comme de dire que Street legal de Dylan ne vaut pas bringing it all back home, on le savait déjà, dur d’être bon pendant 15 ans

  7. Mashed potatoes, toi tu est à la langue française et à l’expression du moi ce que Thom Yorke est au rock progressif !

    PS : je ne suis même pas payé pour penser ça, c’est dire… remarque, si j’étais payé, je dirais sans doute que Radiohead a révolutionné la musique, comme tout le monde (ça ferait rigoler dans les chaumières dans 10 ans, comme on rit maintenant de ceux qui disaient la même chose de Yes ou Genesis.

    Drôle, finalement (et suspect, terriblement suspect) ce consensus autour du mou…

  8. L’auteur de ce papier est sans doute un peu jeune pour livrer une analyse aussi peu pertinente.
    Les médias en général, indé ou mainstream, aiment à se donner des airs en crachant ici et là, selon la tendance du moment, sur les artistes auxquels ils vouent en fait une admiration refoulée.
    Radiohead est le seul grand groupe POPulaire qui avance avec son temps depuis bientôt vingt ans, et pas seulement sur le plan musical.
    Forcément, ça énerve.
    Plein de bisous.

  9. Lester Bangs écrivait à 20 ans,
    Alain Pacadis à 24.
    Mais sans doute étaient-ils trop jeunes pour livrer des analyses pertinentes eux-aussi.

    Sans rancune Théo. et plein de bisous

  10. C’est moi, ou dire que Radiohead déçoit depuis 10 ans, alors que bon : In Rainbows, quoi!, ça discrédite un peu cet article ?

  11. Oui, on peut cordialement chier sur Radiohead, à condition de critiquer leur musique et non les contradictions de Thom Yorke, qui d’ailleurs ne représente qu’une partie (certes charnière) du groupe. Quand Phil Selway tourne en solo, tout le monde s’en cogne, les BO composées par Jonny Greenwood n’intéressent, elles, que les fan hardcore. La critique se focalise toujours sur Thom Yorke. Cette fois-ci, elle devrait s’intéresser à l’autre Greenwood, mis en exergue sur The King of Limbs…

    Aucune critique sur la notion de « newspaper album » ? Rien sur la théorie du double album et cette chasse au trésor, qui traduit elle aussi un profond désarroi au sein des ultras ? Rien sur l’album, à part « pouah c’est caca boudin ? »

    J’aime le fond de ton papier car il reflète une honnête frustation/déception. Mais Radiohead est avant tout un groupe de musique, pas les sauveurs d’une industrie vacillante. Mais je veux bien en reparler dans 5 ans.

    « Tout ça pour ça ? » Tout ça pour dire que je suis entièrement d’accord avec Mathis Up B. Et je suis même (très) étonné de voir le sujet traité de cette façon ici.

  12. Ça me fait marrer les commentaires du type « Radiohead avance, c’est à nous de savoir si nous avons les armes pour les suivre » (LOL), « Laissons encore une chance à cet album, je n’en suis qu’à la 8ème écoute » (reLOL)… S’il est merdique, il est merdique et puis c’est tout. Je veux bien que certains disques se dévoilent avec un peu de temps mais on ne va attendre 2025 pour savoir si finalement c’était un disque de génie. Cet album est selon moi à l’image des ridicules gesticulations du chanteur dans le clip, une caricature de lui même. Et puis sérieusement « In Rainbow »… il n’y avait rien à attendre sur cette nouvelle fournée.

  13. Cet album est très décevant en effet, et je ne m’en suis toujours pas remis. J’ai beau l’écouté en boucle, je ne m’y fais, il n’y a rien de bon à y trouver. On sera donc d’accord avec ton analyse sir ce point. Pour le reste, ton article suit la même tangente, ennuyeuse et un peu chiant à lire avec pas mal de raccourcis monstrueux qui montrent que tu ne dois pas connaître grand chose du groupe. À quoi bon écrire ton papier alors?
    1) en effet, le best of de 2009 n’est pas tu tout une idée du groupe, mais de leur ancienne de maison de disques.
    2) in rainbows. Pas sorti il y a 5 ans déjà. Mais à l’automne 2007. Faudrait peut-être revoir tes sources mon pauvre, comment peux-tu penser qu’on va légitimer ta critique musicale du groupe si tu n’es pas précis du tout et balance des conneries grosses comme toi.
    3) rien d’étonnant ensuite si tu penses que Radiohead est emmerdant depuis 10 ans. Ça a plutôt tendance à démontrer que tu es l’emmerdeur de services si tu en es resté à penser que Pablo Honey est un bijou musical. Honte à toi de sortir des âneries pareilles. C’est l’album le moins abouti du groupe et heureusement qu’ils ont su évoluer rapidement ensuite.
    4) on a donc compris, à part Pablo Honey. OK Computer et une chanson par ci par là tu n’aimes Radiohead. Mais encore une fois fois, pour l’analyse et la critique musicales de al carrière du groupe, tu nous gratifieras d’un papelard un peu plus consistent la prochaine fois si tu veux passer dans la cour des grands.

  14. 1) « où avait été « ENREGISTRé » In Rainbows il y a déjà cinq ans » (début de l’enregistrement d’IN RAINBOWS en 2005 (et oui)
    je suis mauvais en maths, mais je ne crois pas me tromper en te disant que ça fait bel et bien un peu plus de 5 ans.

    – d’autant que: « il m’aura fallu attendre 2007 pour comprendre … » (soit la sortie d’In Rainbows). Mais merci de m’apprendre ce que je sais déjà.

    2) Depuis « bientôt 10 ans » – soit HAIL TO THE THIEF (2003)
    je persiste et signe. Libre à toi de penser que depuis cette date, il y a matière à s’intéresser au groupe.

    Voici pour ce qui est de la critique (sans doute un peu hâtive) des sources.
    Le reste de ton commentaire est plus subjectif, ce n’est à cet égard pas à moi de dire qui a tort ou raison. Le simple emploi de « mon pauvre » (vraiment ?) me laisse à penser qu’un tel abandon d’égo me satisfait que nous ne soyons pas sur la même longueur d’ondes.

    Passe le bonjour aux grands.
    David

  15. Gros fan du début de Radiohead (jusqu’à Amnesiac), je commence à réellement remettre en question ce groupe. The king of Limbs n’a rien d’innovant, les 4 premières tracks, électroniques, sont vides d’émotion et de sens, la suite n’est que du réchauffé (et certains parlent d'(innovation…). Radiohead ne ce concentre plus que sur de la communication, à l’image de ce newspaper qui n’a que pour unique objectif d’entretenir le mythe que les plus fanatiques sponsorisent par leur comportement d’ados.

    Je suis d’accord avec toi Rory : nous pouvons chier sur The Universal Sigh. Nous pouvons chier sur Facebook et twitter, mais nom de dieu, que les gens se réveillent !!!

  16. Moi je chie sur les gens qui crachent sur quelque chose parce que c’est trop bon, trop haut, trop fort donc il faut le descendre. Radiohead c’est du putain de génie!! Bandes d’incapables!

  17. C’est marrant,je me suis fait la réflexion quand j’ai vu la compilation de Radiohead à 10 euros(qui est très bien d’ailleurs):ça y est,ils sont officiellement finis!
    Même pas envie d’écouter le dernier album tant les deux précédents m’ont pompé l’air;j’espère qu’il ne vont pas finir comme les Rolling Stones

  18. Hello. Cette critique proposait d’attendre 5 ans pour réévaluer (ou non) The King Of Limbs… Bon, ça fait 4 ans, mais je viens de tomber dessus ! 😉
    A la ré-écoute de ce disque, je ne me sens pas très « à l’aise » dans cette « forêt bizarroïde »… Les titres de King Of Limbs me procurent une certaine « crainte », je les trouve fascinant et très angoissant aussi. Les mélodies sont difficiles à discerner et s’imprègnent très lentement dans mon esprit. Comme pour beaucoup de disques du groupe, celui-ci me plonge dans une profonde mélancolie. J’aime le Radiohead de KidA/Amnesiac et de In Rainbows, alors ce King Of Limbs, s’inscrivant dans ce type « d’ambiance » electro-soft-rock-appelez-ça-comme-vous-voulez, ne me déplait pas sans pour autant atteindre le niveau des prédécesseurs.
    En revanche, le temps ayant passé depuis cette chronique, d’autres morceaux sont venus enrichir cette « phase musicale » de Radiohead. Nous avons eu la joie (si si !!) d’entendre de très bonnes choses : Staircase, Supper Collider, Daily Mail, The Butcher. Ces derniers ont un peu relevé le niveau global de leur dernière livraison.
    Cette année, nous devrions avoir des nouvelles du groupe qui s’attèlent en studio pour sortir un nouvel album.
    On en reparlera, c’est certain 😉

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