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GILLES VERLANT [1957-2013]
Un hommage par Jacques Duvall

Dans la presse culturelle, les eulogies se suivent et se ressemblent. Qu’on enterre Catherine Deneuve ou Ray Manzarek c’est kif-kif, on ne change même plus le calibrage du cercueil, envoyez les pleureuses dès l’intro et faites du bruit. Le plus souvent désormais je préfère me taire. Pour Gilles Verlant, j’ai simplement écouté un proche partager sa peine. Sincère. Désargentée. Et c’est moi qui ai eu mal.
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THE LOVED DRONES
The Tangible Effect of Love

Un label belge (Freaksville), deux rosbeefs cinglés de synthés (Android 80 et Man From Uranus), un expert es-Fender Rhodes (Georges Hermans), un flûtiste de travers (Jean-François Hustin), une icône de l’underground folk des seventies (Emanuelle Parrenin) et un producteur au pseudo – relativement – plus connu que son patronyme (Benjamin Schoos, alias Miam Monster Miam) : non, il ne s’agit pas de l’Agence tous risques de la console de son, mais du combo improbable ayant couché sur bandes « The Tangible Effect of Love », sous le nom de The Loved Drones. Quittons donc ce chapeau très name dropping pour voir l’effet que ça fait sur les oreilles.
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MARIE FRANCE
Le diable en personne, probablement

Certaines personnes traversent leur propre vie comme un fil à couper le beurre. Au bout du compte ils se retrouvent coupés en deux. Deux parts, identiques. L’une regarde l’autre, l’autre regarde l’une. Tout ploie et se déroule devant eux. Le travail, la discipline, on aimerait y croire, on se méfie. La grâce, ça laisse sceptique. A l’occasion d’un nouvel album sobrement nommé « Kiss »,, la Marianne de l’underground livre toutes ses vérités.
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MUSICAL BLADE RUNNER
Android 80, Compilation Freaksville, Arnaud Rebotini

C’est en rematant quelques extraits de Blade Runner sur youtube qu’il me vint l’idée de cette petite chronique rétro futuriste. Si quelques artistes vont chercher l’inspiration dans le passé c’est peut-être aussi pour mieux nous faire comprendre qu’un jour le Monde a été meilleur et plus inspiré. En attendant la révolte des « replicants », j’anticipe le bad trip d’un Rick Deckard en costume de Sam Lowry. Garanti sans coupure pub.

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