Derrière cette image de dur à cuire, Lovecraft était un angoissé, dont l’esprit phobique, plein de contradictions, lui joua des tours toute sa vie. C’est d’ailleurs l’aspect majoritairement développé dans la bande-dessinée Celui qui écrivait dans les ténèbres écrite par Nikolavitch. L’envers du décor où l’on apprend que Lovecraft entretenait une amitié avec l’illusionniste Harry Houdini, qu’il nourrissait une passion dévorante pour les sorbets et les crèmes glacées, ou encore qu’il adorait les chats. Elle est loin l’image du représentant des enfers se baignant dans les flammes.
Sous le masque
108 pages réunies en quatre parties reviennent sur des périodes définies de la vie de Lovecraft, comme son arrivée à New-York, ses relations épistolaires ou encore sa mort. Les dessins de Gervasio, Aón et Lee laissent entrevoir l’écrivain comme une silhouette rigide, ponctuée d’un visage en amande souvent renfermé. Pas franchement le genre de gars à faire des blagues grivoises en empilant les verres au bar. A l’opposé de l’imaginaire collectif qui voudrait que Lovecraft retranscrive ses histoires sur le marbre froid d’une pierre tombale, ce biopic s’attache à montrer la personnalité complexe de l’auteur, capable de créer un monstre à tête de seiche et tentacules de pieuvres (Cthulhu), et de gerber devant une assiette de fruits de mer.
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Je suis seul, & j’ai peur de mordre si je rencontre kekin