Un vernissage qui a vidé tous les ateliers de dessin parisiens. Une expo qui remue les tripes comme un grand huit low-cost. Et un bar condamné à ne resservir que les exposants, seuls capables de retenir leur quatre heure avec les derniers fans de "L'Œil du Cyclone". L'éditeur United Dead Artists tape au foie.

Il est raisonnable de surnommer Blanquet « l’homme de l’ombre » quand on sait combien il aime les dessiner, les travailler, les apposer. C’est encore plus vrai quand il invite autour de lui 69 artistes sans queue ni tête (sic) gravitant autour de sa maison d’édition de… disons de « poésie graphique pour les grands quand les petits sont couchés ». De l’art ET du cochon donc. Résultat : cette expo, Guernica du bon goût réunissant tout de même Loulou Picasso (ex Bazooka), le roi du lo-fi analogique et en papier Jad Fair, Lolmède (qui aime l’Art brut et Albert Ayler, imaginez le boucan), Johnny Ryan (autant installé chez MAD Magazine que chez Hustler), Aurélie William Levaux (ses broderies intra-utérines…) et le photographe BDSM à 200 ASA Gilles Berquet.

Qui mieux qu’un dessinateur au trait saignant, fan de fin du monde et de vivisection, pouvait nous raconter ça ? Matt Dunhill a accepté de rendre compte de sa visite sans rechigner. Et puis quand même, c’était le rêve de tout amateur de grande cuisine en général et de bidoche en sauce en particulier : assister à la rencontre Blanquet/Levaux… Burps.

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