Mes agneaux, ça me fait siiiii plaisir de vous revoir ! Ça biche pour vous ? Moi, al-hamdoulillah ça va, et ça va siiiii bien que j’ai envie de commencer comme ça : lorsqu’en 2046, les soldats de Wikipédia auront mélangé quelques fiches et que Han Solo, Mano Solo et Bruno Solo ne seront plus qu’une et seule même personne (définie ainsi : « Personnage de la fin du vingtième siècle qui braillait des chansons réalistes à une machine à café qui distribuait des coups de sabre laser en lieu et place d’un potage quatre légumes »), on ne s’en portera que mieux. D’ici là, j’ai ma chronique WFS à faire et on est en 2013 (à ce qu’il paraît).

Saperlicroquette ! J’étais Place de Bitche avec des copines quand y’en a une qui s’est mise à crier. Mes agneaux, je m’en tamponne le coquillard, des eighties. Alors, soyez déférents avec vos aînés et arrêtez de nous pomper l’air avec Aline. Maintenant que l’album est sorti, on peut bien confirmer ce qui était soufflé sous la manche : ce sont des pâles resucées d’Indochine, point barre. Comme Lescop a tout pompé à Joy Division. Bis. Quitte à écouter du synthé vintage, autant écouter le dernier BB Brunes : eux font ça avec un peu plus de nuances et c’est au moins ça (même si c’est un mal pour un pire). De toute façon, je crois que je vois de la consanguinité partout, même dans les groupes que j’aime bien (mon cerveau n’est-il plus qu’un amas d’houmous informe ?). Car, merdouille, qu’est-ce que vous pensez, vous mes tendres agneaux, de la parenté troublante entre The right profession de Hospitality et le Brand new start des Concrete Knives ? M’enfin, c’est tout de même bizarre, cette mode des chœurs menés par une fille à tendance instable… C’serait pas hérité des nineties, ça ?

Oh, mes agneaux, moi aussi j’ai le droit de crier. Alors, je crie : « J’ai trop hâte ! ». En janvier, je n’ai presque rempli mon agenda qu’avec des sorties ciné. Infobésité de tous les côtés donc notulons, notulons : le Carlos Sorin, le Tarantino, le docu sur Sixto Rodriguez… bref, de quoi renouer des liens forts avec ma vieille pelure de vieux garçon de la cinémathèque. Et quand j’en sortirai, je serai prêt à vous pondre le top du report et même qu’y’aura des coffrets DVD à gagner ! Nan, je déconne, t’as cru quoi, que Gonzaï allait faire une levée de fonds Ulule pour ta gueule, gros ? Ô my sweet sweet agneaux…

Bon, voilà, mes agneaux, je vais vous dire quelque chose qu’on ne dit pas comme ça. On me l’a mise bien. Oui, oui, on me l’a mise bien. Et vous savez qui ? Je pense que vous n’avez pas l’ombre d’une once d’un soupçon. Anna Gavalda. Si, si. Comment ça s’est passé ? Bah, ça s’est bien passé qu’elle a traduit Stoner de John Williams et j’ai lu Stoner de John Williams. Ça vous dit d’essayer ? Parce que ça vient juste d’être édité en poche et que vous avez dû déjà passer devant un panneau lumineux JCDecaux qui en fait la réclame. Quelque part c’est drôle de voir ça, c’est comme si tout d’un coup Mes amis d’Emmanuel Bove ou Les dimanches de Jean Dézert de Jean de la Ville de Mirmont devenaient des best-sellers… On se prend à rêver.

9782290041116,0-1507376

Voilà pour mon p’tit tour autour de l’actu, turlututu. La prochaine fois, mes agneaux, je vous appellerai mes poussins et je vous parlerai de ces albums qui s’arrêtent à la track 4, de ces films qui vous invitent à acheter un bucket de pop-corn et à se le foutre sur la tête ainsi que de ces livres qui vous obligent à une remise immédiate en caisse. D’ici-là, portez-vous bien, et surtout ne changez rien, vous êtes parfaits, mes agneaux !

3 commentaires

  1. C’est vrai que tous ces agneaux ça donne un peu le tournis à force. Je me suis fait la même réflexion à la lecture.. l’auteur chercherait-il à lancer une mode virale, voire un retour de hype, sur ladite expression ?

  2. mes agneaux tout pleins, attention, les sales gosses dans mon genre n’aiment pas trop qu’on leur reproche d’en faire trop… je sens que pour le prochain, je vais doubler, que dis-je, tripler la mise avec « mes poussins »… ;°

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