(C) Javier Rosa

Histoire de ne pas mourir idiot comme un amateur de corrida et d’interviewer quelques groupes mortels, la team choc de Gonzaï s’est rendue cet été à Torremolinos, station balnéaire andalouse, pour vérifier si la Canela Party, c’était vraiment si bien que ça. Pitié, c’est pas un live report au moins, cet article ?

« Franchement, un live report ça sert à rien, qui lit encore ça ? Alors un live report un mois après le festival…Tu te fous pas un peu de nous ? ». Inutile de vous dire que je partage l’avis de mon rédacteur en chef à 3000 %, mais je vais quand même essayer de vous convaincre du contraire en quelques lignes, puisque le festival espagnol Canela Party, qui a eu lieu fin août à côté de Malaga en Espagne, m’a marqué comme une merguez en plein barbecue. L’avantage d’un live report, c’est que personne ne les lit. Alors parlons d’autre chose.

Torremolinos, Espagne. Station balnéaire aux faux airs d’Argelès-sur-Mer et de Palavas-les-Flots. Les journées s’étirent sous une chaleur accablante. Pour tromper l’ennui, on avale des glaces bon marché, on s’allonge sur une serviette achetée 5 euros dans une échoppe pour touristes histoire de supporter le sable brûlant, et on finit par piquer une tête dans une mer trop chaude pour rafraîchir mais suffisamment froide pour nous sauver de l’insolation. Bref, on s’éclate. Le tout devant des hôtels plus ou moins bons marchés où des gens font du sexe devant des télés accrochées au mur et sur des lits qui grincent toujours trop. Dehors, peu de monde et aucun bruit, à part quelques rares claquements de tongs. Il fait trop chaud. 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CanelaParty (@canelaparty)

A quelques pas de la plage va pourtant se dérouler dès ce soir et pour 4 jours un festival où la faune locale a prévu de s’éclater. Canela party, ça s’appelle. D’ailleurs, si tu ne sais pas quoi faire pour tes vacances d’été 2024 (du 21 au 24 août précisément) et histoire d’en profiter avant la fin du monde que je pressens désormais assez proche, sache que la prog’ est déjà disponible et qu’au menu figurent notamment Big Thief, Crack Cloud, Protomartyr, et un tas de groupes espagnols forcément essentiels.

Le concept est simple et efficace. Sur cette côte andalouse, à deux pas de la belle Malaga, deux scènes de taille équivalente, situées à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre et perpendiculaires s’apprêtent à accueillir la fine fleur des groupes espagnols et anglo-saxons. La première scène, Jarl la « bleue », porte le nom d’un comédien espagnol au parcours étonnant. Les control freaks vérifieront ça sur internet. La seconde, Fistro la « rose », ressemble comme deux gouttes d’eau à sa soeur. Avantage 1 : le public ne rate aucun concert puisqu’ils se succèdent à un rythme frénétique (rarement plus de deux ou trois minutes de battement entre les concerts). Avantage 2 : il n’y a jamais deux concerts en même temps sur le site, ce qui évite l’effet « Rock en Seine » (Comprenne qui peut), les dilemmes et le mal de crâne.

J’aillais oublier. Au sol, c’est du bitume. Pas de boue, donc, et ça c’est cool pour mes Weston et tes tongues. Mais si tu veux t’allonger dans l’herbe, c’est dead comme le Grateful. Pour les géomètres amateurs, précisons également que le site est légèrement en pente (à vue de nez, 2 à 3%). Finalement, on se croirait presque dans un festival génial qui aurait pu avoir lieu à la Grande Motte. Sauf que personne n’aurait l’idée bizarre d’organiser un festival dans ce genre de coin. Pour le dire simplement, rien d’incroyable ici, ce qui permet de rester focus sur les éléments clefs d’un festival : la programmation et le public.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CanelaParty (@canelaparty)

Sous une canicule définitivement écrasante, les hostilités commencent dès le mercredi et s’étalent jusqu’au samedi soir. Avec son rock bordélique, entre Prince, psyché et ce que je chante sous la douche, Alien Tango fait le show. Le warm-up idéal. Le chanteur se met à clamer « You like me, i like you. What a shame ». Les psys ont encore de beaux jours devant eux. Sur la façade de chaque scène, les valeurs du festival sont inscrites en gros : danse, gens, fraternité, diversité, fête, son. Sexe, drogues et rock’n’roll devaient déjà être pris.

Quelques secondes après Alien Tango, on bascule sur la scène Fistro où les deux filles de Pinpilinpussies enchaînent direct sans vraiment convaincre. Compliqué d’enchaîner Oppenheimer et Barbie, parfois. Leur musique ? Entre un That Dog sous steroïdes et des L7 sous perfusion. Batterie guitare, point bar. A propos, mon point bar pour 4 jours, c’est l’espace backstage. Pas d’espace réservé à la presse ici. Les groupes et les journalistes sont mélangés, comme les nombreuses boissons d’un open bar qui ne désemplira pas. De toute façon, je ne suis pas venu en mission boissons, mais pour bosser et interviewer quelques têtes d’affiches : Snail Mail, Black Midi, Squid, Shame, King Gizzard, Oh Sees. Tout ça s’annonce alléchant, et j’ai préparé des questions super intéressantes comme « Pouvez-vous me parler de votre dernier opus ? » ou « Vous préférez jouer en festival ou faire du cheval ? ». Côté Gonzaï, on a filmé, c’est juste en dessous.

Première fois que j’assiste à un festival où les groupes avec/de filles sont aussi nombreux. Le jeune trio espagnol Repion délivre un rock héroïque un poil scolaire joué en robe du soir. C’est l’heure d’une première pause repas au « catering » avec quelques collègues journalistes (coucou Radio Nova). Entre tapas, côte de porc et gaspacho, on rate La Trinidad mais on arrive juste à temps pour voir Roccio, des Sleaford Mods ibériques où le chanteur aurait été remplacé par une chanteuse de flamenco. Nappé dans l’électronique, le groupe séduit sans retourner l’auditoire. Un constat partagé par une fille du public : « Y a pas de scénographie, c’est pété mais sur disque ça peut être bien”. Il faut toujours laisser sa chance au produit. Autre constat : le public espagnol est bavard. Très bavard. Trop, diront certains. Il regarde assez peu ce qui se passe sur scène, préférant échanger avec les amis, anciens ou nouveaux, au cours d’interminables bavardages. « Ca pourrait finir par être relou », me souffle un confrère. Je plussoie. Serions-nous devenus trop français ? Je m’interroge, avant de retourner à l’open bar découvrir si le coca vaut le détour.

La sensation de cette première soirée se nomme incontestablement Nilüfer Yanya. Avec son rock très fin teinté de sonorités électroniques, la chanteuse et guitariste turque place missile sur missile et maitrise à la perfection l’art de remplir l’espace avec peu de notes, une présence et un saxophone (c’est déjà le troisième de la soirée). Enorme claque. Sanglée dans une robe rouge, chaussée de bottes noires, entourée d’un groupe parfaitement cohérent et mixte (3 filles, et un batteur), Nilüfer Yanya vaut bien mieux que l’étiquette de Pj Harvey turque que je m’apprêtais hâtivement à lui coller. A écouter absolument si vous ne connaissez pas encore.

La soirée se termine avec les têtes d’affiche anglo-saxonne. A commencer par Panda Bear et Sonic Boom. C’est efficace, ça joue trop fort et ça me laisse de marbre. Surcoté, l’ours panda et son compère viennent de m’arracher un tympan d’un coup de griffe vocale. Pas grave, puisque Jonathan Bree, masqué, entouré d’un groupe entièrement vêtu de blanc, arrive. Une fois quelques petits soucis techniques réglés, le concert commence. La voix de Jonathan est noyée. Dommage. Il est temps d’aller se coucher.

« La méthode est moins fiable, mais plus rock’n’roll »

Après une journée plage/sieste/plage/sieste, il est l’heure de retourner au turbin. Je n’oublie pas que je suis là, avec la team Gonzaï, pour faire quelques interviews sous un soleil écrasant. En France, la méthode pour y arriver est simple. Quelques semaines avant le festival, tu fais la demande au festival qui fait le lien avec le groupe ou son entourage, puis tu obtiens une réponse (Oui/Non/Peut-être/Désolé mais le groupe ne veut pas parler à Gonzaï depuis un mauvais papier de Bester Langs en 2011). Au Canela Party, la méthode est moins fiable, mais tellement plus rock’n’roll. « Les journalistes et les groupes sont ensemble dans l’espace backstage, les contacts sont faciles. Vous pourrez leur demander à ce moment-là ». Projection mentale : ça m’a l’air cool. Conclusion formelle : gros bordel en perspective. Car rien n’est encore calé. Prendre directement contact avec les groupes dans l’espace presse/backstage pour caler un petit point interview, c’est bien. Sauf qu’on est fin août, qu’ils n’ont pas tous un nouvel album à défendre, et que certains sont rincés par une tournée estivale où les coups de soleil ont dû être nombreux. Bref, challenge en vue.

Après avoir raté le premier groupe du jour (toutes mes confuses, Los Yolos), me voilà devant Pantocrator. Soit un groupe de rock paritaire (deux hommes, deux femmes) idéal pour démarrer cette deuxième journée. L’esprit rock nimbe le festival, mais Pantocraor joue toujours le même morceau. En ce début de journée, l’ambiance est tranquille, bon enfant. Beaucoup de queers dans le public, et des mecs qui portent des tees-shirts Metz, Yo La Tengo, Sonic Youth,…Ca pogote, des gens connaissent les paroles par coeur. Ce groupe serait-il plus important qu’il n’en a l’air? A peine le temps de réfléchir que Pony Bravo débarque. Vêtu de pantalons de comptables, il délivre une musique adulte aux airs de Cuba. Voilà un groupe totalement Radio Nova compatible, mais on kiffe. On sent une énorme culture chez eux, ça sent le dub, l’italian disco, le rock, Leftfield, Public Image Limited, les musiques latines et c’est encore meilleur sur Spotify que sur scène. Pony Bravo, allez-y.

« Black Midi, c’est mort »

Pause Repas. A une tou deux tables, Black Midi s’installe pour déguster quelques tapas. On les a croisés à l’hôtel tout à l’heure, entre l’ascenseur et le distributeur de Cristalline. Il est donc temps de tisser un lien fort et d’aller les voir pour leur demander s’ils sont libres pour une interview dans la soirée. Un silence poli m’accueille à leur table, jusqu’à ce que leur manager me réponde d’un glaçant : « On en parle entre nous et on revient vers toi ». Une interview en moins.

Direction Jarl, où les anglais post-punk de Dry Cleaning entrent en scène. Leur dernier album « Stumpwork » est une merveille et je les attends avec impatience. Pas de déception. Leur rock planant, intimiste et virulent, fait voyager l’esprit. Motifs de guitare, lignes de basse, tout est parfait là-dedans. Seul souci, le public parle beaucoup et n’est pas toujours très attentif. On s’en fout, le guitariste joue en short Adidas, et rien que ça, c’est formidable. Dans le public, une fille me raconte comment elle s’est fait aspirée le bras par le chanteur d’Idles après une piqûre de guêpe. Super anecdote, c’est certain, mais en attendant j’ai toujours pas fait la moindre interview. Mais on est où, là ?

« Sous influence Talking Heads, le groupe délivre le concert parfait. Il sait tout faire. Sauf accorder une interview. »

Black Midi ne m’a toujours pas répondu mais ils entrent en scène après l’annonce d’un speaker survolté façon entrée d’un combat de boxe. Sous influence Talking Heads, le groupe délivre le concert parfait. Il sait tout faire. Sauf accorder une interview, donc. La camérawoman Gonzaï parvient néanmoins à les filmer lors de leur entrée de scène. Victoire.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Gonzaï magazine (@gonzai_magazine)




La troisième journée débute parfaitement. Un trio joue du rock gothique lunaire. Ces Sisters of Mercy espagnols dont le nom m’échappe déjà ramassent un public conquis. Le chanteur chauve envoie du bois. Il en menait moins large au petit déjeuner à l’hôtel ce matin devant le stand omelettes. Enfin, j’imagine. Il ne manque finalement qu’Andrew Eldrich, le leader des sœurs du pardon. Pas sûr de l’imaginer à Torremolinos, mais pourquoi pas, dans un monde moderne où tout devient possible et où plus rien ne surprend personne.

Les groupes se succèdent : Las Ligas Monores, Sorry… Ces derniers n’hésitent pas à montrer leurs références. L’homme au synthés porte un tee-shirt Beastie Boys, la chanteuse un haut Modern Lovers. Des « refs » trop vastes mais donnent quelques indices sur le niveau de connaissance musicale du groupe. Problème : n’est pas Jonathan Richman qui veut, et tout ça tombe un peu à côté. Dans son costume « Middle of the road de l’indie », Sorry se la joue centriste, ne prenant pas partie. C’est propre, bien exécuté, mais rien ne dépasse dans ce soft indé rapidement oublié.

Après quelques tapas et Porridge Radio, Notwist s’empare de la scène Fistro. Alignant inlassablement les bombes électroniques les unes après les autres, le groupe est bien loin de ses débuts, pour le plus grand plaisir de tous. Ces nerds du début des 2000’s se sont transformés en rouleau compresseur. Loins d’être des mormons du bit beat, ils s’autorisent à jouer avec quelques samples évidents : Last night a dj saved my life, Harder Better Faster Stronger des Daft Punk… Meilleur groupe du festival.

 « En costards sur scène par 30 degrés. On nage dans la fumée et le shit. Smoke on the Waterhouse » 

Devant un public des plus chill (Aucun accident a déplorer mis a part un coup d’éventail reçu par une attachée de presse), les groupes prennent du plaisir à jouer. Moins de drogues, plus d’alcools forts. Et si c’était la solution ? La réponse est évidemment non, et sur ces réflexions géniales, je me dirige vers le stand merchandising vérifier si l’inflation a frappé le textile aussi fort que ceux qui en portent. Bilan : Le tee shirt Osees atteint les 25 euros, le vinyle 30 (sans l’intermédiaire disquaire, ça fait mal). Demi-tour, droite. Ah non, le tee-shirt du festival est à 10 balles, et les casquettes Canela Party à peine plus. Let’s go.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CanelaParty (@canelaparty)

Mais voilà que Nick Waterhouse s’avance sur scène. Retour vers un rock plus cuivré 60’s. En costards sur scène par 30 degrés. On nage dans la fumée et le shit. Smoke on the Waterhouse. Il y a une contrebasse sur scène. Pratique à caler dans le tour bus. Musiciens statiques pour une musique très dansante, mais rien à leur reprocher car le set est parfait et la chaleur étouffante. Ca n’arrête pas le public. On en voit même une qui se lance dans un twerk.

Régulièrement, une machine pulvérise dans l’air des milliers de confettis lors des concerts rendant le public extatique. En le regardant, on comprend ce que ce festival a d’extraordinaire et pourquoi on s’y sent si bien. Aucun doute, on y reviendra l’année prochaine. Les gens sourient quasiment en permanence. L’énergie ressentie est incroyablement positive. Zéro blasés, aucun poseur, pas d’embrouilles. Tout ça alors que la vente d’alcool fort est autorisée sur le site. Si quelqu’un a l’explication, on prend. Aujourd’hui, le public porte des tees-shirts Idles, Rancid, Shame. Beaucoup de coupes mulet. Et des moustaches à gogo. On se sent à la maison. A vrai dire, je n’ai jamais ressenti une telle ambiance dans un festival français, même au Mama. Les espagnols sont spéciaux. Définitivement. Et ils vont d’ailleurs le prouver le dernier jour du festival.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par CanelaParty (@canelaparty)

Last day. De notre côté, on a abandonné l’idée de réussir à poser des questions à un groupe. L’année prochaine, on s’y prendra autrement et on calera tout en amont. Je me retrouve à être interviewer à la roots par un énorme « instagrammeur » espagnol pour donner mon avis sur un ou deux groupes du festival. Le monde à l’envers.

Ma dernière journée de festival débute avec La Paloma, groupe espagnol de rock bourrin. Le groupe est déguisé, comme le public. Pour cette dernière journée, les consignes sont très claires. N’entrent sur site que les festivaliers déguisés. Les groupes d’aujourd’hui doivent aussi jouer déguisés. Le concept peut sembler farfelu, mais croyez-en mon retour d’expérience, c’est fantastique et le spectacle est autant dans le public que sur scène. D’autant que le vent se lève un peu, faisant bouger gentiment quelques enceintes géantes. Certains ont fabriqué des costumes de méduses, poétiques et lumineux, d’autres sont presque nus, un homme déguisé en alien a autour de lui une cabine anti-radioactivité de la taille du cabine téléphonique. Il ne la quittera pas de la soirée. L’ambiance est folle, et le vent souffle de plus en plus fort. Sur scène, l’écran géant tangue dangereusement. Un chanteur, un peu inquiet : « Reculez, il y a des bourrasques ». Pile le moment où une bière fini sur mes mollets. Un regard dans le ciel, et on se rend tous compte qu’une grosse tempête arrive. Les organisateurs ne prennent pas de risques. Les enceintes sont toutes descendues à terre, un périmètre de sécurité installé. Les gens restent cool. Mais verrons-nous les abrasifs Crack Cloud ? Pas sûr…

« L’espace presse/groupes s’est envolé (au sens propre), alors côté journalistes, on se replie au catering, puis dans un bar local où a lieu un concours de flamenco… »

Effrayée par les rafales, la direction du festival décide de fermer le stand merchandising et les stands de nourriture/boissons. Toutes les bâches ont été enlevées, et la police finissent par faire évacuer le site. Il est 22h. Dans une ambiance bon esprit, les festivaliers – tous déguisés, n’oubliez pas – s’exécutent. Sans partir. A peine l’entrée du festival franchie, tous se regroupent sur des parkings. Certains, de leurs voitures, diffusent une musique surpuissante et les gens dansent. Pas envie de s’arrêter, d’autant que King Gizzard était aussi prévu au programme ce soir, entre autres.

L’espace presse/groupes s’est envolé (au sens propre), alors côté journalistes, on se replie au catering, puis dans un bar local où a lieu un concours de flamenco. Entre locaux ancrés dans la tradition et festivaliers, tout se passe au mieux. Cette soirée apocalyptique ne ressemble décidément à aucune autre. Côté direction du festival, ça rigole moins. Cette obligation de faire évacuer le site est une véritable catastrophe économique, risquant même de remettre en cause la survie du festival. Dehors, la pluie ne tombe pas, mais le vent souffle de plus en plus fort. Avant de tomber d’un seul coup à minuit. Minuit et demie : une voix résonne dans un haut-parleur. Les hostilités vont reprendre. Il est presque une heure du matin. Crack Cloud ne jouera pas mais reviendra l’année prochaine. Sur scène, déguisés en marins et devant des festivaliers surchauffés et plus nombreux que jamais (Ces gens sont définitivement dingues et on les adore), King Gizzard & The Lizard Wizard annonce la couleur. La nuit sera folle. Et les interviews alors ? L’année prochaine, dudes.

Pour toutes les infos sur le Canela Party, c’est par ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

partages