Expo Polnareff au Palace : du rêve au cauchemar

Intitulée Polnarêves : une expérience immersive, l’exposition dédiée au Xavier Dupont de Ligonnès de la chanson française qui débute le 3 juin au Palace ne laissait pas beaucoup de place à l’espoir d’un retour réussi. Mais fort de cette réputation de jusqu’au-boutiste patenté qui a permis à Polnareff de repousser  pendant 50 ans toutes les limites, c’est encore pire que prévu.
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Searching for Michel Colombier

Dans la famille des compositeurs-arrangeurs français, il occupe un fauteuil à part, laissé inoccupé depuis sa mort précoce en 2004, loin de chez lui, en terres hollywoodiennes. Avant cela, il aura été à la hauteur de son nom : ce Michel a œuvré pour pas mal de drôles d’oiseaux. Pierre Henry, Serge Gainsbourg, Prince, Polnareff ou encore Madonna sont tous passés dans son atelier, et c’est avec ce romantisme si typiquement français que Michel Colombier aura fini par devenir ce maitre-cordonnier français sans égal, à côté duquel les vies d’Alain Goraguer ou Jean-Claude Vannier deviennent subitement plates comme de l’Evian. Dix-sept ans après son dernier décollage, scrutons l’horizon pour retrouver son ombre mal chaussée. 
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ZOMBIE ZOMBIE
Loubia Hamra OST

Il y a deux genres de bande son. Celles qu’on appelle, en Anglais, les « original soundtrack » et qui sont donc, comme leur nom l’indique, composées spécialement pour un film. Et les autres, qui ne sont finalement que des compiles de chansons que le réalisateur aiment bien, comme chez Tarantino. Plus abordables en dehors du film que les bandes son originales, on ne va pas se mentir, elles s’avèrent beaucoup plus chiantes à écouter sans les images qui vont avec.
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EVARISTE [INTERVIEW]
Docteur Mélodie

Evariste, c’est ce chanteur connu exclusivement des amateurs de french pop des sixties ou de ceux qui ont vécu Mai 68. Joël Sternheimer de son vrai nom, brillant scientifique, a plaqué la blouse pour la guitare de 1967 à 1970. Quand un savant fou se met à composer des chansons, ça donne un disque extra-terrestre au royaume des Jacques Dutronc, Polnareff et… Oppenheimer.
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MICHEL POLNAREFF
Derrière les lunettes

Qui se cache donc derrière ces lunettes aux verres si épais ? C’est ce qu’a tenté de comprendre Christian Eudeline dans une biographie retraçant pas à pas le destin du pépé qui fait non non non. Non à un nouvel album, non à un retour en France, non à la fin de cette course effrénée contre le temps qui passe. Pourtant, près 47 ans d’une carrière bien remplie et à presque 70 ans, Polnareff reste cet être insaisissable que même un livre de 350 pages ne parvient pas à décrypter. Si la biographie ne dit pas tout, elle explique au moins le principal.
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WILLIAM SHELLER
Je veux être un homme peureux

Dans cette France qui mélange souvent bons goûts et faux espoirs, il est des plaisirs honteux qu’on peine parfois à cacher, des artistes dont on vante en vain les mérites dans le désert, avec le ricanement général pour seul écho. Charisme digne d’un garagiste mormon sevré aux symphonies de Schubert, réputation d’Elton John du pauvre, un seul tube à son actif repris en chœur par les maisons de retraite de France et de Navarre, William Sheller est l’un de ces « chanteurs de variété trop ringards » que la branchitude n’a pas retenu au casting. Oubli, injustice ou silence mérité ? De notre première rencontre autour d’un Scrabble à la solitude des récentes soirées d’hiver, petit résumé de cet homme heureux un peu seul dans ses chansons.
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MUSTANG
« Tabou », disque de mâles entendus

En 2009, leur premier disque avait été flashé en plein excès de vitesse sur les nationales d’un pays jusque là habitué aux poids lourds. Deux ans après « A71 », les rois mages reviennent pour coller une autre image, à la fois plus précise mais toujours aussi fuyante, de ce que devrait être le rock français dans les cols escarpés. Attendus au tournant par les uns et méprisés par les autres, Mustang change de braquet. Tabula rasa ? «Tabou» l’est. Alors plutôt que de pédaler dans la semoule, Mustang défonce les préjugés. Même les miens.
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