Heavy-Psyché Corner : Trapeze, ou quand Black Sabbath et Judas Priest accouchent du hard-funk

Disparus dans les bacs à soldeurs quelques années après leurs sorties, ces disques s’échangent désormais entre amateurs avertis. Ils ont été le terreau fertile de très nombreux groupes. Ils émerveillent par leur talent si injustement oublié. Il est temps d’exhumer du fond du coffres à jouet les légendes underground du rock. Aujourd’hui, Trapeze, le groupe préféré des Red Hot Chili Peppers.
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ROTOMAGUS
Stairway to hell : The Sky Turns Red

Abandonnés sur le bord de la Nationale 7 par la postérité, les Rouennais du groupe Rotomagus n’ont jamais connu le summer of love ni les lauriers du temps où ils croisèrent la route de Led Zeppelin ou des Who. Une quarantaine de saisons après leur séparation, Julian Cope puis le label Martyrs of Pop les prennent en stop pour un dernier tour de piste. Et, une fois n’est pas coutume, l’exhumation du corps est plus céleste que prévu…
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LED ZEP 75 DE STEPHEN DAVIS
Phénoménologie Gonzo

Est-il vraiment possible d’approcher un groupe tel que Led Zeppelin ? C’est l’expérience que tente le jeune Stephen Davies, muni d’un pass all access sur la gigantesque tournée qu’entame le groupe en 1975 à travers les États-Unis. Une commande pour un article fumeux dans The Atlantic Monthly — l’équivalent de notre Figaro, période Mauriac plutôt que Dassault — qui sera bien sûr refusé au final. Mais peu importe. Sexe, drogues et magie noire ?
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QUEEN
L’hymne de stade (terminal)

C’est en regardant en famille le Tribute to Freddie Mercury de 1992 que j’ai découvert que ma femme était amoureuse d’Axl Rose. Petit et rougeaud, déambulant tel un singe en bermuda, un bandana sur ses beaux cheveux blonds dévalant en cascade ses épaules voûtées, sa voix éraillée convoquée pour une reprise de « We We Will Rock You » : voilà sa définition du mignon. Je n’en fus guère étonné.
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LETZ ZEP
Royco Minute Zep

L’avenir de la musique, c’est la nostalgie de ce que l’on n’a pas vécu. Le constat glace le sang. Mais à l’heure où les bons groupes vivants doivent supplier les gérants de salles de concerts à genoux pour obtenir deux tickets-boisson qui n’ouvrent même pas droit aux alcools forts (ne parlons pas de rémunération, le concept est devenu anachronique), il y a des gens prêts à payer 90 euros pour assister au show d’un tribute band.
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