La Ruta Destroy, quand l’Espagne inventait la Rave

A la fin des eighties, l’Acid House ou l’Electro de Détroit je n’en avais rien à foutre. J’étais encore immergé dans les sphères obscures de la New Wave, du Punk ou du Goth (aujourd’hui pour faire moins ringard tout le monde utilise la dénomination « Post-Punk ») responsables d’une décennie coincée entre la dépression vinylique d’un The Cure et les hymnes stadium sur Disque Compact d’un Depeche Mode. Cela dit, sans être ni geek ni collectionneur de synthés, j’ai toujours profondément adoré le son des machines, surtout celles qui crissent, qui ondulent, qui grésillent et qui déchirent l’espace temps. 
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BARCELONE PARANO
Enquête au pays des nuques longues

Barcelone, 20 juin, 18h49. Je suis arrivé par le vol de 9h40 en provenance de Paris. Dans mes bagages, des chemises, ma femme, un ordinateur et du matériel d’enregistrement audio et vidéo. Après installation dans notre pied-à-terre, ma femme, que par commodité nous nommerons Irène — de Rennes, chacun sa blague sur son nom — s’est décidée à aller boire une bière avec un tatoueur qui nous le jure : « pas de scène musicale à Barcelone ». La nouvelle tombe tel un couperet. Entre un bol de sangria et la déglutition de tapas mous, il va me falloir mener l’enquête. Mission de la semaine au cœur des Ramblas : trouver la scène barcelonaise.
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LÜGER
« Concrete Light » ou les tapas nocturnes

Lüger ? Phantom Band qui aurait croisé Black Mountain à la machine à café pour se lancer dans une longue discussion quant aux possibilités de délocaliser le rock stoner, kité kraut pour l’occasion, dans l’espace. En réalité, cette antenne musicale de la NASAP (Noise As Soon As Possible) est installée à Madrid. Et leur fusée n’est pas prête à décoller : elle est déjà partie.
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