L’hyper productivité de Jean-Benoît Dunckel se poursuit sur un nouvel album intitulé « Carbon ». Avec une approche plus instrumentale influencée par son travail sur les BO de films et de séries, il perpétue une œuvre faite d’élégance et de douces mélodies entamée il y a plus de vingt ans tout autour de la planète avec Air. L’occasion parfaite pour discuter avec lui de sa passion toujours intacte pour la musique.  

Quand arrive l’heure où ce sont nos héros de jeunesse qui volent de leurs propres ailes après avoir connu le succès mondial, un nouveau stigmate de la vieillesse fait son apparition. Il y a d’abord ces boomers capables de comparer pendant des heures les disques solos de McCartney et ceux de Lennon. Et puis ceux qui s’écharpent pour confronter la discographie de Morrissey à celle de The Smiths. Mais si les disques solos des frères Gallagher auraient tendance à faire dire qu’ils auraient mieux fait de garder le silence après s’être castagné à Rock en Seine, le parcours en solitaire des Français de Air porterait plutôt à penser le contraire.

Après avoir, dès leur premier album « Moon Safari », permis à la France d’exister sur le plan de la pop internationale aux côtés de Daft Punk ou de Phoenix, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ont véhiculé pendant près de 15 ans leur musique d’érudits à travers la planète. Une certaine image de l’Hexagone, entre foulards en soie, basse suave et nappes de synthés analogiques. Si leur séparation n’a jamais été officielle, leur dernier album date de 2012 avec la création d’une musique pour le film de Georges Méliès de 1902 « Voyage sur la lune ». Et seule une tournée en 2016 pour les 20 ans du duo avec un best of costaud a permis de garder espoir quant à une nouvelle réunion sur disque des Versaillais.

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Il y a toujours de la qualité dans les disques solos des membres de Air. Et c’est assez rare pour le signaler. Tout comme Nicolas Godin à travers ses albums et ses B.O., Dunckel ne s’est jamais arrêté de produire entre les projets Darkel, Tomorrow’s World ou avec Jonathan Fitoussi et une flopée de musiques de films ou de séries.
Le brun du duo publie aujourd’hui « Carbon », deuxième véritable disque sous son nom, et vraie réussite qui alterne entre longues plages instrumentales et ritournelles pop, ces symphonies de poches devenues marque de fabrique de ses aventures avec Godin. Joint par téléphone pour discuter de sa dernière sortie, il se montre disponible et disert pour parler de musique concrète, d’ARP 2600, de capitalisme économique, de porno ou de rap. Comme quoi, les héros de jeunesse peuvent aussi être sympas.

Entre les bandes originales de série (« Mytho ») ou de films, avec notamment la nomination aux Cesar pour « Eté 85 », ou ta collaboration avec Jonathan Fitoussi sur l’album Mirages (2019) et maintenant « Carbon », on ne t’a jamais autant entendu. Tu es dans une grosse phase créative ou c’est aussi une question de circonstances ?

Un peu des deux. Pour la partie cinéma, il y a eu plein de propositions et ça s’est fait naturellement. Ca me stimule : plus on me fait de propositions, plus j’ai envie de faire des morceaux. C’est embêtant mais j’ai donc plein de titres. Je travaille beaucoup parce que j’ai envie qu’il se passe quelque chose en moi, comme une cassure ou une réaction chimique qui me fasse découvrir quelque chose de vraiment personnel. C’est aussi pour ça que j’aime bien me mettre en danger avec la musique de film. Ca m’ouvre des territoires, des espaces de liberté et de création mais aussi des contraintes qui me stimulent beaucoup. J’ai en tout cas la sensation de m’être bien détaché de Air maintenant, d’avoir basculé sur autre chose. L’empreinte du groupe dans la façon de créer et de m’encadrer m’a un peu enfermé quand on a arrêté de travailler ensemble. Il y a eu besoin d’expérimenter et de me plonger au plus profond de la musique.

« Tant que je n’aurai pas fait un truc aussi important que Air, je resterai toujours le mec de Air ».

De ce que j’avais pu en lire dans des interviews, ce n’était pas forcément le cas il y a une dizaine d’années. Il t’a fallu digérer l’après-Air ?

Il faut dire que c’est dur à digérer, que ce soit en interne ou en externe. Tant que je n’aurai pas fait un truc aussi important que Air, je resterai toujours le mec de Air. Encore aujourd’hui quand je marche dans la rue j’entends encore ces petites voix dire : « c’est le mec de Air ». C’est comme ça, je suis le mec de Air, même si j’espère avoir un jour une autre distinction.

Il y a également eu l’album avec Jonathan Fitoussi (« Mirages », 2019), une vraie réussite, est-ce que collaborer avec un artiste comme lui qui vient d’un monde assez différent du tien t’a apporté ?

Ca m’a ouvert l’esprit. J’ai découvert une autre façon de travailler et d’appréhender les machines analogiques et notamment les synthétiseurs modulaires. Jonathan a développé une autre approche de la musique que la mienne qui est très liée à la musique contemporaine, de recherches ou même de la musique concrète. Un héritage que je ne connaissais pas forcément et qui m’a ouvert des portes.

Il y a une grosse tradition française à ce niveau-là que ce soit Pierre Schaeffer, Pierre Henry, Luc Ferrari ou Eliane Radigue, c’est un univers qui t’attire en tant que musicien français ?

C’est un mouvement musical et artistique très fort qui est apparu en France. Un peu comme le mouvement dada en littérature ou les cubistes dans la peinture. Ce mouvement de rupture au début des années 50 avec les révolutions du GRM (Groupe de recherche musicale) qui trouvait des nouveaux plug in ou l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) de nouvelles relations entre la machine et l’homme… ça a eu une répercussion immense dix ans plus tard sur la musique électronique et même encore aujourd’hui. C’était un organe de recherche devenu totalement incontournable.

Pour revenir aux bandes originales, vous aviez marqué les esprits avec « Virgin Suicide », est-ce que c’est un travail vraiment différent de celui d’artiste pop ?

Il y a des cadres à respecter en raison de l’image et de la relation avec le réalisateur et le producteur qui désirent quelque chose et nous cadrent beaucoup. Que ce soit le timing de l’image, le tempo du film et l’atmosphère que l’on doit respecter. Au cinéma, tout le monde ment. Les acteurs mentent, le décor ment, c’est une autre réalité. Les acteurs reproduisent un texte qu’ils ont appris et ils introduisent une nouvelle réalité. La lumière est fabriquée, les effets spéciaux aussi. Tout est faux et la musique doit rendre ces choses vraies et faire qu’on accroche à l’émotion de l’image.

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Ces dernières années, il y a une tendance d’artistes venus du rock indé qui se mettent avec succès aux B.O. de films, que ce soit Jonny Greenwood (Radiohead), Lopatin, Reznor (Nine Inch Nails) ou Mica Levi, est-ce que tu suis ce mouvement auquel tu appartiens aussi quelque part ?

Je le suis carrément et j’adore notamment le travail de Jonny Greenwood ou de Trent Reznor. Dans la musique de leurs groupes respectifs, il y avait déjà quelque chose d’orchestral et pour Greenwood beaucoup d’inventivité dans le traitement des cordes de guitare. C’est finalement assez logique que ça prenne aussi dans la musique de films. Ca la régénère quelque part avec notamment une approche de plus en plus électronique. Ca se retrouve récemment dans un énorme film de studio américain comme Tenet où on entend de gros drones électroniques produits par Daniel Lopatin d’Oneohtrix Point Never. Il a également fait la musique du film Uncut Gems, totalement géniale.

Vangelis est décédé il y a peu, c’était un pionnier en la matière. C’est un artiste qui t’a marqué ?

Oui, il avait une sensibilité très à lui avec les synthétiseurs. Ce n’était pas un technicien de l’analogique mais il s’en est surtout servi pour trouver de belles mélodies et de beaux accords. C’était vraiment une écriture de synthés qu’il a trouvée lui-même. C’était un éminent artiste avec notamment son travail sur Blade Runner. Je suis un immense fan du film et le son qu’il avait trouvé sur a participé à son atmosphère et a influencé des centaines de B.O. par la suite.

« Le carbone est l’un des constituants majeurs de notre environnement. C’est l’élément du siècle, on essaie de décarboner l’économie, mais c’est aussi dans notre organisme ».

On en vient à « Carbon ». Ton précédent album solo « H+ » (2018) traitait du transhumanisme, il est cette fois question de matière, est-ce qu’avoir des thématiques t’aide dans la composition ou c’est quelque chose qui vient après coup ?

Ca vient après coup. Quand on fait un album, on est dans un certain mood, on est constamment préoccupé et en recherche musicalement. On met beaucoup de temps à trouver le nom, le thème ou le concept qu’on va donner au disque. Un album est un recueil de morceaux et il est fini quand on le baptise. C’est un peu comme avec les humains, tu réalises que tu as eu un enfant quand tu lui donnes un prénom et que tu peux l’appeler par son prénom. D’ailleurs, parfois les parents n’arrivent pas à trouver de prénom à leur enfant pendant la grossesse et au moment de la naissance ça devient une évidence. C’est un peu la même chose pour un album. Le nom « Carbon » est surtout venu de la pochette qui a été réalisée par A4. Ils avaient à l’esprit cette forme noire qui collait super bien avec le carbone qui est noir et profond. Je voulais une matière forte et un mot charismatique. Le carbone est l’un des constituants majeurs de notre environnement. C’est l’élément du siècle, on essaie de décarboner l’économie, mais c’est aussi dans notre organisme. Associé à l’hydrogène, c’est dans notre structure moléculaire, c’est l’âme qui habite notre corps.

Ton disque solo précédent « H+ » était très pop, « Carbon » est assez différent, plus instrumental notamment au début, c’était un besoin chez toi notamment par rapport à ce que tu as pu faire avec Fitoussi dernièrement ?

Le travail avec Jonathan pour « Mirages » m’a clairement beaucoup apporté pour « Carbon ». Notamment dans l’approche assez ambient qu’on avait pu élaborer sur « Mirages », j’avais vraiment envie d’aller plus vers de l’instrumental et de la recherche. Cette manière différente d’approcher la musique amène le côté assez expérimental de l’album mais, attention, il y a aussi des chansons.

Dans ce disque, j’ai l’impression que tu t’es dit que tu voulais faire ce que tu sais faire : une belle musique, soignée, bien produite, est-ce qu’il y avait de ça aussi ?

Je fais les choses à mon goût et je veux toujours aller jusqu’au bout d’un morceau. Naturellement, je reviens toujours à une musique assez esthétique. Malgré tout, j’ai voulu faire quelque chose de profond et assez différent de ce que je fais d’habitude avec notamment un gros travail de production au niveau du son et du mix. Il existe d’ailleurs un mix en Dolby Atmos disponible uniquement sur Apple Music.

Il y a aussi pas mal d’obsessions qui ressortent dans les paroles et dans les titres, que ce soit l’espace, les aliens, Los Angeles, le Japon. D’où ça vient tout ça ?

C’est ma vie ! Et notamment Los Angeles où j’ai passé beaucoup de temps. La chanson qui parle de L.A. (Sex UFO) est en fait un amalgame. En 1998, un OVNI géant était apparu dans le ciel de Phoenix et j’ai fait une sorte de transfert à L.A. avec un immense alien et un aspect assez érotique en y parlant des films pornos…

Il y a toujours eu ce truc avec l’espace et les robots depuis vos débuts avec Air…

Oui mais cette fois on est dans l’infiniment petit avec le carbone qui pourrait ressembler à une galaxie d’électrons qui tournent autour des protons. Je pense qu’on peut faire un amalgame entre l’extrêmement petit et l’immensité de la galaxie.

« L’idée de base c’était un morceau qu’on écoute sur l’autoroute ou dans un train, avec forcément aussi du Kraftwerk quelque part ».

Le premier single Corporate Sunset a un côté très Neu ! dans sa rythmique tout en conservant un vrai aspect pop …

Complètement, il y avait l’idée d’avoir un continuum avec la batterie qui t’emmène dans un road trip. L’idée de base c’était un morceau qu’on écoute sur l’autoroute ou dans un train, avec forcément aussi du Kraftwerk quelque part.

Dans le dossier de presse, tu parles pour ce titre des gens qui vénèrent  les grandes marques. Ca m’a fait penser notamment aux grands noms de la tech qui pouvaient être synonymes de cool il y a 20 ans mais qui sont aujourd’hui devenus le pire du capitalisme tout en étant toujours aussi vénérés par les gens…

C’est une forme de capitalisme qu’on peut critiquer mais quand on écrit des chansons on ne pense pas « j’aime ça ou je n’aime pas ça », c’est parfois aussi juste un constat. Que ce soit aux Etats-Unis comme en France, notre politique est très influencée par notre économie. Les lobbys existent partout et ces corporations usent de tout leur poids pour manipuler le sort de l’humain, c’est notre drame. La politique est économique. Elle n’est pas là pour servir les gens mais pour faire plaisir aux marchés et à la finance. Des milliards sont donnés et ce qu’ils en font, c’est construire des missiles sol-air pour nous les envoyer sur la gueule. Il y a peut-être trop de complaisance mais, à côté de ça, on peut avoir de l’espoir : que les états légifèrent et cadrent tout ça pour amener à limiter la concentration de pouvoirs de ces corporations. Et d’imaginer un monde où les milliards amènent des services et rendent la vie beaucoup plus facile.

Il y a pas mal de synthés analogiques ou modulaires notamment sur le titre Spark, tu as utilisé ce type de matériels sur « Carbon » ?

J’ai plutôt utilisé des synthés semi-modulaires comme le ARP 2600 qui se retrouve d’ailleurs sur Spark. Il y a effectivement pas mal de synthés qui sonnent fat mais il y aussi beaucoup d’acoustique, que ce soit au niveau des batteries ou des nappes de vibraphones, de marimbas ou de guitares comme sur Corporate Sunset. Il y a beaucoup d’instruments différents.

« C’est un peu comme si Air était encore en évolution à travers moi ».

Tu expliquais à une époque t’astreindre à jouer deux heures de piano tous les matins. Tu continues à le faire ?

Je le fais toujours même si parfois je loupe ces deux heures. J’essaye de jouer du piano le matin pour stimuler mon esprit afin de pouvoir sortir des choses potables l’après-midi. Mon inspiration vient beaucoup de la musique classique et j’ai besoin d’avoir un travail hygiénique en écoutant et en comprenant la musique des autres grâce à l’interprétation. Ca me rend plus perspicace et plus fonctionnel. Je deviens plus compositeur et moins producteur.

Sur les titres les plus pop du disque, que ce soit le vocoder de Space, la ritournelle de Shogun ou la pop de Zombie Park, on sent quand même une touche Air non ?

Je comprends grave que ça ressemble à du Air, car Air c’est un peu moi aussi. Je n’y peux rien ! Plus sérieusement, quand j’écris des morceaux plus conventionnels ou classiques, il y a inévitablement des harmonies que l’on reconnait. Une patte Air qui est immédiatement identifiable. C’est un peu comme si Air était encore en évolution à travers moi. La part de Air qui est en moi est toujours en évolution donc le groupe est toujours en évolution. D’ailleurs si un jour on se reforme, on aura changé et évolué.

Le disque paraît articulé autour d’un début assez instrumental et rythmé, un milieu pop et une fin atmosphérique, c’était voulu ?

Oui, je ne voulais pas commencer par des morceaux pop car je souhaitais que ça se rapproche de la pochette avec quelque chose d’assez expérimental. Puis pour ne pas lasser les gens, il fallait ensuite des chansons et des voix avec un tempo différent. Traditionnellement, je mets toujours des morceaux assez atmosphériques à la fin des disques.

« Je ne veux pas paraître complotiste mais je pense qu’on nous a caché des choses et l’avenir nous montrera que des décisions ont été prises un peu trop rapidement ».

La fin de l’album effectivement assez atmosphérique peut rappeler l’ambient japonais, en plein revival actuellement…

J’écoute souvent de la musique japonaise, j’aime beaucoup Ryuichi Sakamoto. Ca vient aussi beaucoup de la culture du zen. J’ai parfois des gammes assez pentatoniques qui donnent un côté asiatique. Il y a un côté lâcher prise et musique douce qu’on retrouve souvent dans la musique japonaise. La musique ambient vit de belles heures actuellement. Probablement parce que ça correspond à une tranche de la population qui ne retrouve pas d’affinités dans la musique urbaine. Des gens qui aiment aussi la musique évolutive et électronique. Beaucoup de personnes qui ont commencé par la techno ou l’électro ont besoin de se détendre et kiffent cette musique dans le son stéréo de leur casque.

A plein de niveaux, on vit une époque charnière actuellement. Comment le vis un artiste ?  

On est dans un basculement de la société et on se demande si c’est vers quelque chose de meilleur. Ce qui m’a intéressé dans le confinement, c’est qu’on a vu une démocratie assez libérale se transformer parfois en dictature. Ca a été un choc pour moi. Je ne veux pas paraître complotiste mais je pense qu’on nous a  caché des choses et l’avenir nous montrera que des décisions ont été prises un peu trop rapidement. Surtout concernant les décisions liberticides qui m’ont paru assez traumatisantes. On est tous un peu alertés par ça et très méfiants face aux hommes politiques technocrates qui semblent complètement détachés de la réalité sociale.

Souvent, les périodes de crise donnent de bonne musique…

Dans ces périodes, ce qui est établi tombe. Ca ne suit plus économiquement et ça génère une vague créatrice de gens qui ne font pas de l’art pour de l’argent mais pour l’art en lui-même. Ca renforce les créatifs.

Tu as connu la fin de l’âge d’or de la musique avec Air, comment vis-tu cette époque du streaming, des NFT, et des artistes qui galèrent ?

Je pense plutôt qu’on est au début d’un nouvel âge d’or. Le streaming a aussi des aspects positifs qui, je pense, vont s’améliorer. Il deviendra de plus en plus natif avec de plus en plus d’abonnements et d’écoutes. Et peut-être que les artistes vont aussi finir par gagner leurs combats pour avoir de meilleurs revenus issus du streaming. Les plateformes ne changeront pas les lois du marché. Les grands écraseront toujours les petits, les grosses maisons de disque écraseront toujours les petites et les gros artistes écraseront les petits. Il y a toujours les mêmes problèmes. Dans un festival, la tête d’affiche qui est un produit d’appel prend tout l’argent et ça diminue très vite pour les autres. A l’image de la société, c’est le libéralisme qui s’impose et on aura du mal à le changer. Mais le streaming donne quand même de la liberté aux gens. En faisant de la musique dans sa chambre on peut atteindre le monde entier ce qui est quand même formidable.

Le rap s’est totalement emparé de la pop sur les plateformes, tu écoutes encore des nouveautés ?

J’ai toujours écouté du rap. Mes enfants me font parfois découvrir de nouveaux albums. J’écoute Frank Ocean ou Kendrick Lamar et The Weeknd. Et Oneohtrix Point Never qui n’est pas si vieux !

Jean-Benoît Dunckel // Carbon // Prototyp Recording/Bigwax

 

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