Longtemps autoproclamé artiste sans œuvres, l’emblème du Paris à poches trouées a traversé les années 2000 en imposant un style (une casquette, une barbe, un sac Franprix), un mode de vie (le RSA) et une novlangue pour bras cassés (le Syndicat Du Hype). Mais tout ça, c’était avant. Avec son premier disque, l’artiste désormais avec œuvre enterre les fantasmes d’une blank génération qui pensait pouvoir s’en sortir sans rien faire en surfant simplement sur la vague.

pochette_2000_rectoPour nos lecteurs ne vivant pas dans la Capitale, il faudrait d’abord remonter dans le temps. C’était en septembre 2003, Théolier faisait la couverture du magazine Technikart où, encore rasé de près, il incarnait par sa superbe la génération des crevards, bande de types semi-mondains n’ayant pas connu les années Palace et qui, malgré la profondeur de leur découvert bancaire, voulaient trinquer avec les branchés en forçant les barrages, les files d’attente et tout ce qui pouvait les séparer de la notoriété acquise au prix d’un certain effort. Le gatecrash – l’art de s’infiltrer partout, surtout là où on n’est pas invité – était né et l’esprit de Pacadis, enterré depuis déjà bien longtemps, pouvait bien supporter cette poussière d’étoile contrariée.
Tout au long des années 2000, le concept eut quelque chose de séduisant. On vit naitre une génération de gens parfois doués et parfois pas qui, en dépit de cette incapacité à s’élever dans les sphères, parvenait néanmoins à s’imposer partout. En bon gourou, Théolier devint naturellement le chef de file d’une clique qui s’échangeait les bons plans sur un réseau parallèle réunis par l’intermédiaire d’une liste d’abonnés nommée le SDH. Encore une fois, cette catégorie de gens qu’on appelle avec mépris les provinciaux aura bien du mal à comprendre de quoi il s’agit, et combien cet épiphénomène parisien peinerait à être adapté dans les petites bourgades françaises, là où tout est finalement plus simple, là où suffit de prendre sa bagnole et téléphoner à deux amis pour river son cul dans le seul lieu potable de cette ville merdique qu’on cherche à fuir sans jamais trouver la force de le faire.

Crevards in France

Voilà dix ans presque jour pour jour, Thierry Théolier faisait donc la Une d’un magazine dit « parisien », sans que cela ne le rende ni plus riche, ni plus talentueux. Le numéro lui permit en revanche de capitaliser sur cette image de cheval de Troie niquant le système de l’intérieur, à la fois Guy Debord et Guy Lux, barde du rien et brasseur de vent. Au fil des ans, on vit pulluler quelques pastiches pour qui le nightclubbing se résumait à boire comme un trou en étant grossier, des gens de faible consistance pour qui les fêtes parisiennes se résumait à porter des vêtements d’enfant de douze ans en tentant désespérément d’en paraître vingt de plus ; en un mot comme en cent, cette nuit là sentait le sapin.
Comme aucune jeunesse n’est éternelle, cette génération commença à faire rimer nuit blanche et contingences. Certains commencèrent à laisser leur magazine déraper en versant dans le publirédactionnel dégueulasse et les starlettes en couverture pour compenser la perte des plus lecteurs – mais après tout ils avaient le même âge que la rédaction, d’autres pensèrent qu’on pouvait payer ses factures en devenant Dj, les autres enfin firent des enfants en se contentant d’errer sur Facebook à la recherche des copains d’avant ; mais n’allez pas croire qu’on juge ces travestissements car c’est somme toute dans l’ordre des choses, on n’a vingt ans qu’une fois. L’ère des crevards parisiens était terminée et Théolier, mystérieusement disparu de la vie réelle, donnait des signes de vie depuis la lointaine Palavas où il était tombé amoureux. Toutes les mauvaises choses ont une fin.

ThierryAprès avoir longtemps – c’est long dix ans – surfé entre les mirages de l’anonymat et l’envie d’être reconnu au delà des portes du périph’, le chantre du bordel finit par faire, comme tous les gens de sa génération, des concessions. On serait bien mal avisé de le juger sur ce point ; d’une part parce que « TH » reste attachant, dans ses paradoxes, ses contradictions, la capacité qu’il a de s’accaparer tous les mouvements émergents et les artistes en vogue pour recracher le tout dans cette langue qu’est la sienne, mélange d’anglicisme et de néologismes Skyblog, de revendications et d’insultes à destination des hipsters dont il est pourtant devenu l’un des membres à l’insu de son plein gré.
Dans le merveilleux monde de la contre-culture, tout n’est noir ou blanc et chacun navigue en eaux plus ou moins troubles. C’est ce que pointe avec une certaine lucidité le morceau Terminus des minus qui raconte, sur des programmations man-machine blip blip de Human Koala, l’impasse dans laquelle s’est foutue toute la génération des yuppies qu’on a vu fleurir tout au long de la dernière décennie. Après les concessions silencieuses, les échecs de prise de la pastille pour de fausses révolutions, tout le monde descend. Mais Théolier, en bon indic, ne balance pas. Aucun nom, pas de name dropping : peur de se fermer des portes ? Un comble, pour le créateur du gatecrash. Pourtant les cibles ne manquaient pas. Il y a ceux qui trouvent malin de cracher sur Beigbeder en trainant au Café de Flore, ceux qui moquent la réussite de nos Starsky et Hutch de la nuit, Lionel et André, en quémandant un verre gratuit au Baron ; les autres qui rallongent l’espérance de vie du cool au fur et à mesure qu’ils approchent de la quarantaine et ceux qui pensent détruire le système de l’intérieur alors qu’ils en ont toujours fait parti. Lui est au carrefour, agent de la circulation agitant les bras pour animer feux verts et feux rouges ; porte parole d’une génération qui n’a rien à dire, héros sans mégaphone ni super pouvoir.

Sucker n’est pas tromper

« 2000 What The Fuck », nom du premier album que Théolier s’est donné pour mission d’accoucher, sonne de fait un peu creux. Vendu comme un produit cyberpunk et techno-critique à base de spoken word répétant à l’infini des mots chers au barbu (sucker, sucker, sucker, sucker, sucker, ad lib), c’est en vérité un essai naïf fait de toc over et de tics divers où le rebelle rangé des voitures dénonce à tout va la compromission de ses amis des 2000’s tout en avançant une revue de presse des plus élogieuses. Florilège :

« Les compositions ne suivent aucune règle de bienséance de l’electro « à la mode » tant la production – totalement organique – transfigure à chaque seconde l’écologie de ses boucles.. » Cyril Lener (Chronic’art)

« En écoutant Corporate Prayer, j’ai songé à un Houellebecq sous cocaïne, à un Philippe Katherine doté d’une once d’humour (…). Mais naturellement, c’est encore mieux. » Pierre Mikaïloff écrivain et journaliste.

« Sorte de Allen Ginsberg français qui enregistre des mantras d’amour et de haine pour une époque qui en manque. Les 20-tenaires ont donc leur gourou et les plus de 40 ans, leur piqure de rappel spirituel. Enjoy. » Laurence Rémila (Technikart).

« Cette réussite que Thierry Théolier prie de ne jamais atteindre, lui gourou, irréductible barbu face aux faux-semblants. » Pierig Leray (Schnock)

13247_vignette_soireeSi l’écoute du disque n’est pas désagréable, on peut tout de même s’étonner de trouver dans la liste des journalistes ayant encensé le disque bon nombre d’amis du Théolier, de Schnok (Pierig Leray, ex membre de Gonzaï, est un ami proche du TH) à Technikart où le punk possède une ardoise aussi longue que les piges impayées. Lire la revue de presse donne l’impression de lire le script de Petits arrangements entre amis, c’est le cénacle parisien qui s’auto-congratule, le petit village global qui s’extasie de l’artiste local devant les yeux médusés du Français de l’extra-périphérique qui ne pige que dalle à cette vague de louanges pour un disque qu’on ne trouvera pas chez Leclerc. Jusque là, rien de grave.
Sentiment de malaise par contre, en écoutant les paroles du « tube » de ce disque anti-système, avec Corporate prayer, titre qui dénonce depuis plusieurs semaines déjà l’entrisme qui phagocyte le milieu parisien. Extraits : « Faites que je ne réussisse pas / Et que je ne finisse pas dans GQ [….] Faites que je n’écrive pas dans Libérafion / Faites que je ne réussisse pas / Et que je reste fidèle à moi même ». On touche ici au sublime, climax du paradoxe théolien quand le chanteur-parleur décide de s’attaquer tel un Zola à casquette retourné à cette presse parisienne à l’agonie, dévorée par la coke jusqu’aux sinus (c’est un autre terminus) et animée par une vingtaine de super pigistes cachetonnant partout et occupant l’espace médiatique sans savoir pourtant réciter l’alphabet d’une seule traite. On pouffe à l’écoute des paroles, on s’étonne que le cheval de Troie – qui dispose d’une tribune mensuelle à Technikart, billet d’humeur à la fois consensuel et somme toute dispensable – aie le culot de scier la branche sur laquelle il tient audience. C’est la fable de maitre Corbeau 2.0, le procès moraliste d’une palanquée d’opportunistes servi par celui qui incarne mieux que personne l’esthétique de la loose et des retournements de veste, fussent-ils doublé de vison. Passer le pas de la création après avoir fait carrière en se revendiquant de Jean-Yves Jouannais demande un certain courage, c’est notable, mais le disque de Thierry Théolier a l’allure d’un disque d’enterrement ; celui de sa génération et toutes les personnes précitées désormais inquiètes, à l’approche de la cinquantaine, de n’avoir pas encore donné un sens à leurs vies. Que retiendra-t-on d’eux ? Rien. Ont-ils fait mieux que leurs ainés, de Beigbeder à Wizman ? En bien des points, c’est encore pire. « J’étais le parasite, et son propre moyen d’extinction » gueule Théolier sur Bug (de l’an 2000 ?). Une prophétie qui annonce un silence : quand le cheval de Troie ressemble à tous les autres, il faut l’abattre.

Thierry Théolier // LP 2000 What The Fuck // Nukod
http://nukod.bandcamp.com/

24 commentaires

  1. cool mais la presse élogieuse, c’est les copains….
    c’est comme dans un vote concernant un individu dans un parti, la famille ou les amis votent pas….
    mais encouragements sincères bien sûr
    et encore mille merci gonzai pour les concerts de vendredi: sidéral!

  2. Vu de province, où entrisme et suivisme n’ont pas de sens, ça fait toujours marrer l’idiocratie parisienne. Mais on nous le rends bien : je viens de mater le début de palavas…

  3. « Cette catégorie de gens qu’on appelle avec mépris les provinciaux aura bien du mal à comprendre de quoi il s’agit, et combien cet épiphénomène parisien peinerait à être adapté dans les petites bourgades françaises, là où tout est finalement plus simple, là où suffit de prendre sa bagnole et téléphoner à deux amis pour river son cul dans le seul lieu potable de cette ville merdique qu’on cherche à fuir sans jamais trouver la force de le faire ». Pouvez-vous préciser votre réflexion? En conséquence de quoi, nous pourrons engager une conversation au sujet des « petites bourgades françaises » et celles et ceux qui pour y vivre ne comprendraient pas de quoi il s’agit. D’avance merci.

    1. Je vous propose de jeter un oeil au village d’où je viens : http://www.saintsaturnin.com/
      Il me semble que ça se passe de tout commentaire, sur le concept de « petites bourgades françaises ». On peut malgré tout engager un débat sous forme de slides Powerpoint sur « la ruralité hexagonale, enjeux et perspectives d’une entrée dans le 21ième siècle à l’heure de la mondialisation », mais ça me semble manquer un peu de panache. Vous me direz.

      1. Trés bonne idée débat!
        Mais serait-possible d’avoir des polycopies issues des slides Powerpoint pour nos amis provinciaux uniquement munis de Minitel?
        D’avance, merci.

  4. Son « terminus des minus » me fait vaguement penser au « qu’est ce qu’on va faire de toi » d’Alister. Mais comme il me semble avoir aperçu Theolier dans la foule d’un concert d’Alister lui même boss de Schnock et ami de Technikart on reste dans un cercle vertueux.
    Concernant l’article j’imagine qu’il ne sera pas apprécie par tout le monde notamment a Technikart. J’en profite pour préciser que Gonzai a un grand avantage par rapport à Technikart : les abonnes du premiers reçoivent leur numéro en temps voulu.

  5. C’est bien ce que je pensais. J’avais donc bien lu entre les lignes. Bester, vous appréciez peu « les trous du cul du monde » où pour y être vous-même né ET vous y être fait chier en toute simplicité, vous ne voulez plus entendre parler de PowerPoint. Après… quelque chose me dit qu’en fait, on aurait mieux à faire que de se bouffer le nez entre nous. Suis pas un ex-panchounette et n’ai pas vocation et talent à écrire constamment de travers dans le sens d’un… « vous me faites tous chier à la fin » à la Frédéric Roux. Tout juste pas trop con, pas mongole, c’est déjà pas mal.

    1. Cher Patrick,

      en fait il peut y avoir des choses à lire entre les lignes mais certainement rien sur la province, il est vrai qu’elle m’angoisse, mais pour d’autres raisons (j’ai une sainte horreur du vide, du temps libre, du repos, c’est une quasi névrose et pour ça Paris c’est pas mal, faudra que j’en parle à mon médecin généraliste du reste). Il y a beaucoup d’amitié pour Théolier dans ce papier, mais aussi de grosses réserves sur son disque, et au delà de ça sur le petit milieu qui tourne sur lui-même (on parle de Paris là).

  6. Je t’aime Bester. Merci de t’être penché sur mon cas, mon parcours de « crevard » à PARIS – nous sommes tous les crevards d’une autre caste financière supérieure – et de parler de ma deuxième « œuvre » ou la troisième plus exactement. Si on considère que le SDH était une œuvre bien-sûr : immatérielle même, le label « artiste sans œuvres » indiquait cela dans un french paradoxe Jouannaisque. Comprendre sans « objets » à exposer dans une galerie… Le Syndicat Du Hype était exposé sur le « web 1.9 » (on va faire simple) et l’ « objet » était le flux entre les abonnés, bien avant, celui mou des suckers de Facebook. Il y avait donc mes potes early haters (« les casseurs2hype ») du SDH avec des spammeurs plutôt doués, quelques écrivains comme Chloé Delaume – on l’appelait « mémé » – et des prix littéraires Technikart comme Mathieu Diebler le Boss du feu Cercle Pan et Tristan Ranx. Ce Syndicat fictif s’inspirait ou faisait écho à « L’Esthétique Relationnelle » de Nicolas Bourriaud, esthétique connectée reloadée par mes soins façon Fight Club des « crevards 00′s » mais la médiasphère s’en fout car nous sommes en « 2000 What The Fuck » : La Modernité est étouffée par la Pop Culture aka la post-modernité mainstream2merde.

    Pour la deuxième « œuvre » c’est un livre : le « baise-sollers » CREVARD sorti en 2005 aux http://www.camerasanimales.com/livre04.html

    Ah oui, dernière chose : le fameux sac n’est pas un sac Franprix mais un sac ED. Beaucoup plus « loose »… « Seul le détail compte ».

  7. Salut. Je saisis un (petit) peu mieux le pourquoi du comment concernant Thierry Theolier. Cet article est purement et simplement destiné au parisiens (« là où ça s’passe », en quelques sortes) car effectivement, on ne trouvera son disque nulle part (pas chez Leclerc, nous dites vous…). Tout ceci m’évince franchement (en tant que provincial (cul-terreux inculte qu’il convient de mépriser quand on est parisien, tout ça, tout ça..)). ça me vexe pas, mais une question demeure: pourquoi suis-je abonné au FB du SDH, moi qui ne sais rien (qui n’ai jamais rien su !!) de la vie parisienne ??? eh bien c’est simplement que je fais partie de ceux qui en ont ras le cul qu’on leur dise quoi écouter, quoi lire, quoi dire, quoi faire pour exister un tant soit peu. Quand je dis autour de moi que j’aime pas Michael Jackson j’ai l’impression qu’on va m’arracher les couilles et les jeter aux chiens… par chance , il est mort, mais j’aime pas Lady Gaga non plus.
    La province, c’est le troupeau abreuvé de messages publicitaires. Pire: cette masse d’ADN inepte et répugnante n’attend que ça !!! Et elle jubile à l’idée de se procurer le dernier album de [rajouter le nom de « l’artiste » approprié], puisque la télé en a fait la promo ad nauseum (de Yannick Noah à Coldplay, de Rihana à Grégoire, PUTAIN !! et je parle que de « musique »). La partie de la populace qui sait lire s’est ruée sur « 50 nuances de Grey »: c’est à la mode, puisqu’on le dit partout !! Il faut l’avoir, donc. Mes couilles !!! La démarche de Théolier avec le Dude Manifesto me fait penser à celle de R STEVIE MOORE qui bricolait sa musique chez lui et expédiait par la poste les cassettes que ses fans lui avaient commandé. Je ne connais pas Th. Théolier, je ne lui lèche pas le cul mais j’éprouve du respect pour lui car il représente d’une certaine façon la masse hideuse, puante et sale, des « hors concours » (les Loosers avec un putain de L majuscule); et il fait ça en direct live du Saint des Saints: P.A.R.I.S. (là où ça s’passe, le coeur du merdier). Son oeuvre vaut bien + que toutes les saloperie que pourront sortir Shaka Ponk (ou toute autre connerie dispensable qu’on veut nous imposer sous couvert de « mode » ou de « talent »). Son oeuvre s’inquiète + de l’humain que de son portefeuille. Ce n’est que mon avis (de provincial qui n’y comprend rien). Et je pense que je vais pas tarder à acheter Crevard [baise-sollers]… Bon week-end !! »

  8. En fait cet article est complétement à côté de la plaque car il confonds l’artiste et l’oeuvre, bien qu’ils soient forcément liés. Faire le procès de l’artiste en se servant de son oeuvre est vraiment petit petit. Et faire le procès de l’oeuvre en se servant de la vie de l’artiste encore pire. L’un et l’autre existent par eux-mêmes. On peut exister en tant qu’artiste et faire de sa vie un particularisme original face à la médiocrité générale de la vie conditionnée qu’on nous propose. Tout en créeant une oeuvre intemporelle Critiquer le système tout en y adhérant par la force de la vie, l’un n’empêche pas l’autre. Au final Worster Lang passe à côté d’une critique des années 2000WTF parce qu’il est lui-même une victime des années WTF.

  9. Rétrospectivement, on s’est quand un peu chwya marré, dans ces vernissages policés et ces opérations portes ouvertes déguisées en gatecrash grandsoiresques. La fascination a séché dans les verres, tout est devenu absolument abstrait, douloureux contre-sens : c’est « relativement concret » qui va bien ; barbouillages anti-humains, transgressions post-youpala, articles de complaisance et ricanements nerveux, on n’a pas été foutus de se comporter en êtres humains, de préserver les codes, la grammaire, la mélodie et la forme, alors que le fond était atteint depuis longtemps (around 1850) plonge dans le « bassin » des Buttes Chaumont, tu vas comprendre. Vomis dans Libé (beuark) déteste ton amour, tu fredonnais? J’en suis fort aise, eh bien, scande, maintenant.
    C’est Paris, l’œuvre sans artistes. J’aime penser que j’ai essayé (nouvel album « Faux Frogs » 2016 : http://manyrecords.com/?album=21) mais bon, tout le monde aime penser.

    La probité/duditude de TH était déjà presque évidente/logique en 2002. Luv@touzes

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