Une paire de fois, Bester m’avait dit « tu devrais aller interviewer un des mecs des Frenchies, le mec habite à Avignon, ça te changera du papier glacé ». Depuis, je me suis souvenu que Patrick Eudeline m’avait confié que les Frenchies étaient le seul groupe à jouer du rock en France comme lui l’entendait en 1973. Me sont également revenues ces quelques vidéos sur le net où cinq freaks hurlaient un glam rock incendiaire devant un public tendance Open Market et « Je chante le rock électrique », soucieux de retrouver l’énergie incandescente des sixties plutôt que de se perdre en digressions progressives.
Finalement, je me suis décidé à rencontrer Michael Memmi, co-fondateur de ce band légendaire avec Jean Marie Poiré au micro. Un groupe qui a gagné sa place dans l’histoire de l’underground français au même titre que Jean-François Bizot et quelques autres, mais de manière nettement moins évidente. Et beaucoup moins médiatisée.
Le premier coup de téléphone, crucial, comme d’habitude si j’ose dire, se passe très bien. Bien sûr, je bafouille un peu, mais bon…
L’entretien est fixé, je me rends chez lui un dimanche de printemps, en fin d’après-midi. Il me sert un thé rouge d’Afrique du Sud et la discussion s’ouvre sur…la politique. Nous évoquons les trotskistes, il me demande comment se passent les revendications lycéennes et étudiantes (comme quoi, quand je décide de ne plus écrire là-dessus, j’y reviens tout de même), et je lui explique qu’il ne se passe rien d’excitant, que tous les jeunes désireux de s’engager sont instrumentalisés par les partis et les syndicats
Voici donc un entretien avec l’un de ceux « qui étaient là »: drogues, fringues, ambiances, stars et surtout musique… Rien n’a échappé à Michael Memmi, Jessica Lange et Faye Dunaway sont même passées dans son lit. Du Paris des sixties au Londres punk, voici ce que cet homme de cinquante-huit ans peut raconter à Louie Louis, même pas la vingtaine.
As-tu vécu l’année 1968 de près?
Oui j’étais à Paris, et ça m’a séduit parce qu’il y a eu une révolte qui s’est manifestée par de la violence dans la rue, résultat d’un refus de l’ordre bourgeois, de l’autorité et de l’école, mais j’avoue que ça m’est tombé dessus par hasard: un jour, on répétait à Saint Germain et on voit des mecs qui avaient notre look et notre âge en train de courir avec les flics derrière. On s’est donc mis à cavaler aussi pour éviter de se faire matraquer, et c’est comme ça qu’on a découvert qu’il se passait des choses, puisqu’on n’était pas du milieu étudiant. J’avais dix-sept ans et la politique ne m’intéressait pas, c’était plutôt la foule qui me passionnait. Alors j’ai pris une caméra 7mm qu’on m’avait prêtée et j’ai commencé à filmer les manifs’ sans avoir assisté à aucun meeting, aucune AG… Vivre ça, c’était important: être au coeur de l’action. Le but, c’était de faire table rase, c’était punk comme attitude. Avant l’heure.
C’est le problème aujourd’hui, les jeunes qui s’engagent dans une cause ne veulent pas vivre quelque chose d’excitant, ils préfèrent penser à quand ils seront comme leurs parents…
MM: Oui, mais à l’époque le problème ne se posait pas, on pensait qu’il n’y avait pas d’avenir, parce qu’on s’est tellement défoncé la gueule, avec toutes les drogues, qu’on ne pouvait pas penser à ça. Il y a eu une période en France où les gens, à la fin du repas, au lieu de fumer un pétard comme ça se fait maintenant, se faisaient des piqûres. C’était aussi une génération qui baisait énormément. J’ai l’impression que la vôtre baise moins, que vous vous bourrez la gueule toute la nuit et puis à cinq heures du matin vous vous faites la bise et repartez chacun de votre côté.
On parle également de libération sexuelle…
Oui oui, nous nous sommes tous pris la sexualité en pleine gueule. J’ai été changé à jamais dans ma relation aux gonzesses. J’avais à l’époque une petite amie dont j’étais très amoureux, je la traînais depuis l’âge de seize ans, nous étions tous les deux bien sages. Sauf que le changement était là, et je me suis retrouvé avec ma petite copine me demandant de la rejoindre au pieu avec sa meilleure amie; un autre soir, elle se faisait sauter par deux de mes meilleurs potes… On se posait des tas de questions: est-ce que la jalousie n’est pas une invention politique, bourgeoise pour te tenir dans le rang? On a expérimenté les choses pour répondre à nos interrogations, tout en pensant qu’on n’aurait jamais vingt-cinq ans, qu’on n’aurait jamais de gosses… Il y avait un certain nihilisme, mais il y avait de l’argent aussi, plus que maintenant, et ça permettait la rêverie. Pour moi qui ne suis pas vraiment allé à l’école, c’était vraiment la meilleure école de vie. Pourquoi vivre? Pourquoi est-on là? Que doit-on faire du monde? Est-ce une punition de vivre ou un privilège? Toutes ces questions on se les posait systématiquement. Idem au niveau politique, puisque c’est là qu’il y avait un vrai clivage droite/gauche, et il me semble que cette opposition existe toujours. Le mieux pour cela, c’est encore d’être artiste, car c’est un statut qui, mine de rien, te donne beaucoup de privilèges, mais pas au niveau de l’argent, plutôt au niveau liberté et puis par rapport à ce que les gens attendent et acceptent de toi, tu vois, ça donne un alibi: » j’ suis artiste. » T’es quand même payé pour ouvrir ta gueule, même si tu choisis de pas trop faire de bruit, ou de faire des concessions commerciales, ton métier c’est de t’exprimer.
Revenons-en à tes débuts dans la musique, tu as commencé dans les années 60?
Oui, on a monté un groupe vers 1963. Je connaissais un accord de guitare, puis j’ai rencontré un mec qui en connaissait deux, puis on rencontre Joe Lebb, futur Variations. Notre première chanson s’appelait LSD , par rapport aux Pretty Things. On a commencé à jouer dans toutes les boîtes pour mômes de Paris. On avait treize ans et on ne savait pas jouer, mais on se donnait à fond, on allait pas à l’école, on passait nos journées à répéter et à expérimenter les pharmacies de nos parents.
Comment aviez-vous accès à ce qui se passait en Angleterre?
Déjà il y avait des concerts, et puis on allait à Londres. Mais certains magasins à Paris vendaient de l’import, et piquer les 45 tours était quelque chose de très facile dont certains copains s’étaient fait une spécialité. Vers l’âge de seize ans, ce fut un choix pour nous que de se tenir au courant de tout ce qui se passait de nouveau, c’était devenu une vraie passion.
Ca me fait penser à la description que l’on fait de la bande du Drugstore… As-tu été en contact avec ces types?
Bien sûr. Nous on était la bande du Jockey, et les types du Drugstore étaient des copains, pour la plupart, mais ils étaient plus vieux et beaucoup plus friqués. Il y avait aussi la bande du Pub Renaud. Nous on était une vingtaine de gamins complètement fous, on buvait toute la nuit et on faisait plein de conneries. Il faut dire qu’on bénéficiait d’une certaine impunité, les flics étaient nuls. Tu sais, j’ai constaté l’énorme différence entre la France que j’ai quittée au début des années 80 et celle que j’ai retrouvée en 2005, entre le port du casque en moto, les radars, les permis à points etc… La France est devenue un pays fliqué.
Finalement, toi qui vivait ça depuis 1963, est-ce que 68 a changé beaucoup de choses dans ta vie?
Disons que 68 nous a donné une nouvelle vision des choses et de nouvelles possibilités. Par exemple, on a commencé à jouer dans les facs, dans les rues, et on a compris que la musique pouvait s’inscrire dans un mouvement révolutionnaire. Je pense que la musique est subversive et révolutionnaire selon le lieu où elle est jouée: si tu joues du punk dans un théâtre avec des sièges de velours rouge, ton punk rock devient de la guimauve, mais si tu joues Vivaldi sur la pelouse devant une usine et que les gens arrêtent de travailler pour venir écouter et pour flirter dans l’herbe, alors ta musique devient subversive. Je me souviens qu’en France il y a eu une grève très dure, la grève des Batignolles, Jacques Higelin était parti sur le piquet et a réussi à faire chanter toute une foule déprimée juste en tapant sur une table. Mais tout cela était tellement réprimé qu’on était obligé de rester forts et soudés, cela nous a évité de faire de la prison et de perdre notre matériel. Bref, on a commencé à faire de la musique différemment, et cela a continué pour certaines personnes. D’ailleurs, quand j’ai commencé à faire de la production de disques, je m’arrangeais pour qu’ils ne coûtent que cinq francs dans les Monoprix… Mais musicalement, l’après-soixante-huit n’a pas donné que du bon, et au mieux tu pouvais jouer avec Sylvie Vartan ou les Charlots, au pire, avec le groupe de Jean-Jacques Goldman…
Ce fut l’entrée dans les années 70… Et le rock commençait à s’intellectualiser, avec le prog, des choses moins spontanées, moins vives sont arrivées…
MM: Oui mais ça ne nous a jamais concerné. Nous on voulait provoquer, et on avait de l’énergie. Avec le groupe que l’on avait après 68, qui s’appelait 54, on a commencé à se servir des slogans étudiants comme base pour la musique, pour ensuite improviser par-dessus, et ça nous permettait de jouer dans les facs occupées, parce qu’on avait remarqué que les autres groupes qui y jouaient étaient couverts puis virés par les étudiants qui gueulaient les slogans.
Et comment les Frenchies se sont-ils formés?
Au début des années 70, je suis parti en Inde où j’ai appris à jouer des percussions traditionnelles à la fac pendant un an et demi. C’est là que j’ai retrouvé Valérie Lagrange, avec qui je sortais quelques mois avant. Elle revenait du tournage du film More, tourné en Nouvelle Guinée, dont Pink Floyd avait fait la musique. On s’est retrouvé à Bombay puis on est rentré en France, où j’ai rencontré Morgan qui allait être le guitariste des Frenchies. Il m’a dit: « je monte un groupe seulement si tu en es le bassiste ». Donc on a monté le groupe sans avoir les musiciens: on a eu des Harley, des flippers, des roadies et une belle maison dans laquelle on vivait tous, avec les roadies et des bikers, mais il nous manquait des types pour jouer. Finalement j’ai retrouvé mon vieux pote Jean-Jacques qui jouait de la guitare et qui était toujours partant pour faire de la musique, donc on avait deux guitaristes et un bassiste. Dans la cave de la maison, on avait monté un petit studio d’enregistrement, dans lequel on avait auditionné Olivier Legrand – le petit frère de Michel Legrand – à la batterie avec lequel ça n’a pas accroché. Un jour, un roadie me dit que deux types sont en train de s’enregistrer dans la cave, je descends pour écouter…le chanteur avait une voix complètement éraillée, parfaite pour accompagner notre côté un peu hard rock. C’était la voix de Jean-Marie Poiré. Finalement, Poiré a abandonné le cinéma pour rejoindre le groupe avec Olivier Legrand.
Vous viviez en communauté à cette époque?
Oui, en banlieue. On y a commis des tonnes de délits pour survivre, j’espère qu’il y a prescription. On a énormément travaillé, on répétait tous les jours. La maison était assez spectaculaire, cette manière de vivre a été pour beaucoup dans la signature du groupe chez Pathé-Marconi. Poiré et Legrand par contre n’habitaient pas avec nous, ils venaient tout le temps pour répéter. Mais ils avaient un univers à part, surtout Jean-Marie et sa Porsche jaune.
Les Frenchies sont aujourd’hui étiquetés glam rock, qu’en penses-tu?
Oh je ne m’en suis pas rendu compte. On était trois à être dans un trip motard, et moi je fais toujours de la moto. Beaucoup de bikers traînaient avec nous. Il y avait l’influence de toute cette ambiance, avec les bastons et tout. Mais comme je te disais, Olivier et Jean-Marie, eux, avaient une autre histoire.
Mais on vous a appelé les « Dolls français » tout de même…
Oui. Bryan Ferry, à l’époque de Roxy Music, avait déclaré aimer les Frenchies. Mais moi je suis passé à côté de ça car je ne faisais pas du tout attention aux paroles, je m’en foutais complètement, mais si ça m’avait intéressé, j’aurais compris que les textes de Jean-Marie retranscrivaient une certaine ambiance, avec pas mal d’histoires de sexe. Il n’y a que depuis très peu de temps que je me suis rendu compte que les textes avaient leur importance. Pour moi, l’important c’était le look, l’énergie, l’attitude du public et la vie d’un groupe de rock and roll. Il y avait un vrai symbolisme dans l’univers de Jean-Marie, à côté duquel je suis passé.
Vous avez bien ouvert pour les Dolls?
Pas que je me souvienne, mais je ne suis pas sûr, tu sais on s’en foutait, on nous disait de jouer, on y allait, sans se soucier de qui passait après nous, donc si on nous disait « faites l’Olympia » on le faisait sans réfléchir. En revanche, je me souviens avoir rencontré les New York Dolls quand ils sont venus à Paris. Je me souviens aussi qu’on a ouvert pour les Ramones et les Flamin’ Groovies. Mais bon, il y a des tas de choses que les journalistes me rappellent, parce que ce sont des événements qui rentrent dans l’histoire, mais moi, sur le coup, je ne faisais que les vivre. J’ai été un des derniers mecs à jouer avec Nico, pour le festival d’Orange, d’ailleurs Pacadis avait écrit un superbe article dans Libération sur ce concert. Bon, Nico, c’était une copine, c’était naturel que je joue avec elle, je ne savais pas que vingt ou trente ans après un mec à la radio me poserait une question au sujet de ce concert.
En parlant des Groovies, à cette époque, il y avait l’Open Market de Marc Zermati, je suppose que votre histoire et la sienne sont liées non?
MM: Ah oui, Zermati, c’était mon pote de toujours, même parallèlement aux Frenchies. Quand Jean-Marie Poiré a quitté le groupe et que Chrissie Hynde est devenue la chanteuse des Frenchies, on répétait dans les caves de l’Open Market. J’ai connu toute cette bande, j’allais souvent à Londres avec Marc. Pacadis a habité chez moi.
Comment l’album des Frenchies, Lola-Cola , a-t-il été acceuilli?
En fait, les Frenchies ont bénéficié de beaucoup de presse, tout le monde nous soutenait, Rock & Folk, Libération etc… Ils se battaient tous pour nous sans nous avoir écouté une seule fois. Donc à notre premier concert, le tout Paris était là, et notre manager nous a dit « si vous vous plantez ce soir, vous ne jouerez plus jamais », donc tu vois la pression… Finalement, on est devenu un groupe comme les autres, on tournait, ou répétait etc… Mais globalement, notre image a pris le dessus sur notre musique, tout le monde s’est emparé du groupe pour faire des analyses sociologiques parce qu’on était très lookés, on était unificateurs à la fois pour les rockers, les punks, les bikers, les homosexuels; mais il n’y a quasiment pas eu d’article qui parlait de notre musique. Puis faut dire qu’on a enregistré le disque en 24 heures, et qu’on n’a pas assisté au mixage final qui a été fait n’importe comment. Forcément, la version remasterisée est bien mieux.
C’était une époque où il était encore risqué de sortir un album de rock comme celui-ci…
Oui, on a bénéficié d’aucune promotion, la maison de disques n’a pas insisté pour nous vendre, parce que c’était plus simple pour eux de refourguer Aznavour dans les boutiques qu’un groupe inconnu qui chantait en anglais. Et puis les radios n’avaient droit qu’à un pourcentage réduit de chansons anglophones, donc une fois qu’ils avaient passé les Stones, y’avait plus de place pour les Frenchies.
Avec Chrissie Hynde, vous formez ensuite les Pretenders, tu peux m’en dire deux mots?
Oui, enfin, d’abord il y a eu le départ à Londres. On prenait beaucoup de drogues, et puis on voulait continuer de jouer de la musique, mais il y a eu un très grand désaccord entre Chrissie et moi parce qu’elle voulait jouer de la guitare. On cherchait de nouveaux musiciens mais le nom Frenchies nous appartenait toujours, on ne savait pas encore si on en changeait ou pas. C’était une grande époque à Londres, on y a rencontré Marianne Faithfull, je me suis battu au couteau avec Sid Vicious qui était vraiment un sale con, un mec qui ne valait rien, juste un masochiste mythomane. Donc, les Pretenders, oui j’ai participé au début de ce groupe, il y a eu quelques concerts, quelques photos et vidéos… mais un jour je me suis engueulé avec Chrissie, lui ai présenté un autre bassiste et me suis barré. A la base, je pensais que ce serait « Chrissie Hynde & The Pretenders » alors qu’elle voulait être un membre à part entière du groupe, un des mecs du groupe en gros. Donc je lui ai dit clairement: « t’es une fille, musicalement t’assure pas assez. » Mais elle insistait et elle a été très fière de me montrer qu’elle avait joué elle-même l’harmonica sur In the middle of the road, alors qu’elle avait copié note par note la partie que j’avais écrite. A cette époque j’ai fait pas mal de conneries, comme arrêter les Pretenders, mais j’ai aussi refusé de produire les Sex Pistols par exemple.
Ah?
Oui, il y avait un dîner chez ma copine et moi, avec Chrissie et puis la grand-mère de ma copine; Malcolm McLaren arrivait de Londres et s’est joint à nous pour dîner. Y’avait un Revox, il m’a fait écouter la première bande des Sex Pistols avec Johnny Rotten au chant, et il m’a alors demandé si je voulais les produire, puisqu’à l’époque j’avais monté des studios d’enregistrement en Bretagne-. Et là évidemment… j’ai refusé.
Pourquoi? Etait-ce mauvais à ce point là?
Complètement, j’ai dit que le jour où ils décideraient de jouer de la musique je voudrais peut-être les produire. J’étais musicien, et je voyais pas en quoi l’attitude punk pouvait te disculper de ne pas savoir te servir de ton instrument. Avec les Frenchies, on s’était appliqué, on avait donné le maximum. Mais eux, c’était des branleurs.
C’était quand même tout le truc de McLaren quand il a récupéré le punk; le fait que les Pistols ne savaient pas jouer, il en avait fait leur marque de fabrique.
C’est cela qui m’énervait profondément. OK pour l’attitude punk, le fait de n’avoir à dire qu’un hurlement, le fait de dire « vous avez pourri le monde, eh bien on va vous aider à le détruire complètement », c’est un truc que je soutiens, mais je pensais naïvement qu’on pouvait le mettre en musique de manière assez belle. Nous, on connaissait Malcolm McLaren parce qu’il tenait la seule boutique de Londres qui faisait la réplique exacte du jean’s 501 en cuir, sans coutures aux genoux. C’est là qu’on a connu Vivienne Westwood bien sûr, et puis le Bromley Contingent.
Crois-tu que le rock peut encore exister comme il a existé dans les années 60 et 70?
Oui oui, il s’agit d’une attitude, un mode de vie, et une manière de voir les choses. Les Frenchies, je te le dis en tant que témoin privilégié, étaient un groupe sincère, la vie de chaque membre était centrée sur le groupe, tout notre argent était dans un coffre-fort. On était une vraie bande.
Je ne suis pas sûr que cela puisse encore exister, aujourd’hui tout cela est galvaudé…
Oui, mais ce n’est pas parce que les autres ont été malhonnêtes que tu dois l’être aussi.
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Ecouter Lola Cola des Frenchies
4 commentaires
Je confirme , tout ce que dit Mickael est vrai, merci