« La mode, c’est ce qui se démode » disait Cocteau. Des zazous aux hipsters, il en va de même pour les branchés, un concept typiquement français dont la durée de vie est souvent égale à celle d’un papillon, et dont la porte est souvent fermée au commun des mortels. Un homme, un seul, aura réussi à traverser les époques sur cinq décennies en restant le grand patron d’un club dont il n’a jamais voulu les clefs : Serge Kruger, légende de l’underground parisien dont l’histoire retiendra qu’il fut successivement le compagnon de déroute d’autres marginaux comme Yves Adrien, Alain Pacadis, Fabrice Emaer, Edwige, les New York Dolls et tant d’autres qu’il faudrait au moins 20 minutes pour lister toutes les étoiles défilantes de cette vie hors-normes en dehors des sentiers, mais très cloutés. La voici.

A 80 ans, celui qui abhorre le terme de « Parrain » se raconte pour Gonzaï dans les grandes largeurs dans une vidéo aux airs de film. Et soudain, du Palace au Moloko en passant par les Halles, c’est un Paris mythique qui reprend forme, comme une bougie qu’on rallumerait à la flamme d’un Zippo.

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