Une absence totale de contenu, des répliques cultes («Oh Jerry, j’admire les hommes qui en savent autant sur si peu») et des scénarios aussi bien ficelés qu’un gigot d’agneau, Seinfeld est une mise en abyme permanente où ses acteurs deviennent héros du quotidien. Pas d’artifice, juste de la répartie. Le célèbre humour juif surement.
Plus encore que Jerry Seinfeld, personnage incontournable de la série, il y a Kramer. La pièce angulaire de Seinfeld, le voisin fou qui a sut donner un nouveau sens à l’ouverture des portes, un freak décérébré très gonzo justement, évoquant de loin l’Hunter S. Thompson de Las Vegas Parano. Entre Tex Avery et la Mescaline pure, Kramer reste mon idole humaine indémodable.
13 commentaires
Très bon article, kramer sans quoi seinfeld ne serai pas seinfeld.