On ne va pas paraphraser la vidéo ci-dessus, mais force est de constater qu’on a cassé le moule du Pere Ubu. Des mecs de cette trempe, le rock n’en a pas chié des dizaines. Quand on lui demande de se souvenir du succès de « Dub Housing », certainement le plus connu et rentable de ses disques sorti en 1978, David Thomas évoque spontanément cette anecdote d’un manager pas con l’invitant à refaire la même chose plusieurs fois d’affilée pour payer les divorces à venir, les vacances au Bahamas ou encore la future note du dentiste pour refaire tout le râtelier (coucou Iggy, encore). Sauf que, comme le dit le Saint Pere : « n’importe quel imbécile peut faire du pognon ». A la place, le vieux a simplement continué à sortir des disques, des bons et des moins bons, en envoyant valser dans les orties toute tentation de copié-collé. Un choix artistique loin des carriérismes forcenés menés par une partie de la concurrence, et qui explique certainement cette longévité. Alors oui, c’est sûr et comme disait David, on peut être héro pendant un jour. Ou l’on peut être David Thomas pour toute la vie.
Boxset vinyle Architecture Of Language 1979-1982 (comprenant ‘’New Picnic Time’’, ‘’The Art Of Walking’’ and ‘Song Of The Bailing Man’’) à paraître le 18 mars chez Fire Records.
Pere Ubu en tournée :
05 avril: Le Poste à Galène, Marseille
06 avril: Salle Jean Carmet, Le Mans
07 avril : Le Point Ephémère, Paris
2 commentaires
Vous citez Dub housing mais en fait vous parlez de The Modern Dance : le plus connu, celui que leur manager voulait voir répéter. Pere Ubu Chez Gonzaï : déjà, je vous trouvais excellent, là, la prochaine fois que je vous croise, je vous embrasse sur la bouche !
Il faut reconnaître que David Thomas parle bien de Dub Housing dans la video. Il vient encore de modifier l’histoire, son histoire. Il ne changera jamais. On ne lui demande pas non plus d’ailleurs.