Disparus dans les bacs à soldeurs quelques années après leurs sorties, ces disques s’échangent désormais entre amateurs avertis. Ils ont été le terreau fertile de très nombreux groupes. Ils émerveillent par leur talent si injustement oublié. Il est temps d’exhumer du fond du coffres à jouet les légendes underground du rock. Au tour de Marino et de son groupe, Mahogany Rush.

La California Jam 1978, seconde édition, est assurément l’un des pinacles de la carrière du guitariste Frank Marino. Canadien d’origine, lui et son trio Mahogany Rush se retrouvent à l’affiche de ce méga-festival. 350 000 spectateurs sont là, et l’affiche offre les groupes de rock américain les plus populaires de l’époque : Aerosmith, Heart, Ted Nugent, Foreigner, Santana. Quelques artistes étrangers sont également présents pour offrir un peu d’exotisme. Parmi eux, on trouve l’anglais Dave Mason, le français Jean-Michel Jarre qui vient de triompher avec l’album « Oxygène » en 1976, et donc, les canadiens de Mahogany Rush. Comble de la reconnaissance, le groupe aura l’honneur d’apparaître sur le double album live tiré du festival, avec deux morceaux, alors que Ted Nugent, sur le même label, CBS, n’aura pas cette chance, alors qu’il a atteint son pic de popularité.

A vrai dire, Frank Marino se fond physiquement plutôt bien avec les autres artistes à l’affiche. Il porte le cheveux long et raide, une moustache fournie, et porte un ensemble en satin mauve. Toutes les formations, hormis Nugent, font encore dans la fanfreluche post-hippie : Heart, Foreigner… Le prog-rock, encore très populaire dans les stades américains, s’éteint doucement. Le punk n’a eu que fort peu d’impact sur la scène musicale US. Au contraire, alors que l’Europe plonge dans un minimalisme musicale avec le post-punk et la new-wave en 1978-1979, aux Etats-Unis, c’est le triomphe d’un rock mélodique plus ou moins dur : Fleetwood Mac, Journey, Boston, Foreigner, Heart, Blue Oyster Cult, Kiss, Aerosmith…

Interview:Frank Marino (Mahogany Rush,solo)

Frank Marino n’appartient absolument pas à cet univers. Né le 20 novembre 1954 à Montréal dans la province de Québec, il grandit dans une famille de cinq enfants. Les parents de Frank sont des gens attachés aux valeurs, notamment religieuses, point qu’il conservera toute sa vie. Le passage par un lycée militaire ne l’empêche pas d’être un gamin nord-américain de cette époque. Au milieu de la lutte contre la Guerre du Vietnam, il navigue dans l’ambiance hippie, écoute Jimi Hendrix, les Doors, les Beatles, et prend de l’acide.

En 1969, une de ces expériences tourne mal. Il fait un mauvais trip et finit à l’hôpital. Après avoir repris connaissance sans trop de mal, Frank reste en observation dans une salle d’attente. Dans un coin de la pièce, il aperçoit une guitare. Le cerveau encore fragile, craignant de replonger dans le trip, il décide de jouer pour s’occuper l’esprit. Ce sera le point de départ d’une légende qui lui collera aux semelles toute sa vie.

Les versions diffèrent selon les magazines : Jimi Hendrix lui aurait parlé pendant son trip et lui aurait ordonné de fonder un groupe pour poursuivre son œuvre.

Frank a commencé la guitare à seulement treize ans. Auparavant, il joua de la batterie, dès cinq ans, et devint d’ailleurs tambour dans la fanfare de son lycée. La guitare, c’est Jimi Hendrix qui l’a inspiré, comme beaucoup d’apprentis musiciens de l’époque. Hendrix est une tornade flamboyante, qui envoya au tapis toutes les autres stars du manche : Eric Clapton, Jeff Beck, Pete Townshend des Who…

De ce trip fatal, Marino ramène avec lui d’étranges bribes qui vont être à la source de son unique projet musical : Mahogany Rush. Le nom du groupe lui-même est une association de mots qui résuma la teneur même du trip selon Frank Marino : une tornade acajou.

Mahogany Rush Vintage Concert Photo Promo Print at Wolfgang's

En 1970, l’effectif historique de Mahogany Rush est constitué : Frank Marino à la guitare et au chant, Jim Ayoub à la batterie, et Paul Harwood à la basse. Frank a seize ans et devient musicien professionnel. D’entrée, Mahogany Rush ne perd pas de temps, et joue partout où il le peut, y compris aux Etats-Unis. L’album « Maxoom » sort en 1973 sur un tout petit label : 20th Century. Il accroche la 159ème place du Billboard US. Le disque est toutefois loin, très loin des standards sonores des meilleurs groupes, et de la qualité musicale réelle du trio. Produit par Marino lui-même, le son est nasillard. Les compositions sont assez ternes, du moins sur sa Face A. Mais déjà, ce qui frappe, c’est la dextérité du jeune guitariste, et surtout son étrange timbre, particulièrement hendrixien. La face B offre trois merveilleux morceaux qui annoncent la suite, brillante : All In Your Mind, Back On Home, et la coda acide The New Beginning. Le rock canadien frappe à la porte des USA depuis quelques années, notamment avec Neil Young et Joni Mitchell. De nouvelles formations n’hésitent pas à venir taquiner le public américain au début des années 70 : April Wine, Rush, Walter Rossi… Mahogany Rush fera partie de cette vague canadienne.

Maxoom : Mahogany Rush: Amazon.fr: Musique

En 1974, le trio publie le disque « Child Of The Novelty ». Cette fois, il est à la hauteur des attentes de Frank Marino, déjà maître de sa musique. La pochette, signée Ivan Schwartz, est le fruit des souvenirs hallucinés du trip initiatique. Il produit également ce second album, toujours sur 20th Century Records. Mais cette fois, le son a fait un bon de géant. Les chansons ont de l’ampleur, mais aussi une vraie patte créatrice. Avec « Child Of The Novelty », Mahogany Rush signe ses premiers classiques de scène, dont Look Outside et Talkin’Bout A Feelin’. Il convient de rappeler que Frank Marino vient d’avoir vingt ans.

Le disque monte généreusement dans les classements américains, s’assurant une 74ème place au Billboard. Dès lors, Marino fait l’objet de sollicitations de la part de la presse musicale. Tout à sa naïveté, il évoque son amour pour la musique d’Hendrix qui lui a donné envie de se mettre à la guitare, son mauvais trip, l’apparition du nom du groupe, cette guitare à laquelle il s’est accrochée pour ne pas reperdre la boule… Lorsqu’il lit les premiers articles, c’est la douche froide.

Il découvre qu’il est la réincarnation prétentieuse de Jimi Hendrix. Les versions diffèrent selon les magazines : Jimi Hendrix lui aurait parlé pendant son trip et lui aurait ordonné de fonder un groupe pour poursuivre son œuvre. Ou encore, à son réveil, il aurait pris une guitare, et aurait joué comme Hendrix. Bien d’autres légendes suivront, que Marino s’évertuera à démonter avec sincérité et modestie. Mais le mal était fait. Aussi, Mahogany Rush sera rangé au rayon des sous-Jimi Hendrix Experience.

Marino devient le symbole de la surenchère de l’époque : il faut deux roadies pour installer son dispositif de pédales.

Hendrix est mort en septembre 1970, et a laissé un vide immense. Jusqu’alors, le personnage de guitare-héros lui était dédié. Il était le Dieu acide de la six-corde, inaccessible, magicien de la Fender Stratocaster, référence absolue, statue de Pâques de l’instrument. Il fut une influence, mais aussi une malédiction. Car quiconque formait un trio guitare-basse-batterie en citant Hendrix devint aussitôt un ersatz du mythe Cherokee. Ils furent quelques-uns. Le plus fameux fut le britannique Robin Trower, qui avec son trio, sera l’un des plus fabuleux bluesmen électriques des années 1970, sa musique sombre et cancéreuse ayant une ampleur que même Hendrix n’atteignit jamais.

Frank Marino fera partie de ces seconds couteaux du rock international qui remplissent les salles, vendent honnêtement leurs albums, mais restent toujours dans la deuxième division. Preuve de son efficacité sur scène, il signe après l’album « Strange Universe » (#84 US) avec la major CBS. « Mahogany Rush IV » sort ainsi enfin avec une promotion à la hauteur. Le guitariste étant le centre d’intérêt principal du groupe, le trio devient Frank Marino And Mahogany Rush. Ce quatrième disque offrent deux excellents morceaux particulièrement bien captés : The Answer et Dragonfly.

Comme Robin Trower, Frank Marino va plus loin que le son de Jimi Hendrix. Il en offre son interprétation personnelle. Toutefois, il est impossible d’ignorer cette incroyable similitude sur le chant. Les fabuleuses illustrations de Ivan Schwartz laisse la place à l’heroic-fantasy des dessinateurs de CBS. Ainsi le veut l’époque. Il est évident que le psychédélisme flotte encore dans l’air. Avec Mahogany Rush, il s’accroche jusqu’à l’aube des années 1980.

Frank Marino poursuit son voyage sonore. « World Anthem » en 1977 souffre du virus « technique » de Marino. Désormais, le guitariste dispose d’un vrai budget pour faire de la musique. Il l’investit en matériel. La Fender Stratocaster a laissé la place à plusieurs Gibson SG, et surtout, une multitude de pédales d’effets. Marino devient le symbole de cette surenchère : il faut deux roadies pour installer son dispositif de pédales.

« Mahogany Rush IV » se classa 175ème du Billboard, « World Anthem » ne fit guère mieux que 184ème. L’idée d’un disque en direct fait alors son chemin pour permettre à Frank Marino de percer. Autrefois disque de second choix permettant de faire patienter les fans, le disque live fascine les majors depuis le succès de « Frampton Comes Alive ! » 1976. Le guitariste Peter Frampton mène alors une carrière solo en demi-teinte, ses albums studios peinant à se vendre. Son talent scénique lui permet toutefois de remplir les salles américaines. Le double live doit donc capitaliser sur ce réservoir potentiel de fans qui viennent aux concerts mais n’achètent pas les albums. « Frampton Comes Alive ! » se vendra à huit millions d’exemplaires. CBS pense que le schéma est similaire pour Frank Marino. Si le « Live » fait mieux que ses prédécesseurs avec une 129ème place, on est pourtant encore loin du carton.

Ce disque révèle néanmoins la véritable identité du trio. La subtilité musicale des versions en direct de The Answer et Dragonfly est absolument étourdissante. Seul à la guitare, solidement soutenu, Marino improvise avec brio. Le son est impeccable, tout comme ses phrasés qu’il crée sur l’instant. La poésie de sa musique se révèle totalement.

L’identité sonore crée avec l’album live va se poursuivre avec « Tales Of The Unexpected ». Marino continue d’explorer cette atmosphère mélancolique entre psychédélisme acide en fin de parcours (Grateful Dead, Jefferson Starship) et virtuosité de guitare ouvrant vers de nouveaux univers entre science-fiction et mélancolie. « Tales Of The Unexpected » n’efface pas le passé « hendrixien », bien au contraire. Marino reprend All Along The Watchtower. Tales Of The Unexpected est un hommage fascinant à Jimi Hendrix. La face B est une succession de nouveaux morceaux joués en direct. Ils sont directs, francs, rock et très … hendrixiens, comme Down, Down Down au parfum de Manic Depression. Frank Marino sait toutefois toujours transcender cette influence totalement assumée. « Tales Of The Unexpected » reste un de ses tous meilleurs albums.

Mahogany Rush poursuit son périple sans fin sur les routes nord-américaines. Marino a un défaut pour le petit monde rock US : il ne boit pas et ne se drogue pas. Son trip au LSD l’a vacciné, et il préfère travailler sa foi chrétienne. Mahogany Rush ne sera jamais un groupe de rock chrétien, car Marino ne sera jamais un obsédé de la foi. Elle sera toutefois un refuge lui évitant de plonger dans la spirale d’excès des festivals et tournées rock de la fin des années 1970. Marino devient donc un type un peu rabat-joie aux yeux du reste de la scène américaine, pas assez rock’n’roll en coulisses.

Le son évolue à la charnière 1979-1980. Il y eut le punk, mais aux Etats-Unis, le mouvement ne sera qu’un phénomène marginal. Alors que la Grande-Bretagne s’enthousiasme pour de petits groupes à la technique rudimentaire, les USA sont l’Eldorado des productions ultra-léchées : Fleetwood Mac, Eagles, Boston, Journey, Foreigner… Tous les groupes ayant du succès, ou cherchant à décrocher la timbale, se plient au son de l’époque. Beaucoup s’émasculent durant cette période : Molly Hatchet, Blue Oyster Cult, Bad Company, Blackfoot, UK…

Il reste quelques îlots de ferveur heavy-blues électrique. Robin Trower et son groupe sortent en 1980 le superbe Victims Of The Fury, une formidable tuerie hendrixienne. Les improvisations inspirées de Santana, et les étranges saveurs progressives ont disparu. Au même moment, la Grande-Bretagne connaît un immense mouvement de nouveaux groupes hard’n’heavy, avec des tendances parfois blues : la New Wave Of British Heavy-Metal.

Mahogany Rush | Discographie

Lorsqu’il faut faire les comptes en 1980, certains vieux briscards rejoignent l’affiche : Budgie, UFO, Judas Priest. Le Festival de Reading devient la marmite centrale de ce nouveau heavy-rock : Samson, Angel Witch, Iron Maiden, Saxon… Mais des as comme Trower et Marino y ont aussi leurs places. Le heavy-metal est partout. Frank Marino a bien compris le mouvement général.

Il renforce Mahogany Rush, toujours composé des fidèles Jim Ayoub à la batterie et Paul Harwood à la basse, avec le guitariste rythmique Vince Marino, son propre frère. « What’s Next » est publié en 1980, et dévoile un son plus dur. La pochette montre les membres du groupe en train de bricoler un rutilant dragster aux couleurs de Mahogany Rush. L’ère des costumes en satin et des effluves psychédéliques californiennes s’envole définitivement. C’est le retour du denim, du blouson de cuir, et des grosses cylindrées pour tailler la route au son du hard-rock rageur. Frank Marino troque ainsi son costume de scène en satin blanc ou pourpre pour un ensemble en cuir noir.

On ne peut toutefois parler de mutation complète. Il n’est pas question ici de courir après les jeunes gangs de heavy-metal anglais que sont Def Leppard, Iron Maiden ou Saxon. Mahogany Rush conserve son ADN heavy-blues hendrixien. La seconde guitare permet à Frank Marino de s’exprimer plus facilement à la guitare sans avoir recours à des pédales d’effet de séquençage pour maintenir la puissance rythmique. Vince Marino s’en occupe à merveille. « What’s Next » est une réussite totale, festival de guitares abrasives et de mélodies hard passionnantes. « Finish Line » en est un magnifique exemple, parmi d’autres, où Frank Marino fait preuve d’un lyrisme fou à la guitare. Autre preuve que ce nouvel album est le retour aux joies simples du rock’n’roll, la présence de deux reprises bien senties : Roadhouse Blues des Doors, et Mona de Bo Diddley.

Frank Marino et Mahogany Rush sont à l’affiche d’une tournée américaine nommée Rock’N’Roll Marathon les réunissant avec Humble Pie reformé autour de Steve Marriott, les as du hard-funk Mother’s Finest, et les proto-glam-rockeurs Angel. Humble Pie et Mahogany Rush alternent la tête d’affiche selon leur popularité sur le continent américain, « What’s Next » ayant atteint la 88ème place des classements américains, une de leurs meilleures ventes.

bol.com | Power Of Rock'N'Roll, Frank Marino | CD (album) | Muziek

« Power Of Rock’N’Roll » bat le fer tant qu’il est encore chaud. Publié en 1981, il reprend la même recette que son prédécesseur avec des morceaux bien hard comme Play My Music ou Runnin’ Wild, voir quasi-speed avec Ain’t Dead Yet. L’album est publié sous le seul nom de Frank Marino, malgré le fait que la formation soit en tous points identiques au disque précédent, ce qui occasionne quelques grincements de dents.

Jim Ayoub s’en va, et laisse sa place à Timm Biery. « Juggernaut » sort en 1982, et sera une ultime tentative pour Marino de percer les hauteurs des charts anglo-saxons. Quelques synthétiseurs font leur apparition sur l’excellent Strange Dream. Stories Of A Hero est un hommage émouvant à Jimi Hendrix et son œuvre, parfaitement assumé. « Juggernaut » est une véritable réussite, plus varié, parfait équilibre entre sonorités blues, hard-rock, mélodies psychédéliques et expérimentations modernes. Le disque fait l’objet d’une vaste tournée mondiale, qui passe abondamment par la Grande-Bretagne. La qualité de l’album et l’important travail de promotion sur scène n’y fera pourtant rien : « Juggernaut » reste coincé à la 185ème place des classements américains.

Avec l’arrivée de nouvelles formations heavy plus modernes comme Motley Crue, Metallica, ou Quiet Riot, les majors font le ménage dans leurs catalogues. CBS fait évidemment de même et ne renouvelle par son contrat avec Frank Marino. Déçu, écoeuré par le music-business, le guitariste prend ses distances. Sa carrière se poursuit en filigrane sur de petits labels canadiens : « Full Circle » en 1986, « Double Live » en 1988, « From The Hip » en 1990. Si la qualité est toujours là, Marino ne s’adresse désormais qu’à une base de fans chèrement acquise au cours de ces longues années de tournées. En 1990, il décide de se consacrer à son studio d’enregistrement, le Starbase Studio à Montréal. Il prend sa retraite de la scène, estimant que son heure est définitivement passée.

Frank Marino Retiring From Touring Due to Medical Condition

Ce sont pourtant les nouvelles technologies qui vont faire revivre sa carrière. Dialoguant directement avec les fans sur le site web consacré à Mahogany Rush, il découvre qu’ils sont plus d’un demi-million à venir régulièrement discuter et partager des souvenirs. Mahogany Rush reprend vie en 2000, et un nouveau disque, « Eye Of The Storm » voit le jour l’année suivante. Doté d’un line-up tout neuf, le groupe reprend la route essentiellement sur le continent américain. L’excellent « Real Live ! » de 2004 vient démontrer l’impeccable forme du groupe. Frank Marino y est magistral à la guitare. Sa voix a également fort peu vieillie, sans aucun doute préservée par une vie plus saine que ses camarades musiciens et par un repos long de dix années. Le guitariste tourne ensuite avec parcimonie, pour son plaisir. En 2019, il publie le DVD « Live At Agora Theatre », capté à l’Agora Theatre de Cleveland le 11 décembre 2010. Il va devenir l’ultime concert de Frank Marino.

Le 30 juin 2021, le guitariste annonce la fin de sa carrière de musicien à cause de problèmes de santé très handicapants et survenus brutalement. Frank Marino était en effet prévu à l’affiche de la Rock Legends Cruise IX en Floride avec Lita Ford, The Outlaws, Blue Oyster Cult, Styx et Zakk Sabbath. Il laisse derrière lui une fascinante discographie électrique qui a influencé des guitaristes comme Zakk Wylde ou Joe Bonnamassa. Son heavy-blues mérite une écoute attentive, débarrassée des invectives d’originalité ou de modernité. Il offre de fabuleux moments de rêverie électrique, comme peu ont su en offrir avec une telle régularité dans l’histoire du rock.

 

1 commentaire

  1. Je suis pas pro Benzema mais faut quand même reconnaître qu il a mis trois buts et Hendrix aucun ahah c’est pas grave mais ça fait plaisir ouille aille

    alleluia les amis !!!!

    Et votez eigties match Box b Line dis aster !!!! Arghhh

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