A quoi reconnaît-on un mauvais groupe ? A son mauvais batteur. Mais comment reconnaître un mauvais batteur : à son manque de variété rythmique ? A son absence de célérité dans les breaks ? A sa fusion totale avec les trois couillons qui s’écoutent jouer devant lui ? Que nenni, c’est aux caractéristiques anthropologiques, aux expressions physiques et aux looks que l’on devra se fier avant tout.

Le traumatisme est arrivé à l’adolescence. L’après-midi, le cul bien vissé sur le canapé d’un pote en province et sans trop savoir pourquoi, on se cognait de la VHS de concerts et des Taratata avec Nagui en costard jaune poussin. En attendant qu’un gros légume genre Lou Reed vienne pousser la chansonnette avec un mullet/marcel de circonstance, et malgré le sirotage des bières doublé d’un aller-retour pour s’enfumer dans le garage, on se faisait chier sec, tous vautrés sur le simili-cuir de chez Conforama. A cette période où l’on jactait comme de vrais beatlemaniaques, la psychose anecdotique et obsessionnelle rythmait nos discussions de presque pubères exaltés dont la pire insulte était « ouais t’es un peu un Pete Best ».
Amorphes devant l’écran, on ne manquait pas de verbes pour ces connards de slapeux, ces chanteurs permanentés en gilet de costard mauve et ces gratteux à la pointe de la guitare sans tête. Par dessus tout, les caméras de Puliccino étaient vite devenues un critère personnel pour repérer les musiciens de mauvais goût adeptes des «fins à la Taratata» (Le moment épique où chaque glandu du groupe s’échinait sur son instrument alors que ce Gérard de réalisateur nous faisait vomir en commutant comme un vieux moustachu sous coke). Au milieu de ce barnum sonore, filmé avec la désormais célèbre paluche qui permet de faire du close up de coloscopie, le batteur était roi. La vision de sa grimace au moment de l’ultime roulement, sa tête de technicos renversée de plaisir, tout cela représentait pour nous le mètre étalon fiable du potentiel merdique d’un groupe.
Dès lors, je n’ai eu de cesse de regarder ces hommes de l’ombre, et le décryptage de leurs manies hante désormais à jamais les concerts de ma vie. Petite revue subjective et non exhaustive des traits marquants des garçons et des filles du fond de la salle, bien cachés derrière leurs fûts de douze et leur grosse caisse de quarante six.

Première catégorie : la flamme du technicien inconnu.

D’abord le pire, le détail insupportable du petit vicieux que l’on ne repère pas d’emblée mais qui, une fois noté, gâche le concert. En la matière son levé de sourcil et le hochement de tête à chaque coup de caisse claire remporte haut la main la palme d’or.
Au panthéon de l’ignoble, il y a le malade du rack sur pilotis, de la double pédale de grosse caisse en titane avec chaine incassable. Le zinzin du tuning instrumental qui, avec sa cathédrale de cymbales chinoises, bouffe les trois quarts de la place allouée au groupe dans ce bar miteux où les petites copines vont pouvoir s’époumoner en vain. Rien qu’à voir son kit on sait déjà que ce soir, on va souffrir. Les plus atteints d’entre eux se trimballent avec un tabouret de ministre avec dossier et une collection d’une vingtaine de paires de baguettes.

Il y a aussi le vieux semi pro. Jadis il faisait le tour des MJC et des salles polyvalentes. Il a depuis décidé de rempiler à force de jouer seul dans sa cave qu’il a insonorisée lui même avec des boîtes à oeufs. Il a répondu à une annonce des petits jeunes et n’est pas contre un petit « acdessss » ou un « noir dezzzzz » pour se défouler le dimanche. Il ne capte pas trop le style mais peu importe. Motivé, il joue propre comme un has been et sort des phrases toutes faites du genre «  ça sonne pas mal, on remet ça la semaine prochaine ? ». Souvent, vous pouvez le voir se pointer en répèt’ avec un sac à dos de randonnée, et les plus dévergondés auront encore la trace d’une boucle d’oreille enlevée récemment sur les conseils de leur progéniture.

Le funky/prog/ jazz boy qui, avec dix ans de cours dans les pattes, en rajoute partout alors qu’on lui avait bien précisé que c’est du garage que l’on joue et pas du Zappa de 82 et que non, on ne la jouera pas en 6/8 juste pour lui faire plaisir. Enfin, on le repère facilement : il est le seul à ne pas être habillé dans le style du groupe, fait tourner ses baguettes entre les morceaux et tape des rythmes sur ses cuisses (seul Keith Moon est excusé).

Deuxième catégorie : le requin de la baguette.

Comme toujours dans ce monde darwinien de l’industrie musicale, il y a les élus un peu plus débrouillards que la moyenne qui sortent du bois en étant aussi bien à l’aise en maillets que sur balais, dans la variète cold wave que dans le blues à papa. Requins émérites, ils sont d’autant plus affligeants lorsqu’ils sont américains, obèses, avec des vestes en cuir sans manche, ou lorsqu’ils sont tatoués et portent la casquette à l’envers. En général ils produisent de grands gestes très impressionnants pour le néophyte et leur physique de bûcheron entraîne des coups de coudes émerveillés. Souvent ils vont de pair avec des bassistes du même acabit qui jouent fretless avec des cordes à filets plats, bien sûr.

Catégorie à part, les seconds batteurs/percus de stade semblent être en voie de disparition alors qu’il existe une vraie tradition du ridicule dans leurs simagrées incessantes…  Surtout lorsqu’ils jouent du tambourin (celui de Pink floyd sur la tournée de Division Bell reste un souvenir impérissable). Tous partagent un goût immodéré pour la grimace de satisfaction lorsqu’ils jouent, pour bien faire sentir que ça groove cool ou que bordel on est pas là pour déconner, c’est du gros velu ce soir.

Troisième catégorie : les étoiles de la cymbale

Le rototom d’or revient à l’évidence à tous ces batteurs stars arborant un casque pour les retours et le fameux clic (seul Keith Moon à la fin de sa vie est excusé) qui incarne les dégâts engendrés par le rock de stade. En la matière Phil Collins, son éternel sourire de dentiste, sa chemise blanche et sa batterie électronique sont à l’origine de nombreuses déviances qui vont malheureusement réapparaître sous peu dans le cadre d’un revival nostalgique et putassier (à bien y regarder, il ne reste plus que ça à revisiter). One more night mais please sans moi.

Du côté bourrin bas du front, Lars Ulrich de Metallica se pose là, avec sa tronche sortie de la RDA, le casque vissé sur ses cheveux graisseux même dans ses clips, et son bon gros solo affreux de quinze minutes en bonus. Sur la deuxième marche du podium, le batteur participatif que l’on retrouve très fréquemment dans le rock français. Affable, il demande au public de taper dans les mains en tapant ses baguettes avec un bon gros kick de grosse caisse. Dans ce sport de haute voltige Richard Kolinka s’est bien démarqué de la concurrence franchouillarde en levant un bras en l’air avant de taper sa caisse claire comme un sourd. N’est pas Téléphone qui veut…
Ces dernières années, ces batteurs au physique tranquille mais viril se font dépasser par cet affreux electro rock de festival et autres shuffle néo 80’s qui font aussi taper du pied les bovins réunis dans des champs tarifés. La relève est pourtant assurée avec le batteur des BB Brunes qui, en plus de jouer de la merde, porte le T-shirt aux manches retournés pour faire apparaître ses biceps. Mention spéciale aux physiques improbables du hard rock. De Nikko Mac Brain, cogneur fidèle d’Iron maiden au nez écrasé dont l’expression faciale résume assez bien ses limites intellectuelles, à Rick Allen, batteur à un bras de Def Leppard, qui symbolisent à eux seuls la lobotomie musicale de ce genre interdit par le tribunal de La Haye pour crime musical contre l’humanité.

Quatrième catégorie : les batteurs qui ressemblent à leur grosse caisse.

Ceux-là sont légion, ils sont partout, ils sont les envahisseurs du rythme banal. Du club au plus grand stade, ces taiseux vous filent le bourdon par la platitude de leur jeux. Souvent petit gros ou simplement d’un tempérament balourd, ils ont bénéficié de la sympathie de leurs camarades à la formation du groupe et prient le soir avec bobonne pour que le succès, même local, ne tarisse jamais. Ils portent des T-shirts simples ou des chemises a carreaux, et ferment leur gueule avant toute chose. Les moins fortunés admirent leurs congénères qui ont réussi à prendre le bon wagon et se faire sponsoriser par Pearl. Ils lisent secrètement Batteur Magazine de peur de se faire un peu chambrer par les copains qui se foutent de la technique et du matos. Ils sont ces milliers de frappeurs pop à la petite semaine dont seule une poignée décrocheront la cymbale. Ils sont aussi attachants qu’encombrants, ils sont la gangrène quotidienne des salles de répétitions, les artisans de la reprise désincarnée. Cette catégorie est la plus triste. Son symbole actuel pourrait être Will Champion, batteur de Coldplay, qui par sa non-présence intersidérale confère, et c’est un comble, une aura particulière à cette endive polie qu’est Chris Martin (mais tout autre batteur à la U2 ferait l’affaire).

Quatrième catégorie : la Moe Tucker de service

C’est le rapport entre la force brute supposée nécessaire et la grâce féminine, qui est censé faire recette. Si on peut clairement voir des femmes jeter avec style de magistrales gifles aux bourrins susnommés, on ne peut que soupirer devant ces Moe Tucker du dimanche qui tambourinent leurs fûts benoîtement en pensant que lo-fi is indie, toutes encouragées qu’elles sont par des barbus popeux libidineux plus excités par le balancement de leurs seins que par la qualité rythmique du rendu. Dans la majorité des cas, tout le groupe rêve secrètement de se taper la batteuse mais c’est le chanteur qui porte des lunettes à la Jarvis Cocker qui l’a emballée avec son discours téléramiste et son ukulélé. Dans ce domaine Meg White a tristement fait éclore une tripotée d’apprenties garageuses dont le sport favori est, allez savoir pourquoi, de frapper de toutes leurs forces sur le tom basse et la caisse claire sans oublier de mettre quelques coups de crash bien en retard pour faire genre.

Conclusion

On l’a vu, les batteurs sont des êtres protéiformes dont certains membres de cette communauté à l’idiome secret (vous avez déjà entendu deux batteurs parler de rythme ? Impression subite d’avoir à apprendre le suisse allemand) n’hésite pas à faire du chantage de mauvais goût pour la seule et unique raison qu’ils ne sont pas nombreux sur les rangs à pouvoir occuper le poste. Branleurs de cordes, unissez vous pour enfin pouvoir faire des solos gorgés de flanger sans que votre batteur ne vous coupe toutes les cinq secondes par un break inapproprié. J’entends déjà ricaner les formations qui ont la chance d’avoir un petit Bonham avec un cerveau à leurs côtés, ils ont bien raison les salauds : il est fondamental de faire taire les nuisibles de cet art qui pourtant sait être très fut-fut.

49 commentaires

  1. Je l’interroge sur la signification de cette phrase qui, à mon sens, ne veut rien dire : « la psychose anecdotique et obsessionnelle rythmait nos discussions de presque pubères exaltés ». Une psychose n’est ni anecdotique ni obsessionnelle (seule la névrose l’est) et quant à rythmer une discussion… J’attends de voir !

  2. euh je n’ai pas pas de deug psycho mais la psychose obsessionnelle existe vraiment non dr freud ?
    je te la fait plus courte et plus limpide si tu veux. En gros je fais partie de ces ados qui discutaient des heures durant de rock, d’anecdotes et en l’occurrence de Beatles de manière assez folle et au bout du compte assez aliénante

  3. Très drôle indeed!
    Moi je voudrais savoir ce qu’est « le fameux clic (seul Keith Moon à la fin de sa vie est excusé) qui incarne les dégâts engendrés par le rock de stade » siouplaît?
    Merci, poum tchak.

  4. le clic c’est comme un métronome numérique qui te permet de rester bien sur la base de la pulsation que tu as choisi pour le morceau par ex 120 à la noire. A mon humble avis ça a pour effet désastreux d’ôter pas mal la spontanéité d’un batteur même si il ne  » bouge » pas ( pas de flottement rythmique) pendant le morceau.
    quant à la running joke sur keith moon c’est simplement parce que le mec avait un kit énorme devant lui et qu’à la fin de sa vie il jouait avec ce fameux casque sur les oreilles ( je penche plus pour des retours de scène que pour un clic) et que malgré ces tares il reste à mes yeux un monstre de talent et de style.

  5. Il fallait le faire, ce papier ! A mon avis c’est pour cela que l’on s’emmerde autant en concert actuellement : les grands batteurs ont disparu.
    Panthéon : Ringo Starr / Charlie Watts / Al Jackson /
    Keith Moon / Tony Williams / Dennis Davis (station to station de Bowie, dans le genre technique mais avec tout ce qu’il faut, ça existe) / Michael Dalhquist (de silkworm, le dernier batteur à m’avoir tiré des larmes) et mon vice… BJ Wilson de Procol Harum. Oui, monsieur !
    La photo de phil Collins résume parfaitement votre thèse. Il porte un truc en éponge au poignet. Comment soutenir cette vision ?

  6. Ben ouais, y a une psy qui a lu ton papier… pas de chance hein ! Naaan, on parle de névrose obsessionnelle pas de psychose obsessionnelle (y a d’autres qualificatifs associés à la psychose : délirante, dissociative…).

    C’était juste pas le bon terme à utiliser, rien de grave mais faut être exigeant si on veut faire du qualitatif (tu me diras c’était peut être pas le but recherché).
    Hormis ce détail, bon article sur le fond, le propos est original.

  7. @ serlach
    peut être la faute à la Poste si je suis à côté de la plaque, ça fait plus d’un mois que j’ai commandé le bouquin « l’oenologie des articles à la con pour les nuls » sur Amazon et je l’ai toujours pas reçu.

  8. Je ne suis pas d’accord pour ranger Rick Allen dans la 3è catégorie : il est complètement inclassable. Je veux dire, merde, il a qu’un bras quoi.

  9. @ poumon thon
    et ben voilà tu sais écrire c’est déjà pas mal et avec de l’humour en plus
    maintenant tu vas peut être pouvoir entrevoir le second degré de cet article

    @ lalou merci pour le compliment et pour la remise dans le droit chemin de la psy. je dois avouer ne pas avoir pesé le sens profond de ma phrase, c’est grave doc ? merde je veux dire je vais crever ? j’ai le cancer de la tête ?

    @ sid : mais comment j’ai pu passer à côté de cet élément de beaufrie indépassable que peut être le bracelet de tennis !!!

  10. @ serlach
    je faisais un clin d’oeil au titre de ton article sans doute inspiré des Liars et de leur album à voix de moines sous GBH et à batterie mongoloido-tribale « Drum’s not dead ». C’était pour ceux qui avaient pas tiqué l’allusion. Seulement j’y ai mis du second degré en le faisant en français.
    Trop de second degré tue le second degré.
    Ceci dit la batteur d’Europe sur le clip de « The final countdown » avec son short de sport sur scène, il paye grave c’est vrai.

  11. Moi par exemple je pense que Bryan Devendorf est un grand batteur. Non?
    Et je pense aussi qu’il faut arrêter de dire « trop de.. tue le », qui devrait être inscrite sur le grand livre des expressions interdites, une bonne fois pour toutes.

  12. Trop de voyageurs, qui voulaient pas tellement aller en Pologne au départ, entassés dans un wagon à bétail tue le voyageur. C’est pas les expressions toute faite qu’il faut interdire c’est les « et moi je pense que ci, et moi je pense que ça » qui résonnent longtemps dans le grand vide de la grosse caisse des discours binaires.

  13. No offense mais le premier « moi » de mon message n’avait pour vocation que d’apporter un avis sur un batteur actuel que je trouve assez compétent, et d’ouvrir le débat par la même occasion. J’ai l’impression que toutes les discussions commencent par un « je pense », non?
    Ma deuxième phrase était par contre, je te l’accorde, inutile et hors-propos de l’article, 100% mauvaise foi mais j’ai une névrose obsessionnelle des expressions-gimmicks fourre-tout qui ne veulent plus rien dire.
    Sinon take it easy, hein.

  14. De toute facon, les batteurs se serrent le moins de meufs,ils transpirent et puent et quand ils lancent leur baguettes je me les recoit sur le coin de la gueule que le mediator ca fait moins mal! c’est pas de la musique comme instrument, longue vie aux boites a rythmes.

  15. @serlach
    Ah ah ah, tu m’as l’air bien en forme au contraire, juste assez fêlé pour avoir un brin de créativité, d’humour et de cynisme !!!

  16. De toute facon, le 10 Aout quand tu reviens de la salle de jeux, sur la plage, pas evident de ramener ton kit de batterie avec toi. En plus tu leur joues un ptit guns ou un nirvana des familles et ces salopes elle reconnaissent pas et tu vas pas pouvoir les galocher goulument, le drapeau du club Mickey flottant au vent…
    PS: Lars Ulrich est un genie dont j accepterai volontier qu il me pisse dans la gorge, une sorte d offrande.
    RePS:Quid des bassistes sans cou???

  17. c’est pour ça que ces salauds ce sont laissés pousser la coolitude et ce sont mis au djembé
    ps : tous les goûts sont dans la nature même les golden showers

  18. Lars Ulrich un génie ? Ouch ! J’en ai recraché tout mon banania. Derrière une batterie, Lars Ulrich est une ignominie sans nom. Pourquoi pas Denis Barthe, tant qu’on y est ?

  19. Ulrich est bon, c est juste que tu n aimes pas son genre de musique. En plus en interview ce mec est croustillant et enervant, je surkiffe. fuck Napster!!!!

  20. fuck et moi qui pensait que quelqu’un parlerait je ne sais pas au hasard d’Elvin Jones ou de Mitch Mitchell
    même un mike shrieve aurait été accepté mais Lars ulrich …triste godwin

  21. et quand sur la tournee du black album je crois, ya une deuxieme batterie sur scene et que James Hetfield se met a defier Lars, un duel de batterie, ca vous fait chier les mecs mais qui n a pas vu Metallica sur scene n’a rien vu.Et si vous continuer a me chauffer je ramene Igor Cavalera ou meme Dave lombardo dans la discussion.

  22. Très peu de bons batteurs dans le métal, Peikaji, si tu veux mon avis. Celui de Tool, oui. Et après ? Lars Ulrich joue avec une seule baguette, non ?
    @ Bester : Marrant, le point godwin des batteurs. Presque autant que de causer métal sur gonzaï.

  23. J’comprends pas, Serlach : Ulrich, c’t’un bon exemple des batteurs nazes à mille futs, dont tu causes, non ? Et je crois que Peikaji était justement un peu dans la provoc, non ? Ou bien j’entrave rien, mes batteries doivent être à plat…

  24. euh c’est bizarre je suis peut être bas du front mais je ne suis pas sûr de l’ironie chez un fan de metallica (mais j’ai surement tort) et oui Lars est vraiment ce que je dénonce dans toute sa splendeur
    le truc c’est qu’on commence à enfiler les perles secs quand on commence à dire que machin est plus finot que truc, les batteurs de métal c’est immonde point barre.

  25. C’est une preuve d’elitisme l’ironie en kit et l’etiquette gonzo pour s’offrir le luxe de cracher à la gueule de 90% de la planète ?

  26. En effet c’est une formule un peu maladroite, le brandy c’est fatal… Mais quand meme faut pas charrier, Lars Ulrich c’est quand meme un tueur, casque ou pas… Bon par contre j’adhere carement pour les requins de studio de mes couilles et pour Phil Collins…

  27. Pis bon, les batteuses sexy moi j’ai rien contre… du moment que c’est du rock’n roll ( mais bon pour le reste en effet…Coldplay et Genesis à la potence !)

  28. Petit joueur…
    Nan mais je dois bien avouer que mon premier commentaire est à chier, p’tetre que j’ai toujours eu du mal avec la logique gonzo. Mais bon en même temps, pour revenir au sujet, on peut pas definir des critères de qualité pour tous ces trucs, on l’a ou on l’a pas quoi. Et c’est pour ça qu’on peut pas argumenter sur l’inutilité de certains groupes (tous?) de nos jours, parceque plus personne n’assume le fait d’avoir la flamme sacrée et de penser sincèrement être est le meilleur. « Je n’aurais jamais pu monter sur scène si je ne n’avais pas été perrsuadé d’être le meilleur bassiste d’Angleterre » dixit The Ox. Qui dirait ça aujourd’hui ?

  29. Désolée, je reviens mettre de l’huile sur le feu, mais Serlach, tu dis « le truc c’est qu’on commence à enfiler les perles secs quand on commence à dire que machin est plus finot que truc, les batteurs de métal c’est immonde point barre », et d’un autre côté, Peikaji a cité Dave Lombardo, eh bien voilà, moi je vais mettre les pieds dans le plat et parler un peu de Dave Lombardo. D’abord, c’est un tueur dans Slayer ou ailleurs, et c’est indéniable, et ensuite, que tu aimes ou pas le métal, ce mec a acheté sa rédemption avec Fantômas.
    Alors, d’accord Serlach, tu n’aimes pas le métal et je suis bien placée pour le savoir, mais si tu insistais un peu en me laissant, par exemple, glisser de temps en temps un disque de Fantômas dans la mini-chaîne, tu pourrais être agréablement surpris. (Notamment, « Delirium Cordia » et ses chants grégoriens pourrait bien t’étonner!)

  30. t’as raison il doit bien y en avoir 2 ou trois dans le lot mais je suis aussi persuadé qu’il doit y avoir un connard dans un boyz band qui est un putain de songwriter
    si on ne peut plus faire de la provoc avec des généralités

  31. arretez vos conneries deux secondes..

    les grands batteurs c’est justes les mecs qui sculptent des enclumes..

    les pédzouilles qui battent des oeux en neiges le petit doigt en l’air : ça dégagent..

    juste le bruit et la fureur..

    tu veux la technique : remet ton p’tit pull gris tout triste et écoute Billy Cobham,mec..

    d’où le nom de Lars Ulrish cité plus haut (meme si Metallica ,bien que culturellemnt intouchable au niveau panthéon P.O.P music, soit assez craignos, et qu’il triche un peu a cause des prod’ de Bob Rock.-fin de la discussion Lars Ulrich , faut savoir se tenir un peu , là..-

    Sinon plein de grand groupes avaient des batteurs merdiques (Beatles, stones, Beach Boys ,Velvet..)

    moi perso , je préfére une vieille TR-909..

  32. donc tu considères que ringo, charlie et maureen sont mauvais batteurs
    hum et ben retournes à tes enclumes et à tes doubles pédales
    mais sans moi, on appartient définitivement pas au même monde.

  33. Moi j’ai aimé cet article…
    Je suis pas d’accord avec tout certes, mais bon…
    En tout cas que celui qui dit que Ringo n’est pas bon soit châtré lol… Ringo c’est le seigneur des batteurs… y’en a d’autres c’est sûr mais lui c’est le patron, c’est comme ça… ça se discute pas 🙂
    La technique à la batterie, (comme pour tout autre instrument d’ailleurs), on s’en bat les couilles…
    les mecs qui ne font qu’ étaler leur maitrise de l’instru et du fait servent une musique infâme… ils nous font chier…
    un bon musicien il fait ce qu’il faut quand il faut… c’est ça son boulot…
    Sinon je voulais aussi rendre hommage à ces malheureuses batteries que l’on voit parfois, qui subissent les coups de brutes fanatiques qui arrivent à pourfendre leurs cymbales…
    Contrairement à ce que pensent ces sauvages, la batterie est instrument de grande délicatesse… alors en effet, j’imagine que les néandertaliens auront du mal à le comprendre mais à l’occasion écoutez donc un peu de bon vieux jazz…. et entendez la splendeur des sons que peut engendrer une batterie… 😉

  34. désolé d’être franc mais je trouve que cette critique ne vise qu’a essayer de démolir certainement par jalousie des gens ayants réussis avec mérite contrairement au rédacteur de cette critique. Je trouve que de juger intellectuellement quelqu’un a sa tête ne dépasserais pas au stade de QI un élève de primaire déjà majeur majeur.

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