K-HOLES
Frustration, sexe & violence : la Trinité du rock

Samedi 27 octobre, 19h30, à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen). Pour la première fois de ma vie, j’arrive en avance à un concert. Et pour cause : j’ai rendez-vous avec un groupe dont la réputation scénique m’intrigue depuis plusieurs semaines. Pour l’occasion, j’ai convaincu au forceps notre rédac’ chef de m’accorder l’interview de cette bande d’Américains biberonnés à la scène post-punk australienne (Birthday Party, Crime and The City Solution, The Scientists) et à tout ce que l’Amérique compte de tarés pervers (Gun Club, Cramps et Stooges).
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ROCK À LA CASBAH #64
Beat from Badsville !

Il y a des découvertes que l’on met du temps à faire, des objets que le temps nous épargne, nous laissant maturer pour que la rencontre soit d’autant plus riche. En juin 2012 sortait la compilation « Beat from Badsville – trash classics from Lux and Ivy’s vinyl mountain, vol 1 », une collection de singles des années 50 et 60 dont nous mesurons seulement aujourd’hui la qualité et la pertinence. Merci Stag-O-Lee records, merci.
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LES DISQUES NEW ROSE
Fais pas ta rosière !

« Well, be-bop-a-lula, she’s my baby – Be-bop-a-lula, I don’t mean maybe – Be-bop-a-lula, she’s my baby – Be-bop-a-lula, I don’t mean maybe – Be-bop-a-lula, she’s my baby love – My baby love, my baby love ». Écrit comme ça, on ne sait pas qui, on ne sait pas quoi. Eh bien, c’est Willie Loco Alexander qui joue le rôle de pilleur en chef, dans sa version déglinguée du fameux standard. On aurait pu en prendre un autre, mais le Bostonien incarne à la perfection la trame générale des New Rose Records. Une fois de plus, mais c’est pas grave, on déjante le rock’n’roll.
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ROCK À LA CASBAH #33
From Cramps to sexual songs

Une partie de jambes en l’air est réussie quand elle vous a fait péter le cerveau ; quand, au moment culminant, c’est le corps qui explose pour la matière grise. Tout le reste, les positions, le cuir et ses dérives ne sont que les expressions d’une soif cérébrale. Sans cette soif, ce déclic dans la tour de contrôle, le sexe ne serait pas aussi jouissif que la dictature du corps essaye de nous le faire croire. Il ne serait qu’un mode d’emploi à suivre rigoureusement pour n’obtenir qu’un meuble Ikéa éclaté au fond de la pièce : un échec.
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