Voici un résumé exhaustif de mon passage à Rock en Seine, dont je ne garde aucun grand souvenir mais qui a eu le mérite de proposer une programmation de groupes que je n’aurais sans doute jamais (plus) vus ailleurs. Pourquoi ? Parce que la prise de risque dans la programmation est vraiment minimale, parce qu’on y fait l’amalgame entre l’affluence potentielle et la couverture médiatique (ou la place dans les charts, assez liée) des groupes invités. Parce qu’on y oublie la notion d’avant-garde ou alors parce qu’on lui applique une étiquette tellement visible qu’elle contribue à en faire un phénomène parasitaire, ponctuel, négligeable. C’est d’ailleurs SFR qui prenait le « risque » de présenter des groupes comme The Feeling of Love ou François and The Atlas Mountains (« SFR jeunes talents »). Non, un bon festival doit reposer sur un nivellement par l’avant-garde, voire donner l’illusion que les « grands » invités en font encore partie, un peu comme à Barcelone dans le cadre du festival Primavera. Paris est extrêmement en retard à ce niveau-là, il va falloir évoluer…

Comme je l’indiquais dans mon article de présentation, il fallait arriver tôt vendredi pour assister à quelques rares moments de bonheur musical sur fond de références confidentielles : Beat Mark a su enchanter le public avec sa pop très sunshine enveloppée d’une reverb soulignant le romantisme du propos à base de Breeezing ! et autres perles de l’album Howl of Joy.

Le set relativement court a bien souligné l’intérêt purement promotionnel de jouer sur ce festival, et commencé à le rendre insupportable ; sans doute n’avaient-ils pas le choix. On retiendra l’économie d’énergie des membres du groupe très conforme à une musique qui n’a rien de festif, bien que libératrice, servie tout en retenue avec quelques pointes de timidité ou de maladresse assez légitimes pour une première sur un gros festival de ce genre. Un bon moment tout de même. Un petit crochet par Biffy Clyro, je jette un coup d’œil, me prend un coup aux oreilles, trois petits tours et puis s’en vont. « Y avait rien en face », le grand adage du festival qui montre à quel point ce troupeau de cons, dont je suis, est affalé dans le consumérisme le plus primaire. Fallait passer le temps avant The Feeling of Love. Au passage, j’aime bien le style des Écossais : ils ont beau sortir du garage, mécanique bien huilée et barbes volantes sur torses nus tatoués, leur set a du mal à convaincre l’oreille affinée. Ils ont 15 ans de retard, comme dirait un pote à moi en parlant des Black Diamond Heavies.

Bref, on enchaîne avec un set plutôt rock’n’roll country des Herman Düne (Ivan est déguisé en Bob Dylan vieux qui n’aurait pas gagné d’argent). Ils ont toujours le feu sacré et font plaisir à un public assez varié de quinquas de 25-30 ans toujours fascinés par le style anti-folk que personne n’a jamais compris. « Non mais tu vois on fait du folk mais sans en faire, c’est de l’anti quoi, parce qu’y en a marre de faire toujours la même chose, nous on va prendre le contre-pied, on va complètement retourner le truc en faisant pareil…». Un truc cool quoi. Et le cool à Rock en Seine c’est le mètre étalon de tout nivellement créatif par le bas, un truc que tout le monde aime bien, suffisamment rassurant pour aimer l’écouter tous ensemble au milieu de tous. Un peu comme si t’allais aux putes avec des potes et que spontanément tu proposais le Bois de Boulogne ou Pigalle. Le confort quoi. Le confort de la connaissance mais surtout de la reconnaissance. J’existe car ce que je vois avec toi existe et a existé pour les milliers de crétins qui nous entourent également.

Ben ensuite y a bien eu The Feeling of Love, qui a délivré un set intéressant mais un peu low-level par rapport à l’album, le son étant un peu light aussi, trop de dispersion et de pertes liées à l’espace, assurément un groupe à voir dans une salle fermée et pas trop grande, comme tous les groupes de garage a priori. Faire du dégueulasse avec du propre, c’est comme faire du laid avec du beau: le contraire du rock garage.

Vient ensuite la misère under-DFA des Funeral Party, qui ne sont au final que des Américains qui imitent des Anglais qui imitent des Américains, ou toute la vanité de la nouvelle vague anglaise qui se prend pour LCD tout en singeant At The Drive In, un merdier sans nom. Conseil à ce groupe, sous forme de proverbe : à trop vouloir avoir de la personnalité, on finit par la perdre. On passe au rock arrangé des Kills qui ne m’a jamais trompé, petite pensée pour Jamie Hince vénéré par une foule de Wayfarer Girls aussi affairées à commenter l’actualité people du Droopy Toxico qu’à se laisser bercer par les mélodies saccadées du combo suranné. Veinard. Ou pas.

Je jette un œil à General Elektriks, sympa, avec le leader de Fancy aux claviers, entraînant, libéré ; on commence enfin à sortir de l’exercice de style à caractère promotionnel pour entrer dans le plaisir du jam et l’escalade sonore. Vient ensuite le set assez attendu des Foo Fighters, plutôt long et à l’image du groupe : mitigé sur tout ce qui ne provient pas des deux premiers albums. Ca fait toujours plaisir de voir le batteur de Nirvana faire mumuse sur scène avec une guitare comme un gamin de 20 ans, à reprendre les Who en fin de set pour enflammer le public avant de clôturer par un superbe Everlong, et à balancer des trucs grotesques comme « Respect the kids, don’t fuck with them » pendant que plusieurs générations de ministres de la culture enchaînent les interviews à l’espace VIP.

On termine par un magnifique Death in Vegas dont nous ne verrons malheureusement que la fin, après avoir un peu hésité avec le show de Kalkbrenner. Ce groupe n’a rien perdu de sa fougue et de son caractère intriguant, et le public de la scène Pression Live leur rend un hommage appuyé après que le groupe ait repris ses quelques tubes et de nouveaux morceaux bien progressifs avec un son qui claque.

Le samedi est la journée de l’aléatoire, au niveau du temps comme de la qualité de la programmation. Je commence la journée par un excellent Gruff Rhys qui restitue avec fidélité les derniers hits de son album Hotel Shampoo, notamment l’élégante Shark Ridden Waters aux guitares très sixties. II agite quelques pancartes « Applause », « Thanks » ou « The End » avec une attitude décontractée tout le long du set pendant lequel je ne m’ennuie pas une seconde tant la richesse créative du compositeur est évidente. J’enchaîne avec les Blonde Redhead qui reprennent les standards de Misery is a Butterfly ou encore la Mia Via Violenta, mais aussi bien d’autres chansons qui ont balisé la carrière du groupe new-yorkais et qui sont autant de moments de grâce distillés avec mélancolie sur fonds d’yeux explosés au crack, un moment intemporel et beau.

Pour la suite, j’ai choisi de voir les Streets (jamais vus en concert) pendant que le boss doit très probablement se palucher sur Austra, la dernière sensation (arnaque ?) new-wave girly from Toronto. Je suis extrêmement tranché sur le set du rappeur anglais accompagné par son Niggah’ distillateur de bonne humeur (un peu comme si Lil John avait troqué sa carrière solo contre un featuring permanent au sein des Black Eyed Peas) et confirme mes soupçons sur le desintérêt de ce qui a suivi le premier album. Petit hommage à Amy Winehouse plutôt bien placé (fraternité NME-enne oblige).

C’est au tour des Jim Jones Revue de passer sur le grill de la scène Pression avec un rock ravageur et standard, une ode à Elvis version vénère dont l’efficacité n’est plus à démontrer, du lourd en somme, et un bon remontant pour la suite. Pour ma part ce sera un gros zapping d’Interpol que je ne verrai toujours pas ce soir-là (je ne cesse de les manquer en festival, et ne peux m’empêcher de penser que cela me ferait une belle jambe) et un mix de Death from Above 1979, un duo hardcore-math-rock de Toronto composé du formidablement talentueux Sebastien Grainger (chant/batterie) qui s’est notamment illustré au sein du super groupe de post-rock Sebastien Grainger and The Mountains et de Wu Lyf que je souhaitais essentiellement voir par curiosité, et qui ont été fidèle à ce que j’ai pu écouter sur l’album mais dont le caractère statique déparait après le set survitaminé des DFA. C’est une musique intéressante et riche d’un point de vue sonore, mais on ne peut dire que cela casse trois pattes à un canard, même sous amphètes.

On termine la soirée par les Arctic Monkeys, dont les morceaux des premiers albums restent les seuls dignes d’être qualifiés de rock’n’roll, mais Jean-Paul Huchon rencontré sur le chemin de l’espace VIP/Presse a trop kiffé et ne compte surtout pas manquer Archive et The Horrors – prononcer « The Wowows » – le lendemain. Fin de soirée à l’espace VIP qui organise une quotidienne jusqu’à pas d’heure, après avoir hésité/jeté une oreille sur le set dantesque d’Etienne de Crécy qui ne change toujours pas d’équipe gagnante (il avait proposé le même set aux SFR Electronic Live du Grand Palais il y a deux ans avec ses cubes). On finit à pas d’heure, comme un samedi.

V’là le dimanche et son lot de pépites alléchantes, en commençant par Crocodiles qui envoient une sunshine pop progressive bien voilée coincée quelque part entre 80’s et 90’s, en plein dans le shoegaze de Jesus and Mary Chain ou My Bloody Valentine, le dynamisme et la finesse des échos et autres boucles (modernité oblige) en plus. Rien à dire sur ce set très agréable qui permet d’entamer parfaitement l’après-midi tout en enchaînant sur le concert de François and The Atlas Mountains, meilleur concert du festival en termes de qualité et de fraîcheur musicale. L’ambiance y est aussi excellente, bien que plus intimiste, et le groupe mélange harmonieusement musique électronique pointue sur fond de percussions tribales et chorégraphies adaptées, notamment via François dont la créativité n’a d’égale que l’énergie déployée sur scène.

On va ensuite voir Cat’s Eyes, qui ne décoit pas. On décide ensuite de jeter un œil aux La’s qui ont marqué les années 90 de leur pop à la fois bucolique et FM avec des tubes comme There She Goes, mais les gars ont décidé de faire une énorme blague aux festivaliers et de venir jouer sans batteur sur des amplis 33 W et ceci, sur la deuxième plus grande scène du festival. On n’entend que des larsens, des tentatives de jeu, notamment de la part du bassiste qui a l’air vraiment explosé, enfin tout est surréaliste. De quoi se payer une bonne tranche de rire avant d’aller se divertir avec l’exercice imposé de bonne humeur de Miles Kane au nom de l’amitié franco-anglaise, de l’élégance à la Gainsbourg aux comptines britpop plaquées sur Gibson Les Paul Classic. C’est chiant, sauf le public comme envoûté par le go-go rock du jeune leader des Rascals qui a bien compris la formule à appliquer : grosses guitares + chansons populaires + look de rockeur ultra-normé par les couv’ du NME, et tout le monde est content. Du rock de festoche.

The Horrors assurent un des meilleurs concerts du festival en reprenant leur nouvel album pas si mal que ça, assez homogène, intégrant mieux les différentes variations qui donnent de la densité au son (reverb, boucles, effets…) et donc plus pop, ainsi que d’excellents hits du premier comme Three Decades ou encore Sea Within a Sea. Un groupe qu’on peut toujours assimiler à une touche de fraîcheur dans une programmation un peu sèche et prévisible.

Je me casse au moment de la dernière chanson car je veux voir les Deftones arriver sur la grande scène et éclater tout le monde comme à la belle époque, mais ça commence à dater et Chino Moreno ressemble plus au bon papa latino à chemise à carreaux qui fait des barbeucs avec ses gosses le dimanche après-midi, qu’au jeune rebelle fougueux et torturé qui imposa sa sensualité au chef d’œuvre métal Around The Fur. El Papa compense par beaucoup de générosité et d’énergie sur scène, une voix un peu faiblarde. Mais les guitares bien heavy et la batterie très efficace qui structure parfaitement le set font oublier tout ça, d’autant que des chansons comme Engine N°9 du premier album, ou My Own Summer du second, font oublier les années aux fans des premières heures.

On termine la soirée en allant voir le fameux groupe de trip-hop anglais Archive, qui clôture le festival sur la grande scène. Ils proposent un immense show, accompagnés par un orchestre symphonique restituant fidèlement les versions albums des chansons. Ils démontrent qu’ils sont toujours ce poids-lourd continuant à construire sa cathédrale sonore en toute confidentialité après avoir pondu le chef d’œuvre Londinium. Rien à dire, c’est une belle conclusion pour cette édition. Au final, ce qui s’annonçait comme un festival plutôt ennuyeux et commun a montré un visage respectable, proposant toujours un fil de qualité dont le suivi a permis d’éviter les quelques moments de lourdeur propres à tout festival. Ne négligeons pas la dimension commerciale, mais tournons le regard vers des festivals comme Primavera dont les ambitions beaucoup plus importantes ne sont aucunement incompatibles avec la qualité de la programmation proposée.

28 commentaires

  1. J’aime bien le costard taillé à l’antifolk, j’aime bien aussi que vous ne tiriez pas trop sur les ambulances (foo fighters, deftones ou archive se sont fait allumer partout ailleurs)
    chouette compte-rendu au final.
    j’aurais pas parlé spontanément de « fraîcheur » à propos de The Horrors (meilleur concert du dimanche indeed).
    Sur le fait que Rock en Seine ne prenne pas de risques, c’est un fait mais vous perdez votre temps : après 10 ans d’existence il est à peu près acquis que l’ADN de ce festival consiste à prendre ce qui a marché ailleurs avant + ce que la hype a vendu dans l’année en cours.
    Donc si on veut être surpris, on prend le train pour aller ailleurs (St Malo, Rennes, Evette-Salbert…) où d’autres gros festivals savent prendre plus de risques… Corollaire, rock en seine est un festival assez « reposant » puisqu’on a pas besoin de courir de nouveautés en exclusivités !

  2. On est d’accord même si Saint-Malo a l’air de rentrer uniquement dans la catégorie « ce que la hype a vendu dans l’année en cours » et rien d’autre en terme de programmation.

  3. « J’existe car ce que je vois avec toi existe et a existé pour les milliers de crétins qui nous entourent également. »

    A ce moment-là, on vit dans un tonneau en prenant bien soin de ne jamais montrer qu’on aime un truc apprécié par plus de xxx personnes (on paramètre la variable xxx selon son besoin d’auto-satisfaction indy). Et surtout, on aime des trucs non pas pour ce que ça nous apporte, mais toujours en fonction des autres (les autres que l’on appelera « crétins » à l’envi).

    Sinon, chouette compte-rendu.

  4. Il faut le voir sous l’angle critique par rapport à la programmation, rien d’autres mais Fangs a bien résumé cela. Mais sinon tu as entièrement raison sur l’auto-satisfaction indy.

  5. Je n’étais pas au festival, tant mieux parce que devoir choisir entre Austra et The Streets, Paul Berlin Calling et Goldfrapp, ça m’aurait sans doute très énervé.
    Rien sur Sexy Sushi ? Dommage, leurs concerts affichent tjs complet à Paris, pas moyen de les voir.

  6. Pauvres parisiens incultes et soumis, plus sensibles aux merdes géantes pondues par Satan dans une cascade d’ennui et de bouse pathétique que sont les pseudo rockeurs Arctic monkeys Miles Kane ou Anna calvi, ou les pantins français de l’arnaque (pour le coup, parce qu’AUSTRA que vous qualifiez avec une grande arrogance de trentenaires parisiens frustrés abreuvés de technikart et grand journal, de groupe « new wave girly » et d' »arnaque » sont pour le coup bien plus puissants et novateurs que toutes les merdes absolues chiées par Lucifer dont vous faites l’éloge ou qui bénéficient d’un traitement nettement moins sévères tels que Sexy Sushi, ou je ne sais quel General Eletricks.

    Gonzai n’est plus ce qu’il était.
    Paris poursuit son voyage dans la merde bébé rock et/ou synth pop guillerette à la con.

  7. Fair enough sir. En revanche cessez avec vos Sexy Sushi, Titiou Lecoq ou encore Teki Latex, à savoir tous ces amuseurs de galerie vulgos dont vous faites la pub (indirectement ou non). Autre chose, le rock britannique post-libertines est à mourir d’ennui, donc épargnez ces reviews d’albums inutiles, afin d’élever le niveau et ne pas sombrer dans le mainstream bobo. Les Inrocks s’en chargent déjà. Thanks

  8. Oh shit! ça c’est du commentaire qui casse bien … j’en ai les ventouses toutes retournées. J’ai juste une petite question parce que j’ai toujours un peu de mal avec les cases, surtout en musique, c’est quoi les limites du « meanstream bobo » ? Suffit peut-être de s’abonner aux Inrocks … vous me direz, hé hé. Pour ma part il y a beaucoup de choses qui m’interpellent dans le meanstream, on a tous le droit à notre part de meanstream, non ? Quant à « élever le niveau » je rigole bien, faudrait de la matière et surtout se demander sur quelle base on l’élève ce niveau. Il se situe où pour vous ce niveau ?

  9. Le Poulpe : on a pas besoin de se justifier, toujours laisser penser au lecteur qu’il fait la loi. Et tu remarqueras que je n’ai pas défendu une seule fois un groupe de pop/rock anglais dans ce report, je les ai même plutôt démontés, donc déjà la Marie elle va se coltiner le papier avant d’envoyer ses piques. Ensuite elle va aller voir mon report de Primavera et elle va voir que je ne m’intéresse pas qu’au Mainstream et que j’écoute aussi bien du hardcore hyper pointue que de la musique progressive ou de la pop japonaise, du math-rock, du punk, du rock garage ou expérimental et j’en passe. D’ailleurs si je lui citait une dizaine de groupes que j’écoute ces temps-ci dont certains ont été défendus dans Gonzaï, elle serait un peu sur le cul et s’en voudrait de son commentaire qui n’a pour but que de jeter l’anathème sur l’attitude complaisante du critique envers la musique commerciale dont je n’ai pas fait preuve une seconde dans ce papier. Je me faisais juste chier tu vois un week-end et je me suis dit: tiens, pourquoi ne pas aller me divertir voir découvrir certains trucs dans le plus gros festival de rock parisien vu que j’habite ici. Et revoir quelques icônes de mon adolescence tiens, ça fait toujours plaisir tu vois. Fair enough.

  10. Et ouais et pour ceux que ça intéresse d’écouter du bon son, quelques noms jetés en pâture : Nissenenmondaï, Avi Buffalo, Unknown Mortal Orchestra, Toundra, Trippple Nippples, Disappears, Bardo Pond, Hella, The Liminanas, White Denim, The Parting Gifts, Left Lane Cruiser, The Love Boat, The Jumpin’Quails, Ariel Pink Haunted Graffiti, Paris, Kill for Total Peace…et j’en passe.
    Je cherche pas à dire que mes références sont les meilleures, je m’en branle, chacun ses goûts. Je veux juste pas me faire traiter de merde ni Gonzaï par des gens dont le crachat mal concentré s’étale comme une trace de foutre sur une jupe American Apparel.

  11. Mais je tiens à dire Marie que c’est fait pour ça. Alors te gênes pas, il y aura toujours quelqu’un pour « papoter », « chipoter », « twacasser » ou enfiler des perles. Biz.

  12. Et puis rappelons qu’à Paris y’a pas que des festivals pourris : Colors, BBMIx, en ce moment au Café de La Danse l’excellent Eldorado Festival avec que du lourd (Wooden Shjips, Megafaun, Botibol, Lightning Dust, The Fresh and Onlys…), La Vilette Sonique, Filmer la Musique et j’en passe. Merci pour eux.

  13. …ou comment Paris s’est provincialisé. A la marge du monde et des villes où ça bouge, où ça crée, où ça innove. Alors ronronnons tous ensemble autour de la même soupe à l’oignon lyophilisé qu’on nous sert depuis les années 70.

    Quant à Matt Oi, ton point de vue est éminemment respectable. Un peu d’exigence, et encore un effort.

    Après la soupe, allons faire un tour sur :

    http://drownedinsound.com/
    http://thequietus.com/
    http://www.thebeatjuice.com/

  14. Putain Matt ils existent vraiment tes groupes la? J’en connais pas un seul, vas y sa mère, avoue t’inventes ou alors je rembalent mes Bon Jovi…c’est quoi du math-rock? un rapport avec Thalès ou Pythagore?

  15. c’est vrai peikaji merde, t’es maso ou quoi ? faut pas prendre par surprise comme ça, tac au débotté, après on devient méchant tout plein alors que Dieu qui est toujours au abonné absent n’est pourtant qu’amour. Merde ne me dit pas que tu roules dans une golf bon jovi ?!!!
    ps : si tu veux te défouler il y a un magnifique groupe facebook sur le heavy de 80’s, ces cons m’avait mis dedans et je te dis pas la volée de bois vert qu’ils ce sont ramassés.

  16. Mouais, moi je me demande bien ce que vous avez contre le heavy des 80’s et surtout Bon Jovi qui a quand même fait les premières partie de Kiss et Scorpion. Que du lourd quoi, du vrai. Et Cinderella c’est de la chiasse aussi !!

  17. Les mecs, du calme, j’ai dit ca comme ca, tout de suite on s’excite. Moi je fais de la provoc naze surtout apres le post de Matt ou il balance des groupes que je connais pas, donc je deconne, mais j’aime bien cette musique…Osons Poison ou Ratt à Rock en Seine l’année prochaine! Sinons le Math-rock personne peut me dire c’est quoi?

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