Aujourd'hui : 13 février 2025
30 mai 2011

PUBLI-RÉACTIONNEL SOIRÉE GONZAÏ
Nisennenmondai et El Boy Die au Glazart

Mon premier est un trio de Japonaises irradiées par le larsen, Sonic Youth et les rythmes hypnotiques. Mon second est un mystérieux Français à moitié sioux ayant enregistré son premier disque avec The Monochrome Set, et mon tout se joue au Glazart ce jeudi avec Gonzaï. Au programme, Nisennenmondaï et El Boy Die, avec en cerise sur le gâteau des acouphènes pour l’été et une superbe alternative aux soirées concurrentes. Dépasseras-tu le périph, jeune lecteur ?

« L’avenir, c’est l’extra-centre« , ça fait des plombes que je le crie dans le vide sans parvenir pour autant à respecter cet aphorisme à la lettre. Une fois n’est pas coutume, on dépassera nos préjugés en bougeant nos membres humides à la Porte de la Villette pour revoir cet étonnant groupe au nom imprononçable (Nisennenmondai) et ce mystérieux compositeur qui croit être déjà mort (El Boy Die). Si les Japonaises, entrevues voilà deux ans à la Villette Sonique, restent bluffantes dans leur maîtrise du métronome, la folk spectrale d’El Boy Die devrait permettre aux autres de flipper un bon coup avant de rentrer chez maman par le dernier métro.

Que pourrait-on bien rajouter pour vous inciter à nous rejoindre ? Faire du placement de marques pour citer nos partenaires en chantant les louanges de Moulinex et Intermarché ? Vous promettre des autographes et des dédicaces de DSK ou Guy-Michel Thor ? Vous promettre beaucoup d’alcool en échange d’un peu d’amour ? Mentir en disant qu’un euro sera systématiquement reversé aux enfants de Fukushima ? Que nenni. Voici les textes promotionnels, ça devrait bien suffire à vous mettre l’eau (iodée) à la bouche :

Nisennenmondaï signifie « computer bug problem ». Ce trio féminin formé à Tokyo en 99 s’est forgé une solide réputation grâce à l’intensité de ses concerts, sa fraicheur évidente et l’efficacité de son minimalisme électrique ; un amalgame psyché-instru-garage-hyptnotique entre Boredoms, Neu! et Terry Riley.

Découvert auprès des Herman Düne, El Boy Die ne donne plus dans le même registre. L’adepte du DIY rejoint le label canadien Semprini (Pas Chic Chic, Valleys…) et enregistre The Black Hawk Ladies and Tambourins avec les légendes post-punk, The Monochrome Set, à Montréal. Il revient désormais avec Witches, aux côtés de Leopold Skin. Duo à la scène, El Boy Die c’est une messe dark-rock aux élans noise. A découvrir en exclu en cliquant là : http://witchessabbaths.bandcamp.com/album/witches

Maintenant tu prends une douche, tu choisis ton plus beau T-Shirt, tu fais un bisou à ta maman et tu cliques ici pour confirmer : OUI JE VEUX VENIR, OH OUI JE SENS QUE JE VIENS

Bester

PDG, avocat et assistant social à Gonzaï.

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