En lisant l'interview de Philippe Garnier par Syd Charlus à propos de Grover Lewis, je compris qu'il y a en tout journaliste plus ou moins "gonzo" le désir d'écrire de la fiction, d

En lisant l’interview de Philippe Garnier par Syd Charlus à propos de Grover Lewis, je compris qu’il y a en tout journaliste plus ou moins « gonzo » le désir d’écrire de la fiction, désir qui relève à la fois d’un complexe légitime et d’une créativité débordante. Patrick Eudeline était de ceux dont je préférais retenir le conséquent recueil d’articles parus dans divers journaux et magazines (intéressants, bien écrits, passionnés) que les quelques romans peu concluants.

Eudeline est une sorte d’expert par l’amour d’un temps révolu qu’il a toujours su écrire avec une habileté touchante. Mais écrivain… ça, il ne me semblait pas en être un jusqu’à Rue des Martyrs. Non pas qu’il soit une grande oeuvre de la littérature (ce que plus personne n’arrive à faire de toute façon), ce roman est sincère. L’auteur y renoue avec toutes ses fascinations sans complexe, il joue sur son terrain et gagne. Preuve en est du titre, la rue des Martyrs et ses alentours, de Pigalle à Montmartre, constituant le territoire prisé par Eudeline. Ici, il parle de ce qu’il connaît sans chercher à y insuffler une dose pesante de mysticisme: c’est dans la simplicité que les choses prennent de l’envergure. C’est comme ça que l’on arrive à des passages prenants, émouvants: La mort de Gudule, jeune fille qui plus si jeune qui ne survit pas à avoir repoussé les limites de son plaisir, le déclin de Chouraqui entre ses jeans APC, son Ipod et sa femme de cire, ou encore le retour de Jérôme, ex « face » du Drugstore.

Rue des Martyrs était le prétexte que j’attendais pour rencontrer Patrick Eudeline une nouvelle fois. Et quel prétexte, puisque ce livre est définitivement celui de toutes ses fascinations. C’est un après-midi de Printemps que je parcours le Boulevard Rochechouart à la recherche de l’adresse exacte du monsieur. L’entretien se déroule finalement à la terrasse d’un café entre Barbès et pigalle, Eudeline peut y fumer tranquillement, bien qu’il ait oublié son briquet favori. Un entretien qui se base sur Rue des Martyrs, et comme il faut s’y attendre avec le personnage, s’éloigne peu à peu de sa base pour aller vers… d’autres choses. Interviewer Patrick Eudeline reste quand même chose aisée pour tout reporter débutant. Et quelle preuve d’intelligence que de concilier élitisme, dandysme et intégrité avec une accessibilité toute naturelle, isn’t it?



L: J’ai trouvé ce roman plus abouti que les autres…

P: Oui c’est évident. J’ai bien plus travaillé dessus. J’ai été dans un état d’esprit différent que pour les autres romans: normalement, quand tu termines un livre, tu marques « fin » et puis tu passes à autre chose, mais là, pour la première fois, j’ai eu beaucoup de mal à sortir de l’histoire, des personnages; de toute l’atmosphère du livre. Je me suis plus investi en un sens pour celui-ci.

L: A quel moment as-tu voulu écrire ce livre? A quoi correspond-il pour toi?

P: Après Soucoupes violentes, Grasset m’a contacté en me disant que les romans ne se vendaient plus. Ils voulaient que j’écrive un essai, mais je n’en n’avais pas spécialement, et je n’ai pas réussi à le faire. Alors au départ j’ai pensé à faire une biographie d’Alain Kan, mais ça aussi, je trouvais ça emmerdant. Mais c’est tout de même l’histoire d’Alain Kan, sa disparition mystérieuse qui m’a inspiré le roman.. En y réfléchissant, je me suis dit qu’il était probable qu’une femme lui ait juste dit « suis moi » et qu’il l’ait fait brutalement, sans le dire à personne. C’est d’ailleurs un truc qui a failli m’arriver: quelqu’un m’a proposé de partir au Canada, du jour au au lendemain, et j’ai hésité à le faire. C’était courant dans les années 80, on ne se sentait pas très bien. Donc, je me suis dit que ça aurait pu arriver à Alain. C’est comme ça que l’histoire de Jérôme m’est apparue.

L: C’était une façon de te rassurer quant à la disparition d’Alain Kan…

P: Peut-être oui… En tout cas, ce scénario est imaginable. Mais je pense quand même que là ça fait longtemps… Il aurait donné un signe de vie, ou une information aurait filtré…

L: Relativement à ce que l’on sait de toi et à ce que tu m’as dit la première fois que l’on s’est rencontré, on constate que toutes tes obsessions et fascinations sont palpables dans ce roman, jusqu’à certains détails, comme le chanteur de Modern Guy qui évoque son souhait d’écrire des tubes ou le héros qui adule Friday on my mind des Easybeats… Comme Huysmans rappelait ses goûts et aspirations explicitement dans ses romans…

P: Bien sûr. Il ne faut pas avoir peur de ça. En revanche je ne voulais pas que ce soit lourd, j’aurais pu en faire quinze fois plus sur la musique, les fringues etc… Certaines choses sont remontées en moi. Cette conversation à propos de l’exemple que tu cites, j’ai dû l’avoir avec Guillaume de Modern Guy il y’ a presque trente ans. Je tiens à dire ici qu’exceptés les trois personnages principaux et Chloé qui intervient à la fin du roman, tout se passe dans un monde réel avec des gens qui ont existé.

L: Une sorte de roman historique des quarante dernières années alors?

P: Oui dans le sens où j’ai fait attention à ce que tout ressemble à la réalité dans le moindre détail. Quand Jérôme va chez Guy Lux, je parle d’un truc qui a existé: un jeune mec comme Jérôme aurait très bien pu être programmé dans cette émission. Comme certains le font quand ils écrivent des romans napoléoniens, j’ai voulu que le roman, donc la fiction, se place dans un cadre historique réel. Toutes les anecdotes sont vraies, toutes ces petites histoires du showbiz sont vraiment arrivées. Même les chansons de Jérôme sont inspirées de vraies chansons: Le morceau de sucre est une allusion au début de My friend Jack (il fredonne l’air ndlr), relatif au fait que l’on prenait l’acide sur un morceau de sucre à l’époque. Un chanteur comme Jérôme aurait voulu écrire un tel morceau en 1966. Il y a sans cesse des allusions: quand Jérôme écrit une chanson inspirée du Canon de Pachelbel qui ne sort pas, et que finalement c’est Rain and tears des Aphrodite’s Child par exemple… Ou encore, tout ce que dit Fechner à Jérôme, il l’a vraiment dit à Antoine ou Sullivan… Les propos que Leroux lui tient dans la voiture sont tirés d’une interview que j’ai retrouvée de lui. Bref le cadre du roman est exclusivement exact et réaliste, tous les noms de rues, les descriptions des endroits. Il y a même des endroits dont je n’ai pas parlé parce que je ne me souvenais plus exactement de l’ambiance ou de la couleur des murs.

L: On remarque que tu t’attardes plus en détails sur les années 60 que sur les autres décennies… C’est une éternelle obsession…

P: Oui car c’était un des objectifs du roman que d’essayer de rendre compte de l’explosion que furent les années soixante. Et même de tenter de répondre, même si c’est impossible, à pourquoi il y avait eu, à cette époque, un changement si immense. Ce fut une opération magique selon moi. Aussi, à l’époque de Ce siècle aura ta peau, je m’étais interdit d’écrire quelque chose qui se passe dans le passé, j’avais trop peur qu’on vienne me reprocher le côté nostalgique, le « c’était mieux avant »… Mais je me suis dit « et merde je le fais », j’en avais envie. Aujourd’hui, j’ai moins cette parano que dans les années 90, où cela n’aurait pas été compris, mais là, c’était le bon moment. En revanche, cela ne m’aurait pas contenté de faire un livre sur le Drugstore, il fallait une évolution, une relation avec l’époque actuelle. En réalité le roman parle d’aujourd’hui. Un roman doit parler de son époque.

L: Une époque que tu sembles voir comme un perpétuel revival des sixties mais sans la magie, sans le fun… Dans ton roman, ce qui était joyeux dans les années soixante, devient triste dans les décennies qui suivent…

P: Oui oui, c’est ce que je pense. En plus, ce sont les seize ans de mon personnage principal, bien sûr que je passe plus de temps à les raconter, ce sont ses années de découverte, initiatiques. Je crois qu’à peu près, à partir du moment où Jérôme disparaît, donc en 1995, cela occupe autant de pages que les années 60, c’est donc aussi un roman sur l’époque actuelle. Aujourd’hui c’est un peu la fin du parcours, plein de gens meurent, les héros des gens de ton âge ont au moins cinquante ans ou sont morts: je voulais aussi parler de ça.

L: J’ai d’ailleurs remarqué que les gens comme moi s’entendent mieux avec ceux qui ont au moins quarante-cinq ans qu’avec les trentenaires qui ont grandi dans les années quatre-vingt-dix: avec eux on ne parle pas la même langue…

P: Oui j’ai aussi remarqué ça: quand je donne des concerts en province, et même à Paris cela y ressemble fortement, les gens qui viennent me voir ont soit entre 16 et 25 ans, soit plus de 50 ans. Entre ces deux tranches d’âge, il y a un trou qui représente les gens qui ont grandi avec la techno.

L: Tu évoques dans ton roman les années 2000 à travers un personnage qui est un peu devenu un loser, mais tout de même, on discerne un espoir qui revient, et qui avait disparu des pages concernant les années 80 et 90… Tu penses que notre époque présente de nouveaux aspects positifs?

P: Déjà, Chouraqui est un personnage qui vit dans le passé, qui a fait tout ce qu’il a pu pour jouer le jeu, il a même eu des gosses, mais tout a échoué. Finalement il vit reclus dans son appartement entouré de ses vieilleries, mais il est très attachant, et c’est presque mon préféré. Quant à l’époque actuelle, même si je lui trouve beaucoup de vices, notamment à travers internet dont je parle beaucoup dans le roman, je préfère évidemment la tournure que prennent les choses au niveau de la mode, de la musique, qu’il y a quinze ans.

L: Parle-nous de cet amour/haine que tu as pour internet…

P: Là, dans le roman, c’est plutôt de la haine, parce qu’il fallait choisir un angle. Comme quand tu écris un éditorial: tu ne peux pas dire « c’est pas bien, mais en même temps il y a ça qui est bien », sinon les gens décrochent. Mais il est vrai que j’ai été le premier du quartier à avoir l’ADSL, il est vrai que j’ai acheté plein de vieilleries sur Itunes store; mais là, en ce moment, je trouve qu’internet s’enferme dans de dangereux travers. Je pense que le meilleur d’internet est derrière nous, que là, il n’y aura bientôt plus que des effets pervers.

L: Quels effets pervers dénonces-tu?

P: Internet donne une illusion d’interactivité, de démocratie assez dangereuse. En réalité c’est l’inverse de la démocratie, qui ne consiste pas à pouvoir laisser des messages anonymes. Internet donne l’impression que tout est accessible et gratuit: c’est faux ! Cette conception est en train de tuer la presse, la musique… Le format numérisé ne vaut plus rien.

(A ce moment, j’offre mon fanzine à Eudeline qui me dit « Ah bah ça au moins c’est du papier. »)

Et puis le rêve d’internet est trop proche de sa réalisation, personne n’a pu voir arriver le revers de la médaille. Quand le premier avion a été construit, le rêve de voler existait depuis des siècles… C’est pareil pour le téléphone, dont Jules Verne parlait. Internet, c’est tout nouveau, tu ne peux même pas en expliquer tout le fonctionnement à une personne des années 80. Cela prend trop d’importance alors que ça n’existe depuis pas longtemps, surtout dans tous les foyers. J’ai pu constaté avec la promotion de mon livre qu’ Internet est une dictature pour les journalistes: ils ne se réfèrent qu’à ça. Même à la TV, les plus professionnels d’entre eux me citent Wikipédia.

L: Internet doit donner des clés, mais ensuite il faut acheter les livres, les disques…

P: Exactement. Je reproche à Internet de remplacer une économie par RIEN. La stratégie saine, c’est de remplacer une économie par une autre, mais là, c’est le néant qui vient tuer une économie. Bon il y a toujours Itunes store, sur lequel j’adore cherché les trucs réédités etc, mais ça ne semble pas faire le poids contre les trucs comme Pirate Bay. Pirate Bay, et tout ce discours sur les logiciels libres, c’est la partouze numérique.Je tenais à parler de cela dans mon livre, où Jérôme se redécouvre à travers Internet où plein de choses fausses sont dites.

L: Oui il y a ce passage sur le documentaire, qui raconte des choses fausses…

P: Oui, mais même si une vidéo est faite avec la meilleure volonté du monde, avec une bonne documentation, il y aura toujours un con pour venir écrire une fausse date dans les commentaires, où que le chanteur est mal coiffé. Internet fait croire que tout le monde peut dire ce qu’il veut, mais ce ne sera jamais le cas. Internet n’est pas un contre-pouvoir à la TV ou à la presse. Cette idée est fausse. Les meilleurs blogs doivent jouer le rôle que jouaient les fanzines.

L: C’était un peu le voeu de Gonzai que de créer une alternative à la presse papier…

P: Oui, mais Gonzaï s’en est donné les moyens, et a la sincérité qu’il faut pour cela. Mais si Rock & Folk appelle un journaliste de Gonzaï demain, n’importe lequel, qui va décliner l’offre? Aucun. Cela dit je ne critique pas le fait que cela puisse ouvrir des opportunités. Mais je vous comprend: j’aurais vingt ans, j’écrirais pour Gonzai.

L: Où en es-tu avec la presse aujourd’hui? On peut lire ta rubrique dans R&F chaque mois, mais encore…?

P: Eh bien récemment, un magazine féminin m’a fait une offre qu’on ne refuse pas. Le premier numéro va sortir en France, ce sera le principal concurrent de Elle. Ca s’appelle Grazia, et c’est numéro un en Italie et au Royaume-Uni. J’y serai une sorte d’électron libre, je fais ce que je veux dans ma rubrique. Quant à Rock & Folk, j’ai du mal à arrêter, c’est une affaire de coeur, et j’y fais ce que je veux aussi. Il est très rare d’avoir la liberté que j’ai dans un journal établi.

L: Je vais déplaire à beaucoup en disant cela, mais Rock & Folk garde un gage de qualité qu’on ne trouve pas ailleurs…

P: Bien sûr, et c’est grâce à Philippe Manoeuvre. Il n’est pas à blâmer, je le connais depuis très longtemps. Les gens crachent sur lui, mais ils ne connaissent que sa caricature; il est beaucoup plus fin en réalité. Il ne se trahit jamais, il défend ce qu’il aime, et ne dit rien qu’il ne pense pas, même à la Nouvelle Star.

L: C’est quand même la presse qui t’a poussé à écrire quand tu étais adolescent…

P: Oui, clairement. C’est Yves Adrien sans hésiter. Il ne faut pas oublier que Rock & Folk était ma bible à treize ans. D’ailleurs j’ai tendance à occulter Philippe Paringaux, lui, il faisait carrément de la littérature. Je m’en suis inspiré parce que je n’ai jamais voulu être un simple critique, ou juste un journaliste rock.

L: Comme Schuhl, qui défend l’idée d’un journalisme littéraire et qui renie les parties sur les Stones dans Rose Poussière.

P: Oui, mais là je pense qu’il a tort, enfin, c’est lui que ça regarde. Il doit dire ça par provocation, comme moi parfois quand j’en ai marre que l’on vienne me parler du Punk Rock, j’ai envie que les gens me lâchent avec ça. C’est peut-être qu’il a été trop sollicité sur les Stones. Il y a souvent des trucs que je refuse, même des TV, si on me demande d’aller parler du rock…

L: Mais cela reste un peu ton rôle, de parler d’une certaine époque quand même… Je t’ai vu la dernière fois à « La mode la mode la mode » sur Paris Première…

P: Ah, en ce qui concerne la mode, j’accepte tout le temps, parce que ça m’amuse d’aller parler de fringues, de tous les détails qui m’importent dans ce domaine. C’est d’ailleurs plus ou moins ce que je ferai dans Grazia.

L: Revenons-en à l’écriture: tu écrivais enfant, avant la révélation que tu as eu grâce à R&F…

P: Oui, je me souviens de poèmes gothiques un peu bizarre que j’avais écrit vers onze ans, j’étais fort en français à l’école. Mais bon, ado, mon rêve était d’avoir un groupe de rock. Mais finalement en lisant Yves Adrien et compagnie, je me suis rendu compte que mon rôle était d’écrire, c’est là que je m’y suis vraiment consacré.

L: En ce qui concerne la littérature à proprement parler, tu as bien eu des flash…

P: Oui, énormément même. Et ce qui est drôle, c’est que souvent, quand j’étais ado, le passeur, c’était encore une fois Rock & Folk, ou le rock de manière générale. J’ai lu Oscar Wilde grâce à Paringaux. Le Matin des Magiciens par exemple: déjà Pauwels, j’aimais le non grâce à Planète et à Gainsbourg; mais en plus quand j’ai su qu’Antoine lisait ce livre, je l’ai acheté. William Burroughs, c’est pareil: c’est grâce à Soft Machine, puis à tous les groupes qui le citaient… Mais Burroughs je ne comprenais pas au début, je me suis forcé, c’était comme une éducation. Très très important, il y a eu Last Exit to Brooklyn que j’allais oublier, ce livre a été énorme pour moi.

L: Je voulais justement parler avec toi du Matin des Magiciens... Il fut une véritable révélation et ouverture pour moi, mais il me semble que c’est un livre qui peut faire cet effet là que si on le lit à seize ans… C’est pourquoi j’hésite à le relire, je ne veux pas casser le mythe…

P: Peut-être qu’il faudra que tu le relises dans trente ans, c’est ce que j’ai fait. Je ne suis pas sûr que la fascination qu’il provoque soit dû à l’âge auquel tu le lis… C’est vrai qu’il t’ouvre des horizons vers quinze ou seize ans que tu ne pouvais même pas entrevoir avant, mais il pose des questions réelles sur lesquelles on peut se pencher toute une vie. Je ne pense pas comme disent certains, que c’est une imposture, il y avait une vraie démarche.

L: Il y a un dernier point que je voudrais aborder avec toi, c’est le titre de ton roman. A t-il une signification tout au long du livre?

P: Oui, déjà l’histoire se termine Rue des Martyrs, ce qui est significatif. Cette rue m’obsède depuis toujours. Il y a quinze ans, elle était encore très populaire, avec des dealers partout, et aujourd’hui, elle s’est embourgeoisée. C’est une image pour moi, je n’ai pas voulu creuser plus, j’ai voulu appeler mon roman par l’image de cette rue, bien qu’on puisse voir un certain rapport entre le mot martyr et les personnages du livre. J’avais d’ailleurs commencé à écrire une chanson qui se passait dans cette rue, pour en retranscrire les flash, mais je n’ai jamais pu la terminer, et c’est peut-être mieux ainsi…

Crédits photo: Sylvere.h

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