Pour justifier l’obtention de son pass photo pour le Mondial du Tatouage à Paris, Astrid Karoual a ramené quelques souvenirs à vous coller sur l’avant-bras, mais aussi rencontré l’homme à l’origine de l’événement : Tin Tin, star du tattoo biberonnée à la peinture florentine et à la pop culture.

Acteur de la démocratisation de la discipline (il était le conseiller artistique de l’exposition Tatoueurs, tatoués du Quai Branly), Tin-Tin enchaîne les interviews dans son shop par une poignée de journalistes légèrement décontenancés face aux chairs étalées à quelques centimètres de leurs dictaphones. Le jeu promotionnel façon junket-hollywood ne correspondant pas du tout à l’objet de la venue, je décide de soumettre l’intéressé au questionnaire de Proust. Histoire d’introduire avec une désinvolture assumée le portfolio réalisé quelques jours après l’entrevue.

(C) Astrid Karoual
(C) Astrid Karoual

Ma vertu préférée :

« La franchise, même si c’est presque un défaut. »

Ma principale qualité :

« La persévérance. »

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :

« La fidélité. »

Mon occupation préférée :

« Les filles. »

Mon rêve de bonheur :

« Être amoureux. »

Mon plus grand malheur :

« Être seul. »

Ce que je voudrais être :

« Un flic (j’ai déjà été voyou). »

(C) Astrid Karoual
(C) Astrid Karoual

La couleur qui me représente :

« Le noir et gris. »

Mon auteur favori :

« Iceberg Slim. »

Mon poète préféré :

« Coluche. »

Mes compositeurs préférés :

« Erik Satie, Michel Polnareff. »

Mon dessinateur préféré :

« Frank Margerin. »

Ce que déteste par-dessus tout :

« Les religions. »

Le personnage médiatique que je méprise le plus :

« Daniel Cohn-Bendit, ce pédophile. »

Le don que je voudrais avoir :

« La téléportation. »

Comment j’aimerais mourir :

« De mon vivant. »

Mon état d’esprit actuel :

« Blagueur. »

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence :

« L’adultère. »

Ma devise :

« Ma bagnole ! »

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1 commentaire

  1. On y était tiens, c’était un sacré truc. Ma femme (tatoueuse) y a rencontré Tin Tin d’ailleurs. Superbes photos, on voit bien le mélange de souffrance et d’art dans le lard.

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