Acteur de la démocratisation de la discipline (il était le conseiller artistique de l’exposition Tatoueurs, tatoués du Quai Branly), Tin-Tin enchaîne les interviews dans son shop par une poignée de journalistes légèrement décontenancés face aux chairs étalées à quelques centimètres de leurs dictaphones. Le jeu promotionnel façon junket-hollywood ne correspondant pas du tout à l’objet de la venue, je décide de soumettre l’intéressé au questionnaire de Proust. Histoire d’introduire avec une désinvolture assumée le portfolio réalisé quelques jours après l’entrevue.
Ma vertu préférée :
« La franchise, même si c’est presque un défaut. »
Ma principale qualité :
« La persévérance. »
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis :
« La fidélité. »
Mon occupation préférée :
« Les filles. »
Mon rêve de bonheur :
« Être amoureux. »
Mon plus grand malheur :
« Être seul. »
Ce que je voudrais être :
« Un flic (j’ai déjà été voyou). »
La couleur qui me représente :
« Le noir et gris. »
Mon auteur favori :
« Iceberg Slim. »
Mon poète préféré :
« Coluche. »
Mes compositeurs préférés :
« Erik Satie, Michel Polnareff. »
Mon dessinateur préféré :
« Frank Margerin. »
Ce que déteste par-dessus tout :
« Les religions. »
Le personnage médiatique que je méprise le plus :
« Daniel Cohn-Bendit, ce pédophile. »
Le don que je voudrais avoir :
« La téléportation. »
Comment j’aimerais mourir :
« De mon vivant. »
Mon état d’esprit actuel :
« Blagueur. »
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence :
« L’adultère. »
Ma devise :
« Ma bagnole ! »
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1 commentaire
On y était tiens, c’était un sacré truc. Ma femme (tatoueuse) y a rencontré Tin Tin d’ailleurs. Superbes photos, on voit bien le mélange de souffrance et d’art dans le lard.