Une centaine de migrants avaient trouvé refuge dans un ancien centre de formation pour pompiers à Villeurbanne. Refuge dont ils ont été foutus à la porte pour les « besoins » de la métropole. Voilà comment j’ai participé à l’expulsion, à mon grand regret. Récit d’une belle saloperie.
Il était 11h30. J’étais encore au pieu. Morphée traînait encore dans ma tête et une traditionnelle érection régnait en mètre dans mon caleçon. Le programme de la journée était le même que les précédentes : glander poétiquement sur le canapé. Un pur régal. Mais cette routine pourtant fructueuse arrivait à son terme. D’abord parce que ma situation financière était des plus obscures (mon compte creusait les -87 euros), mais aussi par ce que la sonnerie de mon téléphone est venue perturber mon sommeil. Pour couper court au vacarme, j’ai répondu. C’était mon agence d’intérim.
« Allô ! Bonjour monsieur Vincent ! À cause d’un désistement de dernière minute, nous avons besoin de vous pour une mission cet après midi, êtes vous disponible ?
– bah écoutez pourquoi pas, ça consiste en quoi ? ai-je grommelé du fond de la couette.
– Une mission de nettoyage, plus précisément le nettoyage d’un squat. Le bâtiment est occupé illégalement, et la police l’évacue en ce moment même ».
Autant vous dire que mon érection a pris une allure différente, disons moins robuste. Il faut dire que la besogne ne m’enchantait pas du tout. L’idée de faire partie intégrante de ce genre de processus abject consistant à virer une personne de ce qui lui sert de toit quatre mois avant l’hiver me répugnait franchement. « Vous avez le droit de refuser, mais faites le vite, l’agence ferme dans 15 minutes ».
L’hésitation me grattait sévèrement les méninges et commençait à me filer des crampes dilemmiques, au point que je suis resté peut être 10 secondes sans dire mot. Mais bon, je n’allais pas faire le difficile avec un découvert comme le mien, à moins 87 euros, toutes les bassesses étaient bonnes à prendre. Quand la situation l’oblige, on se doit d’être moralement élastique. Comme dit le sage, il faut bosser pour son fric ou baisser son froc. Et après tout, je me disais comme un connard qu’un autre connard prendrait de toute façon ma place en cas de refus. La chose était lancée, autant me faire un peu d’argent au passage. « Vous devez vous rendre rue Baudin pour 14h, et demander Monsieur XXXX, il dirige l’entreprise qui s’occupera de décrasser l’endroit ». Le temps de fumer une clope, de gober un café et de prendre une douche vite fait mal fait, et j’ai foncé plein pot direction le point de rendez-vous. Vu la nature des choses qui ont suivi, avec le recul, j’aurais refusé net.
Avec une bonne grosse demi heure de retard, je suis arrivé sur les lieux. Le quartier grouillait de flics qui bloquaient le passage à toute personne qui n’étaient pas vêtues d’un uniforme. Je me suis approché de l’un d’eux pour lui expliquer que j’étais intérimaire et qu’une mission m’attendait dans le quartier. « Si vous êtes là pour nettoyer le squat, faut faire le tour, c’est de l’autre coté ! » m’a balancé le type sur un ton sévère en me pointant de son monstrueux doigt poilu le chemin qu’il fallait emprunter. La distance à parcourir m’a permis d’admirer le déploiement incroyablement excessif de notre flicaille nationale : une dizaine de camions de CRS et une vingtaine de voitures, minutieusement placées tous les 50 mètres environ, de sorte à faire obstacle à chaque route. Et j’étais pas au bout de mes surprises. Après quelques pâtés de maisons, la population policière était doublée. Une splendide cohorte d’hommes formait un barrage solide pour contenir ce qui semblait être les anciens habitants du squat, des migrants récemment devenus sans abris. Certains réclamaient le droit de récupérer quelques affaires, chose que la police polissonne leur interdisait formellement. D’autres discutaient avec des militants ou autres membres d’associations pour réfléchir aux solutions dont ils disposaient. Photographes et journalistes essayaient eux aussi de se frayer un chemin dans la cohue, sans succès. Les seules personnes autorisées à passer n’appartenant pas à la gente policière étaient l’équipe chargée de vider les lieux, équipe dont je faisais partie. Ils ne se doutaient sûrement pas qu’un apprenti journaliste à la fourberie sans limite était infiltré dans les rangs de l’entreprise de nettoyage, au nez et à la barbe des forces de l’ordre, prêt à zieuter chaque détail à cracher dans la soupe. Et à défaut de pouvoir prendre des photos, j’avais deux yeux et une langue bien pendue, des belles armes, et je comptais bien m’en servir.
J’ai rejoint mes futurs collègues qui se tenaient à l’écart du bazar en attendant le patron qui avait manifestement autant de retard que moi (et que dieu bénisse les patrons retardataires). L’équipe se constituait de 9 énergumènes, tous aussi insipides les uns que les autres, tellement ennuyeux que je ne peux vous restituer aucun de leurs nom et prénom. J’avais beau tenter de socialiser avec les bonhommes, chaque parole qui émanait de leur tronche ne m’inspirait rien d’autre qu’un désintérêt immédiat. À la bêtise de l’un d’entre eux s’ajoutait un comportement malfaisant. En l’absence du patron, le mec se sentait assez noble pour assumer son rôle. Il commençait déjà à vouloir prendre le contrôle de la situation et du petit groupe qu’on formait. Le genre d’oiseau galvanisé par le peu de pouvoir qu’il peut grappiller. Et il justifiait son autorité par son expérience en la matière. C’est vrai que le Monsieur avait un pedigree dans ce domaine qui force le respect, plus de trois squats nettoyés dans toute sa carrière. Si ça ce n’est pas du professionnalisme de haut niveau. Beurk. Qu’on puisse arriver à un point de cochonnerie tel qu’on veuille se vanter de ce genre de chose, ça, ça me dépassait clairement. On l’appellera donc le bonhomme « Abruti » pour le reste de l’article.
Dans ce joli tas de merde, il y avait quand même quelqu’un qui se démarquait du marécage de fiente humaine. C’était un migrant lui aussi, excepté que lui était de l’autre coté du miroir. Il ne parlait visiblement pas ou très peu le français, et même si il avait su le parler avec aisance, je ne pense pas qu’il en userait d’avantage. C’était un homme calme et taciturne, ça se voyait direct. Et de cette sérénité se dégageait une douceur à toute épreuve qui contrastait sec avec la fadeur du reste de la troupe. Il m’a confié plus tard qu’il avait lui aussi vécu dans un squat similaire quand il était plus jeune. De la sale ironie.
Le patron tant attendu a fini par arriver. Je ne m’attarderai pas sur lui pour la simple raison qu’il n’y a rien à dire. À part peut être que sa simple présence a suffit pour empêcher l’abruti de prendre plus de place qu’il le désirait. « Bonjour tout le monde ! Excusez moi pour le retard. J’espère que vous êtes tous bien motivés ! Pour le moment, sortez vos papiers d’identité, vous allez en avoir besoin pour passer » nous a-dit-il à peine arrivé. Après avoir échangé deux ou trois mots avec le boss, l’un des policiers a cherché une feuille dans sa poche où étaient inscrits les noms de chacun des membres de l’équipe, puis a commencé à faire l’appel, comme au lycée. Après qu’il ait prononcé notre patronyme, on a dû se pointer vers son collègue, le passeport à la main, bien visible, pour avoir le privilège de se diriger vers le bâtiment.
« On a raison d’occuper les maisons vides », « Tourists go home, Refugees Welcome », « On vit ici, on reste ici », « La vie d’un être humain n’est pas égale à un bout de papier », sont quelques uns des tags qui ornaient la devanture du squat.
Le bâtiment en question était un ancien centre de formation pour les soldats du feu laissé à l’abandon. Il devait être détruit pour entamer la construction d’un collège. Doté d’une forme rectangulaire et teinté de différentes nuances de gris, l’apparence de la bâtisse était conventionnelle. De loin, on ne pouvait pas se douter de tout ce qui se tramait dans le ventre de l’édifice. Ce n’est qu’en s’approchant qu’on pouvait saisir la particularité du lieu. « On a raison d’occuper les maisons vides », « Tourists go home, Refugees Welcome », « On vit ici, on reste ici », « La vie d’un être humain n’est pas égale à un bout de papier », sont quelques uns des tags qui ornaient la devanture du squat. À leurs cotés, au plus bas de la façade, au niveau du rez de chaussée, se trouvait une fresque murale sublime, qui m’a presque fait oublier l’angoisse d’être au milieu de tout ce foutoir. Elle représentait un homme coiffé d’un keffieh rouge méditant assis à bord d’un radeau de fortune en bois, dérivant dans un océan bleu ciel, et de l’océan jaillissait un bras géant tenant dans sa main un passeport portant l’inscription « Citoyen du monde ».
Mais les engins de chantier étaient déjà sur place et l’heure n’était plus à l’observation, il était temps de foutre le nez en plein dans la merde. « Bon écoutez moi les gars, c’est le moment de travailler, et faudra travailler vite, on a du retard sur le programme » a sermonné le patron. « Et é-c-o-u-t-e-z bien parce que je le dirai qu’une fois, le but est de vider t-o-t-a-l-e-m-e-n-t les lieux, tout ce que vous trouverez dans le squat qui n’est pas électronique, vous le jetez directement, et quand vous serez dans les étages, vous embêtez pas à descendre par l’escalier, jetez t-o-u-t par les fenêtres, ça tombera dans la benne à ordure juste en bas ». Les consignes étant données, il fallait s’équiper. Et quel équipement ! On a enfilé une combinaison blanche, assortie de gants et de masques de protection, un accoutrement digne d’une agence de décontamination dans un film de zombie. Nous étions fin prêts pour commencer.
L’amphithéâtre est la première chose que j’ai vu en entrant. Il devait permettre d’organiser régulièrement des réunions entre les habitants, militants et membres d’associations. Le reste du rez de chaussée se composait d’une cuisine, de douches, de toilettes et d’une multitude de petite pièces qui faisaient office de chambre. L’hygiène d’une bonne partie de cet étage laissait clairement à désirer, une odeur écœurante parcourait les lieux et celle de l’urine y était omniprésente, un fumet à peine atténué par le port de nos masques. Cela s’expliquait par un apparent mauvaise entretien des chiottes, qui débordaient d’excréments et de déchets en tous genre. En revanche la cuisine était d’une étonnante propreté, sans compter qu’elle était fichtrement bien équipée : deux fours, des plaques de cuissons, un micro-onde, une ribambelle de casseroles, de poêles, et un immense stock de bouffe et de boite de conserve qui aurait pu ravir tous les clochards aux alentours. Les chambres du rez de chaussée étaient plutôt rudimentaires, on y distinguait deux ou trois matelas par pièce accompagnés de porte manteaux, de placards, et éventuellement d’un radiateur électrique.
Mais au fur et à mesure des étages, le squat ressemblait de moins en moins à l’image qu’on se faisait de lui à l’origine. Bien loin d’être une zone de bordel sans nom, on s’est vite rendu compte que c’était tout l’inverse. Les chambres n’avaient rien à envier ou presque à un appartement classique. Dans chaque pièce se trouvait tout le matériel nécessaire pour un confort de vie décent : un bon lit, une télévision, une radio, un frigo bien chargé en nourriture, une armoire bourrée de vêtements etc.. Même l’abruti a semblé surpris de l’organisation du lieu. On a croisé une infirmerie, une salle de cours et un salon. Un salon qui bénéficiait, en plus de deux canapés à la silhouette confortable, d’une belle bibliothèque bien fournie. Placardée sur un mur de la pièce, une feuille servait de « Planning de la semaine », où chacun semblait libre d’y inscrire une initiative.
Il nous a fallu une demie journée pour tout détruire.
La plupart des affaires personnelles des migrants étaient toujours sur place, les placards étaient pleins et la bouffe sur les tables à manger encore chaude. L’empreinte d’une vie quotidienne active était fraîche. Dans les chambres, les décorations et les dessins muraux n’étaient pas rares. Et la présence quasi-systématique de peluches ou autres jeux pour enfants ne faisait que renforcer ce sentiment. Plus qu’une vulgaire habitation, le squat était devenu un foyer. Un foyer dont les habitants ont été dégagés à la vitesse de l’éclair, sans avoir eu le temps de jouir de leur droit le plus strict, emporter ce qui leur appartenaient. Une putain de preuve de plus, si tant est que vous en ayez besoin, de l’évident dédain et du sérieux mépris des forces de l’ordre quand au respect de la dignité humaine.
Mais on ne valait pas mieux. Sans crier gare et sans aucune forme de sommation, les collègues se sont mis à démembrer la bibliothèque. Cinq hommes, dont l’abruti, se ruant sur elle et les livres comme des barbares pour tout fracasser à grand coup de talons dans un nuage de poussière. Une scène terrible. L’objet a subi un tabassage en règle pour finir en un amas de bois et de papier au fond de la benne à ordure. J’étais sur le cul, tellement abasourdi que j’ai réagi de la seul manière qu’il m’ait été possible de réagir sur le moment, j’ai continué le travail. Un boulot qui a été aussi facile à réaliser pour moi que de menotter une pieuvre. On brisait les placards en mille morceaux, on pulvérisait les frigos encore plein à craquer, on massacrait les coffres à jouet, on jetait les vêtements comme la nourriture. C’était une valse de démolition. Un après midi passé à gaspiller, casser, bousiller, briser, hacher sans faire aucune exception. La troupe entière s’en donnait à cœur joie pour tout catapulter par les fenêtres. Une manœuvre qui nous permettait d’éviter le désagrément de descendre un ou deux étages par les escaliers. Ce que les habitants avaient accumulé et façonné au fil du temps, ce qu’ils ont mis des mois à construire, il nous a fallu une demie journée pour tout détruire. On venait littéralement et métaphoriquement de balancer leur vie à la poubelle, en deux temps, trois mouvements, pour je ne sais quelle sombre raison administrative ou financière. Le monde est tel qu’aujourd’hui, la construction d’un collège vaut bien le saccage du foyer d’une centaine d’étrangers.
Quelques objets ont échappé à leur destin. Les appareils électroniques encore en état de marche ont été transportés avec délicatesse jusqu’à la remorque du camion de l’entreprise. Et le vélo sur lequel lorgnait l’abruti depuis le début du calvaire a été embarqué dans le plus grand des calme. J’assistais à du vol pure et simple, ou pire du pillage, et ce, dans l’indifférence générale. J’étais au bout du rouleau. Le carnage a duré jusqu’à ce que 17h sonne. « Bon c’est fini pour aujourd’hui les gars ! C’était du bon travail ! On compte sur vous demain pour les deux étages restants. Mais va falloir changer de technique. La police vient de me dire que la presse nous regarde et faut être plus discret » nous a lancé le patron. Si tu savais.
De nos jours, le squat se traîne une mauvaise réputation. Il incarne à tort le malaise de la société moderne vis-à-vis du parasitisme. Considéré comme des lieux où sévissent insalubrité, violence et chaos, force est de constater qu’il recèle diverses réalités bien différentes. Depuis de nombreuses années, militants et associations se battent main dans la main pour offrir un toit à ceux qui n’en n’ont pas, des efforts bien souvent balayés par des enfoiré.e.s. en costard cravate. Les mêmes qui s’affairent à débattre des journées entières sur le port du voile, pendant que des femmes et des hommes fêtent Noël dans la rue.
Et concernant votre serviteur, rassurez vous. Bosser une journée de plus dans ce bourbier n’était pas envisageable. La solution a été simple. Après m’être extirpé de ma combinaison, je suis parti tête baissé sans même une formule de politesse. J’ai checké sur Facebook. J’ai vu qu’il y’ avait un concert de punk dans un bar le soir même. Le but serait donc de s’envoyer assez de pintes dans le gosier pour espérer être dans l’incapacité de se réveiller le lendemain, histoire de descendre avec le lapin blanc, et de ne surtout pas remonter. Échec et malt.
24 commentaires
R_BE_HAINE Bi T VIEUX & T neu_neuveux!
JESUIS charlie brown & tu ?
J’aurais fait un truc comme ça, j’oserais plus me regarder dans la glace. Toi, non content d’aller foutre les mains dans la merde, faut que tu te sentes en plus obligé de l’étaler partout.
Tu as beau battre ta coulpe, tu faisais partie du lot, au même titre que l’Abruti et tous les autres, alors viens pas pleurer avec ta mauvaise conscience (et faire des vues sur gonzaï au passage). C’est gerbant.
Faut dire, un découvert de 87€… pauvre petit chat.
Aller faire le trottoir aurait été plus classe.
C’est gerbant ? Mets les doigts
merde aux chemins de fers y’a des sales cons
C’est ton discours qui est gerbant
Assis dans ton salon tu donnes des leçons sur ton petit clavier
tu ouvres ta gueule tranquillou dans ton canap’ bien au chaud.
T’as pas l’air de connaître l’univers fabuleux de l’intérim toi.
tu conseilles aux autres le trottoir mais toi tu fais partie du vomis putassier qui hante les forums,
je me trompe?
Ouais tu te trompes. J’ai fait de l’intérim pendant des années, et j’ai un compte en banque qui atteint bien plus de 87€ de découvert !
Je fais pas n’importe quoi pour bouffer, point.
Et surtout, j’irais jamais la ramener et faire le malin après avoir fait un truc comme ça, genre « je suis au dessus des autres connards avec qui j’ai bossé ce jour-là parce que j’ai fait un papier qui dénonce dans gonzaï alors moi c’est moins grave que les autres »… Ben non…
En fait je vois pas où il y a matière à faire un papier qui se veut plein d’humour, ni pourquoi le mec balance sur ses collègues « abrutis » (j’ai envie de dire qu’au moins eux ils ont l’excuse de leur connerie) comme s’il était au-dessus de la mêlée.
Mais bon, si vous trouvez ça cool, pas souci. Bisous
J’ai relu l’article et de toute évidence le sujet n’est pas de savoir si il fallait faire ce boulot de merde ou pas.
Le sujet c’est les conditions dans lequel des gens vivent et de quelle manière on les expulse.
Comme tout les trolls ton indignation est sélective .
Et sinon, que ceux qui n’ont pas bosser avec des connards me jette leur premier smic à la gueule.
Tu traite l’auteur de collabo (ach quelle finesse!).
Si je suis bien ton raisonnement :
étant donné que la SNCF a largement contribué à la déportation des juifs je suppose que tu prends un autre moyen de transport,non?
En effet, la manière dont on traite les gens est le véritable fond du problème.
Pour moi, il est simplement impensable d’accepter de participer d’une manière ou d’une autre à ça.
On a tous bossé avec des connards, des fachos, des racistes et autres abrutis… mais pas pour autant contribué à foutre les gens encore plus dans la merde qu’ils ne sont (balancer le peu d’affaires qu’ils ont à la benne, vider leur frigo, etc).
Quant à ta petite remarque sur la SNCF… mouais… et tous les allemands sont des nazis, et tous les musulmans sont des terroristes, et toutes les filles en jupe sont des salopes… Tu sais bien que ce n’est pas mon raisonnement.
Ce que je voulais dire c’est juste : est-ce qu’un compte en banque de -87€ justifie d’aller finir de démunir des gens qui n’ont déjà plus rien ? Et d’aller exhiber son exploit sur gonzaï après.
Peut-être que dans le tas de flics qui ont mis ces gens à la rue au préalable, il y en a qui regrettent, qui n’étaient pas trop pour etc. Pourtant ils l’ont fait et je ne pense pas que tu serais aussi indulgent avec eux.
Sur ce, fin de la polémique pour moi. Et dans le fond, je pense qu’on finirait par se mettre d’accord devant une bonne bière.
Nazis, terroristes, salopes… C’est pas le cas?
A une autre époque on appelait ça « collaborer ».
Mon papi s’appelait Adolf
rue st sabin 11° eclaire nous tapaï
Oh, en plus Monsieur a de l’esprit.
Arrête, on est morts de rire.
Lol Archibald fils de pute de justicier donneur de leçons 2.0 du web « meugneugneugneu je me regarderais plus dans la glace si je devais travailler un jour » sale merde va. « t 1 collabo gnagnagna » mais nique ta grosse pute de mère : le gamin part au turbin pour remplir son frigo, ducon, et lui au moins se casse le cul a écrire un papier pour que les abrutis comme toi puisse savoir comment c’est foutu et aient de la matière pour gueuler dans le vent alors que ça ne changera jamais rien parce que personne n’en n’a rien a foutre. Alors dis plutot merci au gamin d’avoir raconté son histoire et va bien te faire enculer.
ça m’éverve qu’on tape sur les sbires. Il a pas fait ce job pété par passion mais par besoin. Sauf que prendre la thune, se tirer et s’en battre la race parce que c’est pas son probleme comme l’auraient fait 99% des sbires il a raconté, considérant du coup que c’est un peu son probleme. Si t’as des états d’âme à avoir vise plutôt vers les décisionnaires plutot que vers les schlagues qui vont exécuter les basses tâches pour dix balles de l’heure.
Ok, merci pour l’article qui nous a appris qu’on vit dans un monde de merde avec des baiseurs et des baisés et qu’il vaut mieux faire partie des premiers, peu importe à quelle échelle.
T’es content ?
Maintenant prends une tisane Roger et va te reposer un peu.
Je sors de ma sieste gros sac à pute. J’espère que tu crèveras du typhus
fermez vos vespasiennes , tirs de lacrimales/
a t-il eu droit a une sieste ?
@Archibald
Tu t’énerve le premier mais tu demande aux autres de prendre une tisane.
Tu traite de collabo celui qui écrit l’article, mais ce sont les autres qui font des d’amalgames.
T’as peur de rien décidément
T’es vraiment qu’un pauvre troll.
(et comme un vrai troll tu vas répondre fissa mdr)
roro 2 lille est en fait country side d’agen…
Ouaip.
L’article se laisse lire, il décrit une réalité méconnue sur un ton léger qui peut choquer les uns, amuser les autres. L’expérience mérite d’être racontée, le point de vue n’engage que son auteur.