(C) DR, Gonzaï Media 2019

Pendant 20 ans, la musique indie composée avec trois francs six sous a fait les beaux jours des médias et des fans à la recherche d’un son différent, d’une alternative et d’une posture atypique face au mainstream insipide et composé dans les grandes usines. Mais au moment de refermer la décennie 2010, symbole d’une époque portée par l’urgence d’internet et notre besoin de jouir vite, on est malgré tout en droit de se demander si cette « pitchfork culture », à la fois trop lente et anti-charismatique, n’est pas en train de vivre ses dernières heures.

Ils (ou elles) portent des vestes à frange ou des T-Shirts coton de couleur uni. Depuis la nuit des temps, ils posent à quatre ou cinq comme des glandus devant des murs en brique. Et leurs pochettes d’albums interchangeables représentent dans 90% des cas une jeunesse blanche faisant la tronche (Kevin Morby, Sleater-Kinney, etc), des groupes perdus dans la végétation ou dans des feuillages (un grand classique, la preuve avec le récent « U.F.O.F. » de Big Thief) ou des décors vaporeux donnant l’impression d’être dans une expo d’art contemporain bien plombante (Bon Iver, Yves Tumor). L’indie rock, cette étiquette musicale un peu fourre-tout et devenue un argument marketing international, semble avoir du plomb dans l’aile. C’est d’abord un constat esthétique bâti sur ces dizaines de disques reçus et jetés à la poubelle sans regrets, mais c’est aussi un plus profond que ça : il suffit pour s’en apercevoir de consulter le nombre de vues sur les vidéos Youtube de tes artistes internationaux préférés, ceux que tes collègues de travail ne connaissent même pas et qui font de toi un être si différent ; Bonnie Prince Billy a beau faire la Une de plusieurs magazines lus par des vieux, n’en reste pas moins que son dernier clip, publié voilà un mois, « culmine » à 38 000 vues. Trente-huit mille personnes dans le monde ayant cliqué sur In Good Faith, ou des Américains gras et blancs, encore, se succèdent pendant quatre longues minutes. C’est une torture à regarder, encore plus à écouter, c’est un exemple parmi tant d’autres. Elle a beau avoir pris le pouvoir dans l’inconscient collectif depuis le début des années 2000, la culture indie n’en reste pas moins inaudible. Au point même de devenir inintéressante. Lessivée.

La dernière fois que je m’en suis rendu compte, c’était en novembre en recevant le nouveau titre de Chris Garneau, cousin éloigné de Sujfan Stevens. Comme 99% des artistes de 2019, il était ici question d’un titre clippé pour Youtube, puisque c’est devenu le médium de référence pour écouter de la musique. Comme j’essaie de faire mon boulot, et malgré un puissant désintérêt pour cette annonce, je clique. Et comme dans la majorité des cas, l’impression de lenteur et de monotonie m’oblige à cesser l’écoute quasi instantanément. Touche stop. En moins de 20 secondes, Chris Garneau est évacué de mon cerveau, l’info oubliée, l’artiste effacé. Très populaire à la fin des années 2000, soutenu par des médias comme Pitchfork ou Les Inrocks, l’Américain n’a récolté pour ce nouveau titre que 1017 vues. Mille personnes ; l’équivalent d’un petit village paumé de Picardie.

Pourquoi n’ai-je même pas eu le courage d’aller au bout ? Est-ce le fruit d’une fatigue personnelle, d’une lassitude ? Je ne pense pas. Le point commun, entre tous ces artistes issus d’une sphère non commerciale – c’est à dire d’une micro-industrie où la musique n’est pas faite pour faire gagner de l’argent à ceux qui la produisent – c’est qu’internet semble les avoir tous mangé.

On se souvient tous du « slow listening », cette tendance de 2017 inventée par Elle et consistant à « se plonger dans un disque comme dans un livre, en l’écoutant du début à la fin, comme un nouveau yoga ». C’était évidemment une grosse connerie. Car c’est évidemment tout l’inverse qui se passe, au niveau mondial ; les fans de musique, pour ce qu’il en reste, sont désormais tous réglés sur l’heure internet.

L’heure internet

L’heure internet, c’est ce nouveau fuseau horaire réglé par tranche de six secondes, soit notre temps moyen de concentration face à un contenu projeté sur l’écran. Cette incapacité à supporter le temps mort a donné naissance à une expression : l’économie de l’attention (lire à ce titre La civilisation du poisson rouge de Bruno Patino, ou notre numéro complet sur le sujet). Dans ce nouveau monde, être en avance (et donc « prescripteur » comme on disait voilà 10 ans) ne sert plus rien ; connaître Ty Segall 5 ans avant tout le monde fait juste de vous un putain de nerd. Dans ce nouveau monde, être en retard vous condamne à la lapidation des fans sur les réseaux sociaux (« ouuuuh le baltringue »). Et pile entre les deux, il y a ces six précieuses secondes qu’on appellera l’instant T, et pendant lequel tout se joue à la vitesse d’un Gif (ce qui explique indirectement le succès de Drake tout au long des années 2010).

Où veut-on précisément en venir ? Au fait que la culture indie n’a pas su s’adapter aux nouveaux supports d’écoute, et que toutes les pales copies françaises de Foals façon guitares exotiques comme l’intégralité du répertoire de chez Drag City n’ont pas saisi que c’est la manière même de composer de la musique qui, avec Youtube et Spotify, avait changé. Comme dans les chansons de Chic, l’orgasme se doit désormais d’arriver dès le 20 premières secondes ; les clips à travellings lents sur des faux acteurs regardant vers le lointain sont interdits et surtout, les progressions lentes sont condamnées à des jugements rapides et définitifs ; quitte à passer à côté d’albums magnifiques comme celui de Nick Cave, « Ghosteen », victime de sa pochette qui aurait mérité qu’on envoie son auteur au tribunal de la Haye, et surtout de ses titres à moins de 60 BPM avec un Cave aussi entrainant qu’un curé dans une convention de lecteurs de bottin. C’est con ; le titre éponyme de cet album funéraire est l’un des plus beaux de l’année, mais il est hélas placé en neuvième position sur un tracklisting dont on sait que peu sauront dépasser le « track 2 ».

La musique se swipe

N’allez pas croire que cet article regrette le bon vieux temps des années 2000, quand Cocorosie et Arcade Fire régnaient doucement sur les charts indie. Ce changement de paradigme est une bonne nouvelle ; tous ces artistes nous ont sévèrement gonflé et semblé avoir tout dit depuis des plombes. Ils sont l’incarnation de l’échec de la musique blanche et bourgeoise, sans véritable problème et qui, trouvant son quotidien normal déprimant, s’est inventée une vie parallèle avec des histoires sans fondement, des sentiments jamais ressenties et des paroles de chansons vides de sens. La frénésie de l’époque et notre envie d’apprendre aussi vite qu’on oublie ont transformé les réseaux sociaux en centrifugeuse impitoyable pour cette « scène » musicale ; chacun des artistes précités ayant été noyés par les vagues rap-variété puis pop-dancehall qui font qu’il est presque devenu plus cool d’assumer écouter Ed Sheeran, Clara Luciani ou même Aya Nakamura que Sarah Mary Chadwick, David Byrne, Torres ou Xylouris White (pour ne citer que les récents albums indie écoutés et rejetés systématiquement au bout de 30 secondes d’écoute).

En dix ans, notre capacité de concentration a baissé, notre tolérance du silence a diminué, et c’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle ; le plus inquiétant étant désormais qu’on écoute comme on navigue sur Tinder, selon ce principe du swipe ou foire aux bestiaux. Les formats longs, dits albums, sont ringardisés, et rares sont les disques de 2019 à avoir su éviter cet écueil. Est-ce grave ? Absolument pas. Le monde a changé, et la fin de décennie permet de dresser un bilan sévère de ce qui a merdé : le nombre de mailings faisant la promo de « single Youtube » a explosé ; il est désormais assez banal pour un journaliste musical de pouvoir écouter 20, 30 voire 40 nouveaux titres par jour, à la manière d’un proxénète évaluant le physique de ses « recrues » d’un simple coup d’œil.

Même Pitchfork, jadis l’incarnation du cool mou portant au pinacle des musiciens américains au look de carreleurs freelance, semble avoir changé son fusil d’épaule. Le site racheté par le groupe Condé Nast (GQ, Vanity Fair, etc) n’hésite plus à parler des problèmes de santé de Madonna, à s’enthousiasmer pour des truites dorées comme The Weeknd, voire même à comparer Beyoncé à Angela Davis (tout le monde s’en fout finalement, personne ne se souvient d’Angela Davis). Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si, au moment d’élire son album de la décennie, le site géré par des quadras à barbes grisonnantes a respectivement placé les albums de Beyoncé, Kanye West et Franck Ocean sur le podium. Ces choix témoignent autant d’une lente agonie de l’indie que d’une flagrante trahison de la cause initiale. Les deux sont liés, mais cela n’augure rien de bon pour ceux qui souhaiteront découvrir des musiques dites alternatives dans les années 2020. Un comble, quand on sait qu’internet s’est construit sur cette promesse de sous-culture.

Le combat de la prochaine décennie sera certainement celui de la musique algorithmique, à la fois nouvelle conseillère orientant et définissant même nos gouts – ce qui est déjà un peu le cas – mais surtout créatrice de mélodies sans que l’humain n’ait plus son mot à dire, ni notes à rajouter. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Vu l’échec actuel de ceux qui disaient défendre la « musique indépendante », on balance. Il reste néanmoins quelques poches de résistance, et des disques dans lesquels on peut encore tomber par surprise, comme tiens, le « Small Town Graffiti » de Lispector. Encore faudra-t-il que l’auditeur dispose de 26 minutes d’affilée ; autant dire une éternité.

A lire sur le même sujet : notre numéro de 160 pages consacré aux années 2010, dispo en commande ici.

48 commentaires

  1. BlOck Friday, CyBorg D, record store day, record tote bag d, record vomit D, tape record store diiii, quest-ce qui reste pour D ‘jours Normaux’ Ils se tirent Les Kouilles ?!

  2. alors la t’en a pour le porte monnais en po de bison de ta garce de reum, TY Segall coffret blindé de 16 disques & patchoulis!

  3. le nombre de vues ne validant pas l’intérêt d’une création : le présent article a été vu 507 fois, soit une demi rue marchande de sous préfecture …

  4. MR bester avec mes mots à mois depuis 10 ans en gros je dis a peut prêt la même chose que toi ,et pourtant gonzai et consorts aiment a me faire passé pour un troll et un haters .dans les années 2010 ,TOUT N’EST PLUS buzz hype et ultra conformisme et chronique de complaisance et de connivence ,il y a un manque incroyable de diversité et de pluralité et d’éclectisme .Tous les webzines et toute la presse papier a emboîté le pas a pitchfork et consorts ,Mac DeMarco (le Jonathan Richman du pauvre hipster bobo) est en cela emblématique de cette époque ,je n’ai jamais compris le buzz autour de ce mec , il y a pas plus chiant a mourir et banal que sa musique ,Pour avoir attaqué frontalement toute cette clique d’artiste et de pigiste en plastique ,on mis injustement PILORI ou au rencart

  5. Avec son côté coup de gueule j’rentre dans le lard et ses deux trois punchlines je peux comprendre que cet article fasse du like et s’attire les faveurs des internautes les moins regardants mais, au fond, que dit-il ce billet mou à l’heure d’internet ? Rien. Ou plutôt tout et son contraire, dans la confusion la plus totale, à coup de concepts mal définis et avec un enchainement de lâches approximations en guise de démonstration. J’ai la flemme de tout démonter là maintenant mais rien que l’argument du nombre de vues sur YouTube, c’est d’un faiblard… Surtout que l’exemple choisi, Bonnie Prince Billie, n’a accepté de rendre sa musique disponible en streaming que tout récemment sur demande insistante de son label Drag City, label qui a lui-même longtemps rechigné à deezer/spotifyer son (exemplaire) catalogue avant de s’y résoudre (un peu la mort dans l’âme j’imagine). Eh non, tout le monde n’a pas l’oeil rivé au compteur comme Bester Langs sur les stats et les likes fb de ses papiers écrits à l’emporte-pièce et postés au petit bonheur la chance. Et, surtout, ça va te paraître complètement fou Bester mais il y a une vie – et de la musique – en dehors de YouTube, des réseaux sociaux et du sacro-saint « nouveau paradigme ».

    A part ça je suis d’accord, Lispector c’est super bien.

  6. À voir le vocabulaire de l’article et les exemples cités, le journaliste « fan de musique » voit  la musique comme un  vulgaire produit (la musique, un pute à clic ?).
    Apparemment, une effort d’adaptation n’a pas été fait (« la culture indie n’a pas su s’adapter aux nouveaux supports d’écoute »), argument typique liée à l’économie de marché, en constant mouvement, à laquelle les entreprises doivent s’adapter pour rester en vie. Voir qu’un journaliste musical a à ce point intégré les règles de concurrence du marché pour l’appliquer sur sa passion musicale est bien flippant.
    Peu de vues sur youtube = preuve d’absence de légitimité de l’artiste ?  Classe, merci pour tous les groupes qui galèrent ils apprécient. Allez merde adapte toi quoi. 
    Là où ça devient comique, ou encore plus pathétique, c’est quand le journaliste fustige une musique sois disant bourgeoise tout en légitimant que des entreprises cotées en bourses (youtube, facebook, leurs actionnaires et pdg, pas bourgeois du tout) dictent les règles aux artistes.

  7. Et vous foutez Mac de Marco en illustration, artiste qui est né avec internet et dont la moindre vidéo fait plusieurs millions de vues sur YT…
    Bonnie P Billy a 20 balais de plus et n’en a probablement rien à branler du « nouveau paradigme ».
    Bref l’appellation « indie » telle qu’utilisée ici englobe des artistes de genres, générations et aspirations différentes qui n’ont rien à voir entre eux et se révèle complètement inopérante pour produire ne serait-ce qu’un début d’analyse pertinente.

  8. Ya toujours autant de bons albums qui sortent mais ya d’un côté Rocknfolk qui nous sort des numéros spéciaux sur les 40 ans de tels albums rincés,super,et puis Gonzai qui nous sort du Pleasure Principle. Donc forcément les hipsters rock indé se rabattent sur youtube et se perdent.Les US et UK regorgent de groupes géniaux qui valent bien plus que Lispector mais bon faut soutenir le local apparemment. Du local qui chante en Anglais avec un accent de merde. Pfff on en a marre de cette soupe.Programmez les mais bon ya pas eu d’ « echec du monde indé » ya jamais eu de média indé en France. Pitchfork? personne n’a jamais lu pitchfork arrêtez de mentir.Commencez par nous faire un vrai magazine hipster rock et on en reparle si ça marche pas.Mais bon apparement le fan a été volontairement laissé à l’abandon sur le net. Fallait que l’indé soit un jeu de recherche tu comprends sinon c’est plus de l’indé. On en a marre de jouer.

  9. Le truc des vues Youtube, c’était – si j’en crois l’article -, quelque chose d’un peu schématique pour que tout le monde comprenne. Rien de plus.
    C’est un peu bizarre de s’en offusquer.

    Mon avis est que la musique et la culture indie n’existent plus, ou se sont infiniment diluées, à partir du moment où chacun pouvait se produire, sur internet, sans passer par des labels ou maisons de disque. Ce qui remonte à un petit bout de temps. Mais n’est pas exactement concordant à l’arrivée d’internet. Il y a une petite quinzaine d’années, je dirais. Le temps que cet usage, des musiciens d’une part, et des auditeurs d’autre part – s’en référant aux plateformes de streaming ou Youtube -, soit tout à fait ancré dans les habitudes.
    Oui, il y a des médias issus de cette culture indie (et pas mal en France). La question, si ce n’est de leur légitimité, serait de savoir qu’est-ce qu’ils essayent encore de vendre sous ce label-là. Depuis le temps…
    Que LA CULTURE INDIE N’INTERESSE PERSONNE, c’est une chose. Profiter de la légitimité de cette culture pour promouvoir le glouboulga musical actuel – tels que le font ces médias qui tentent de parler de musique aujourd’hui -, dans lequel on est empêtré , c’en est une autre.
    L’article pose un peu cette question, et tente de voir ailleurs (je sais pas où par contre, mais c’est tout à son honneur).

    1. t’es un fake toi,c’est pas possible autrement. « la culture indie n’intéresse personne »
      « internet a fait disparaitre l’indé »
      putain mais casse toi une jambe

  10. La musique molle à l’heure d’Internet lol ,en même temps BESTER tu est carrément le vizir qui se moque du calife ,car GONZAI version web et version papier c’est aussi le chantre de la musique molle tendance niche de chez niche pour bobo hipsters parisien ,GONZAI c’est FRANCHEMENT le bottin du copinage ,vos nous servez en permanence la soupe lyophilisée BOLINO : ALEX ROSSI ET TOUTE LA CLIQUE DE TON POTE de BORN BAD LE BARON DE ROMAINVILLE ET CONSORTS ,sans oublier les infâmes CASTASTROPHE et AJA la chanteuse de la femme .QUE DE LA MERDE EN BARRE 78 CARATS au moins aussi indigeste que MAC DE MARCO et toute la clique de groupe en plastique encenser par Pitchfork depuis 1995 ( je déteste arcade fire ,metronomy et consorts )

  11. « Les avis c’est comme les trous du cul
    tout le monde en a un. »
    Inspecteur Callahan.

    Sinon dans l’ensemble je suis d’accord avec le constat de Bester
    Mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que celui qui fait la musique c’est aussi celui qui l’écoute.
    Les utilisateurs de plateformes musicales n’écoutent que 20% de tout le catalogue proposé, ça veut dire que tout le monde écoute la même chose malgré une offre démentielle.

    Personne n’empêchera qui que ce soit de produire ou d’écouter de la musique qui ressemble à du fromage blanc 0%, c’est comme ça.

    Pitchfork & consort ne sont que les sous-produits d’un sous-produit qu’on peut encore appeler de temps en temps de la musique .
    Bon j’arrête , je commence à faire du sous G .Debord

  12. Alexandre P. est fabuleux. Tout tend à prouver qu’il n’existe pas, que c’est un robot. Et pourtant…
    Quel mystère !
    Bel article, Bester.

  13. Je filerai du fric à Gonzai le jour où ils feront leur rubrique 24 heures avec… avec Alexandre Perseverance.
    Allez quoi, putain !

  14. 24 h avec Alain Soral plutôt,vu que Perseverance est aussi complotiste que moi j’accepte le sort des venezueliens.

  15. en 2012 après 41 ans d’absence ,bill fay a surgis de l’ombilic des limbes ,et pendant ce temps la toujours en 2012 on en a fais des tonnes médiatiquement sur Sixto Rodriguez ,et je pas un vu en France a cette époque une seule interview de BILL FAY que soit dans la presse papier ou les webzines ,que dalle ,walou ,bill fay qu’avais il de moins que Sixto Rodriguez ?attention j’aime beaucoup Sixto Rodriguez mais non de Zeus ,bill fay en 2012 a fais un come-back miraculeux qui eu mériter que Gonzai et consort se déplace pour s »entretenir avec lui ,c’est la que je me suis dis que vraiment en france il n’y a vraiment PAS de véritable culture musicale ,en france on en est encore en 2019 ,a une culture de prés carré ou chacun cultive son lopin de terre ,je fustige cette culture tres parisienne de l’entre soit ,leur fonctionnement en réseau en vase clot n’est que branchouille et snobisme .MON CHER BESTER tu as intérêt a te sortir les doigts du cul et de nous parler du nouveau BILL FAY QUI SORT EN JANVIER 2020 ,chiche vous allez in england pour faire un entretien avec lui? https://perseverancevinylique.wordpress.com/2019/12/02/bill-fay-countless-branches-by-dead-ocean-january-17-2020/

  16. C’est quand même triste de travailler pour un site de musique et de concéder arrêter l’écoute d’une chanson au bout de 30 secondes.
    Si ce zapping de l’attention est un problème mondial, il suffirait que les gens retrouvent le goût de « l’effort », même pour écouter un album de A à Z (on est loin de l’effort pour bosser dans une usine). L’humain est devenu fainéant par la facilité que nous procure les nouvelles technologies. C’est sa nature profonde qui s’est révélée. Il y a un siècle il n’avait pas le choix, il devait faire contre cette nature pour subsister.
    Quand je télécharge une trentaine d’albums par an, je les écoute tous, plusieurs fois, si possible chacun intégralement, que ce soit en voiture, en balade ou chez moi. Les meilleurs albums sont ceux où mon oreille/cerveau a accroché au bout de multiples écoutes.

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