Depuis bientôt quinze ans, les éditions Banzaï dégoupillent grâce à leurs bouquins la crème de la crème de la grande laiterie des arts alternatifs. A l’occasion de la sortie de leur première BD et d’un nouveau virage dans leur ligne éditoriale, on a gratté le vernis de la couverture avec l’artisan en chef Valentin « Blue » Courtine.

Celles et ceux qui aiment se friser les pupilles au fer à lisser bon marché connaissent forcément les activités légales des éditions Banzaï. Perso, j’ai découvert leur travail en creusant l’univers d’Elzo Durt vers 2015. A ce moment, il vient de participer à la couverture du 7ème numéro de ce qui n’est encore qu’une revue. Au sommaire, on croise quelques pointures en devenir : Dav Guedin propose une BD sur une étrange et hypersexuelle créature crevette, Christophe Siebert pond plusieurs textes dont une poésie assez déchirante autour de la normalité de la vie, Audrey Faury renvoie la balle à Emre Orhun et Nicolas Pegon. C’est trash, barré, à l’os mais incarné. J’attends la prochaine salve, bave au prépuce.

Fournée suivante, nouvelles tartes. La revue s’est épaissie, garde son esprit DIY. Enfermée dans un emballage cartonné siglé de toutes parts, la boite est une œuvre d’art à elle toute seule. La couverture est cette fois honorée par Arnus. Le noir et blanc n’occupe plus que la moitié du contenu, gentiment grignoté par la couleur et sa densité plurielle. De numéro en numéro, elle va muter, devenir livre sans oublier d’être libre. On sent que les tenanciers prennent un galon technique évident autant qu’ils s’amusent à nous régaler les iris. Les objets sont moins branlants, les tirages et le papier s’étoffe et les univers changent avec l’arrivée de signatures d’envergure. Pour preuve le numéro 9, dinguerie pour les pupilles. La couverture est signée Vincent Paronnaud. Winchluss pour les furieux. Rien que ça.

Au-delà du voyage, Banzaï aime aussi nous voir expérimenter. Rendre le lecteur actif est un principe cher à la maisonnée. Si Elzo Durt signe la couverture du 7ème numéro (tâche qu’il honorera une seconde fois dans un hors-série spécial Ovnis), il est aussi largement remercié pour sa participation à un dossier couleurs consacré à l’ombro-cinéma. Un principe d’animation par calque moiré qui permet de créer l’illusion du mouvement à partir d’une image fixe et d’un cache rayé. Aussi simple à manipuler qu’étonnante par son effet. Ce qui correspond assez bien à l’idée de la revue, qui décide à chaque numéro de nourrir le lecteur avec un kit de construction lié à l’usage d’une technique visuelle aujourd’hui dépassée mais dont l’existence même fait le bonheur des yeux avec classe et étrangeté. Les gens de chez Banzaï sont comme des croque-morts en goguette : allumés, ils s’amusent à déterrer nos dépouilles et mieux réanimer nos restes à leur sauce.

Depuis, c’est le marathon pour nourrir la bête, la course à la folie récompensée par une reconnaissance internationale et 4 sélections au festival d’Angoulême dans la catégorie Prix de la Bande-dessinée alternative. Pour mieux raconter cette frénésie, on a discuté avec l’agitateur en chef, Valentin Courtine. Natif de Perpignan, dans ce qu’il nomme « le Détroit français », son parcours a longtemps été chaotique. Il étudie le cinéma et comprends la difficulté d’en faire un métier. « Je voulais juste apprendre quelque chose qui me plaisait après le BAC où nos têtes sont à ras bords de conneries presque inutile dans le réel. ». Au lancement de la revue, il partage la conception avec sa compagne, Marie Robert, « mais globalement, je suis le seul à tout faire maintenant. ». Au fur et à mesure de ses signatures dans les crédits des bouquins, il passe par différentes appellations : du simple « Val » au « TM » quand d’autres l’appellent « Mad Val », ce qui en dit long sur le personnage et ce qu’a dû être l’édification de ce qu’il nomme avec panache, une « galerie portative ».
Aujourd’hui, c’est à Valentin « Blue » Courtine que nous nous adressons. « Blue », pour le Blue Valentine de Tom Waits, « mais aussi en référence au Jazz et l’humeur mélancolique ». Val se cache derrière ses pseudos et souhaite rester incognito (« Je fais mon Daft Punk aha »). Vous ne verrez donc aucune photo de sa trogne. Si vous voulez le rencontrer, c’est à Montpellier qu’il faudra vous bougez. Val est comme ses livres : pour mieux le saisir, il faut le toucher. En vrai. Le disque est posé. L’ambiance tourne. Rencontre.

 

Quel regard portes-tu sur Banzaï aujourd’hui ?

VC : Banzaï a suivi une trajectoire atypique et je suis fier de l’avoir amené jusqu’ici. Au départ les paris n’étaient pas en ma faveur mais j’ai tenu le cap, non sans épuisement et doutes par millier. Je pense que la maison d’édition doit aujourd’hui franchir un nouveau cap pour éviter de tourner en rond.

« Le premier numéro était une feuille de choux. Le premier devis imprimeur était de 60€ et je me demandais comment j’allais le payer ».

Elle commence comment cette aventure ?

VC : Il y a de multiples facettes. Si je ne devais en retenir qu’une, je choisirais celle où j’étais clairement en transition dans ma vie. J’avais un peu plus de la vingtaine, j’enchaînais les petits boulots alimentaires, notamment la plonge dans le plus grand camp naturiste du monde, à Pinet dans l’Hérault. Je mettais une heure et demie à pied pour y aller. Idem pour le retour. Je finissais parfois à 3h du matin, tout seul derrière mes bacs à vaisselle. C’était une période difficile mais je tenais bon car j’étais convaincu que ça me forgerait, que je devais passer par là pour avoir l’inspiration. Je voulais être écrivain. Mes grand héros, Bukowski, Fante ou Céline étaient clairement explicites à ce sujet : il faut écrire avec la peau, vivre des expériences, aller au bout…Quitte à tout perdre. J’écrivais beaucoup à ce moment-là alors j’ai embrigadé mon entourage dans cet élan créatif, dans ce qui me semblait être un cercle vertueux de lecture/écriture/débats/discussions. Comme un cabaret voltaire. Banzaï est donc né d’une envie de créer un espace de liberté où chacun avait sa place.
Le premier numéro était une feuille de choux. Le premier devis imprimeur était de 60€ et je me demandais comment j’allais le payer. Ce premier jet était littéraire avant tout. On y trouvait de la poésie et des nouvelles. Pour les vendre, je posais une table de camping directement dans la rue. Puis j’ai continué. J’ai voulu amener de la couleur et de la sérigraphie (technique omniprésente dans l’édition indépendante). Un jour, j’ai troqué avec un sérigraphe la couverture du Banzaï N°5. Mais le mec a pété un plomb et tout lâché du jour au lendemain. Je me suis trouvé bien emmerdé avec mes bouquins sous le coude, sans couverture. Je me suis remonté les manches et j’ai réussi à faire un tirage potable. J’ai aimé ça. J’ai racheté son matos et c’était partie pour 12 ans de sérigraphie et d’éditions. La suite au prochain épisode aha.

Comment s’est fait la bascule entre une revue littéraire et une revue d’art ?

VC : Les années passant, je m’intéressais de plus en plus à l’illustration et naturellement le ratio texte/images s’est déséquilibré. Par la suite, les ventes à l’international ont pris un envol, notamment aux USA et j’ai décidé de changer la formule. La mise en page des textes, c’est fastidieux. Il faut les corriger aussi et je ne parle pas de la traduction en cas de revue bilingue. L’un dans l’autre, j’ai choisi.

Dans ton roster je vois du beau monde : Moolinex, Pierre La Police, Moon Patrol, Jean-Luc Navette, Yan Morvan, Shintaro Kago… Comment arrivent les artistes ?

VC : Soit ce sont eux qui viennent, soit je les choisis mais majoritairement c’est surtout du démarchage de ma part. Internet et les réseaux sociaux m’ont bien aidé à « chiner ». J’ai aussi tenu une galerie d’art (La Jetée à Montpellier, ndlr) pendant 7 ans, ce qui m’a permis d’exposer certains de ces artistes autant que de collaborer avec eux, comme une résidence. Le travail d’un éditeur est de toujours devoir se renouveler, d’avancer, d’avoir de l’actualité et de proposer des choses variées. C’est une fuite en avant particulièrement chronophage, surtout quand on traite avec les artistes ah ah. Parfois tu mets deux mails pour valider une collaboration et parfois tu mets 3 mois et 30 heures de boxe sur un punchingball. Il y a aussi l’effet boule de neige : si tu as tel artiste, un autre voudra venir et ainsi de suite. Il faut donc viser plus haut chaque jour, tout en gardant son objectif initial. Je pense que la France garde une image très positive à l’étranger en ce qui concerne l’art, l’artisanat, le savoir-faire et le « goût » (par notre histoire et l’influence que l’on a pu avoir dans les courants artistiques etc.). Ça doit amener une sorte d’aura romantique qui aide à l’adhésion.

« La philosophie que j’essaie d’appliquer c’est : « une bonne journée, c’est d’avoir fait quelque chose de beau ».

J’imagine qu’il y a de vrais coups de cœur ?

VC : L’art évolue et les goûts aussi. C’est un mouvement perpétuel. Il y a des œuvres que j’aimais avant mais plus maintenant. Parfois inversement. Il faut en conclure que travailler avec un artiste entre pleinement dans un rapport au présent et à l’étincelle créative amenée par l’impulsion d’un projet X dans un temps X. Dans la vie les doutes sont légion mais la philosophie que j’essaie d’appliquer c’est : « une bonne journée, c’est d’avoir fait quelque chose de beau ». Aujourd’hui les coups de cœurs sont rares car je pense qu’il y a un énorme tri à faire. La démocratisation de pratiquement tout, notamment de l’art, apporte une surcharge de propositions souvent médiocres, plagiées, calquées sur la mode et ce qui marche sur le moment, sans qualité, sans âme. Ce flux incessant brouille la vision et par conséquent uniformise l’imaginaire. C’est donc d’autant plus compliqué de sortir du lot. Je suis en train de redécouvrir en profondeur les classiques de Charles Burns ou Robert Crumb. J’avoue être impressionné par leurs carrières, ce sont d’éternelles claques pour moi.

Qu’est-ce qui guide la création d’un bouquin ?

VC : Je démarche pendant quatre/cinq mois dans l’année. Ça reste compliqué encore aujourd’hui car malgré les 13 numéros déjà parus, j’ai environ 20/30% de réponses. Et elles sont parfois négatives. Donc il faut avoir un bon mental car c’est dur de tenir quand tu n’as aucune réponse après plus de 30 mails envoyés. Tu te dis que c’est plus possible, que ce sera le dernier. Mais je finis toujours par y arriver… après quelques boites de médocs avalées aha. Quand un artiste choisi valide enfin, c’est une sensation vraiment forte, entre la victoire sur un ring et celle d’être allongé dans un champ.
L’objectif est d’avoir un large panel de techniques avec des univers très différents afin de montrer une pluralité de création et permettre au lecteur de visiter une « galerie portative ». Ensuite quand je pense qu’il y a assez de matière, je mets en page tout ce beau monde en choisissant un artiste particulier pour la couverture. Vu que j’adore les techniques visuelles, je m’arrange (presque) toujours pour en glisser une dans le tout : dernièrement zootrope, ombro-cinéma, 3D, phénakistiscope etc. Il y a des inventions incroyables qui sont tombées dans l’oubli à l’arrivée du cinéma et de son industrie car considérées comme obsolètes. Je pense aussi au kinétoscope, au zootrope etc. Mon but est de me les approprier pour les remettre au goût du jour grâce aux artistes qui jouent le jeu. Ce qui amène du contenu atypique et unique, qui je l’espère est propre à Banzaï.

Tu as énormément bossé avec Jean-Luc Navette.

VC : Oui. Jean-Luc est venu exposer à ma galerie. Dès le début on a été copains comme cochon. On a aussi eu la chance de se rencontrer au bon moment. On avait besoin de changement, de rêver, d’une nouvelle impulsion excitante. Tout ça en cohésion, en symbiose. Lors de notre première rencontre, il m’a sorti des années de carnets moleskine de son sac. On a tout feuilleté, bouche bée que j’étais pendant des heures. On était en plein milieu de la nuit et le temps s’était arrêté. La poésie et la mélancolie de son œuvre m’ont littéralement touché au plus profond de moi-même. On s’est directement mis sur ce qui sera par la suite Que le ciel s’ouvre. On a toujours travaillé main dans la main, en tandem, le créateur et le technicien. J’ai passé des nuits entières sur la conception de nos livres. Il y a notre ADN dans chaque page.

« La force de Banzaï c’est peut-être que chaque parution est faite comme si c’était la dernière ».

Tu viens de sortir ta première BD officielle avec Simon Landrein.

VC : Landrein a un humour particulier, qui se fait rare. Je me suis dit qu’on pouvait tenter le coup d’une BD regroupant ses strips parus sur internet. Ça s’appelle Fool Contact. Je pense que les fidèles de Banzaï apprécient cette ouverture, ce côté un peu chaotique et atypique. Sachant que Simon n’avait jamais fait de livre auparavant, je me suis lancé même si la BD n’est pas notre « truc » au départ. Mais Banzaï ne se limite pas à une direction donnée. C’est aussi mon ADN. La curiosité amène à découvrir sans arrêt de nouvelles choses, techniques et artistes. Le cœur parle ensuite…

Comment arrivez-vous à vous démarquer dans le domaine des revues d’art ?

VC : Je ne cherche pas à m’adapter au monde, je fais ce que j’aime, ce qui me fait rire, ce qui me touche. Je ne sous-estime pas le côté financier mais à quoi bon faire une pâle copie ou tricher ? C’est le pire déshonneur pour moi. Il suffit de voir ma manière de fonctionner. Je ne veux pas faire partie d’un système pré-établi d’éditions : parution/diffusion/distribution, parader dans les festivals, faire des contacts à l’hôtel Mercure d’Angoulême. Pour être sincère avec toi : ça m’emmerde et ça me dégoûte. Bien sûr à jouer au con tu peux mal finir mais je préfère rester comme ça. Je ne me positionne dans aucun domaine particulier, aucune case. J’adore la SF et l’horreur et je reste un cinéphile boulimique. L’autre aspect positif c’est que je gère un atelier de sérigraphie et risographie. Cela permet de (presque) tout faire maison : moindre coût, meilleur contrôle qualité, etc. Et finalement, la force de Banzaï c’est peut-être que chaque parution est faite comme si c’était la dernière.

Ton atelier, c’est Mad Séries ?

VC :  Oui. C’est l’activité financière qui m’a permis de faire exister la galerie autant que voir évoluer la revue. En gros, je fais 500 t-shirts, je rentre chez moi et je me couche courbaturé de partout. Ensuite, en encaissant, je peux me faire plaisir. Comme tout le monde, un travail alimentaire mais sans patron (enfin si, tous mes clients ah ah) et en restant dans l’artisanat et les couleurs. Je fais aussi plein de goodies. C’est le côté récréation. Quand on sort d’un projet lourd et exigeant, il faut un bol d’air. Ces goodies me le permettent. Je me mets sans arrêt à la place du lecteur et je souhaite que Banzaï inspire de la légèreté, de la couleur, du « fun », de l’insolence aussi. Comme un sale gosse espiègle. Que les clients en recevant leur commande aient un sourire aux lèvres en voyant des stickers cons comme « CECI N’EST PAS UN FRISBEE » par exemple. L’humour est une arme douce qui a des bénéfices profonds. Il y aussi les crayons, les cartes lenticulaires, tampons, les stickers holographiques etc. J’aime allez au bout de mes idées, de tester de nouvelles choses et surtout me distinguer par du contenu unique et atypique. Je pense à un truc, ça me fait rire tout seul dans mon coin et je le réalise. Ça marche, c’est bien ; ça ne marche pas, tant pis. Pour les techniques que j’utilise, on en revient aux techniques visuelles, à la curiosité et aux savoir-faire cumulés au fur et à mesure des années. La sérigraphie, la risographie que je maîtrise dans mon atelier, la tampographie, la lino… On retrouve ce désir d’innovation dans chaque Banzaï : fourreau, différentes reliures, marquage à chaud, jaspage, coins arrondis, jaquettes etc. C’est toujours dans l’idée de toucher à tout, de nouveaux défis, d’apprendre une nouvelle technique qui rassasie ma curiosité. C’est aussi le goût du détail à son paroxysme et de transmettre l’amour du bel objet.

« C’est de Micha Huigen, un nouvel artiste à venir dans le prochain Banzaï. Ca me rappelle le film Annihilation d’Alex Garland. »

 

Après toutes ces années, quel regard portes-tu sur le domaine de l’édition ? 

 VC : Je trouve le milieu de l’édition française fade et tiède. Rien ne dépasse. Ça manque cruellement d’innovation, d’originalité, de prise de risque. Néanmoins, cela se comprend. Ce pays ne donne plus envie d’entreprendre, la plupart de ses secteurs culturelles sont dépendants des subventions. L’augmentation globale du coût de la vie fait que le lecteur va possiblement privilégier remplir son frigo plutôt que sa bibliothèque. C’est une logique implacable selon moi. L’entre-soi est toujours omniprésent et la défiance envers ceux qui agissent autrement est très prégnante. Et pour parler clairement, je ne vois pas d’évolution réelle. C’est une vieille tambouille : les copains votent pour les copains dans les festivals, les copains font des articles sur les copains, les copains ostracisent les autres qui ne font pas partie de leur bulle. Et je ne vais pas parler de Paris qui se croient le centre de tout alors qu’elle copie l’audace et les idées des éditeurs de provinces en s’octroyant le mérite au passage. Il ne faut pas voir dans mes réponses une forme de cynisme, mais des faits qui doivent être dits pour constater les causes et symptômes.

C’est quoi la suite pour toi ?

VC : Le lancement de la collection mensuelle THE ART OF. Cela fait des mois que je travaille dessus, dans l’ombre. Je suis impatient de le dévoiler. Selon moi, c’est le projet le plus abouti en tout point. J’ai une foi sans faille en cette collection et elle m’amène cette palpitation, ce feu sacré qui fait du bien. Chaque mois un artiste sera à l’honneur avec un livre type pulp/comix américain rempli d’illustrations. Un petit livret contenant interview, bio, biblio et un poster ! Il y a notamment Charles Burns, Shintaro Kago, Derf Backderf…Le Kickstarter vient d’être lancé et je n’aurais qu’un mot : GO !!

Pour contribuer au projet The Art Of, c’est par là.

3 commentaires

  1. Bravo pour cet article
    Je ne connaissais pas
    Une alternative aux faux génies comme Ryad Satouf et les « romans graphiques » qui me sortent pas les trous de nez.
    À quand une interview de Nicole Claveloux ?

    1. Merci ! Nicole Claveleux, c’est prévu ! Quand, je ne sais pas mais c’est dans ma liste !
      Nouvelle sortie chez Cornelius ce mois-ci

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