« Trois bouts de fil de fer, une pince à linge, quelques centimètres de ficelle et naissent un chien, Joséphine Baker, un acrobate ou un poisson rouge dans son bocal: les premières sculptures de Calder, célèbre pour ses « mobiles », font l’objet d’une exposition réjouissante au Centre Pompidou à Paris.
La « véritable carrière d’Alexander Calder (1898-1976) a commencé à Paris », dit Brigitte Léal, commissaire d’une grande exposition que le Centre Pompidou consacre aux « années parisiennes » du sculpteur américain entre 1926 et 1933.
Quelque 300 oeuvres – sculptures, dessins, photographies et films – sont exposées jusqu’au 20 juillet dont « Le cirque Calder », un ensemble de figurines mi-sculptures mi-jouets, qui n’a jamais été prêté depuis son acquisition en 1982 par le Whitney Museum of American Art de New York. »
Plus fort que les communiqués de presse AFTP, Yoann Bazin est parti enquêter sur place, caméra au poing. Il a testé pour vous Calder à Pompidou. La suite, comme on dit, se passe de commentaires.