Cette année, vous avez eu droit – en vrac – à un calendrier de l’avent rock avec, en guise de papillotes, des rockeurs comme on les aime chez Gonzaï. Depuis janvier, à la Maroquinerie et ailleurs, nous vous avons déballé des cadeaux comme Silver Apples, Damo Suzuki, Faust, Christophe, Frustration, Wall of Deah, The Married Monk ou Rubin Steiner. Parce que la liste des artistes programmés dans nos soirées depuis janvier est trop longue et qu’on frôle déjà l’auto-pignolade, on se contentera d’ajouter que pour clôturer cette année riche en larsen, nous avons décidé d’inviter le Californien Jeremy Jay, de retour avec un album sous le bras (« Abandoned Apartments »), mais aussi le pape de la disco Bernard Fèvre, mieux connu sous le nom de Black Devil Disco Club. Tout ce beau monde se croisera à la Maroquinerie le 20 décembre, où l’on découvrira également l’avant-garde cheloue de Bataille Solaire, guitariste canadien officiant par ailleurs aux côtés de Jef Barbara et Femminielli. La veille, nous serons également au Saint-Ex à Bordeaux avec Jeremy Jay et Cargo, groupe local découvert récemment et pour qui nous avons, comme disent les chroniqueurs de Télématin, complètement craqué.
Bordelais ou Parisiens, rejoignez-nous pour une dernière danse en 2012, autour du feu sacré. La Gonzaï X du 20 décembre à la Maroquinerie sera également l’occasion de fêter la fin des précommandes du premier numéro de Gonzaï magazine, à paraître le 15 janvier 2013. Quoi ? Vous n’avez pas encore commandé votre numéro ? Mais bordel, c’est par ici ! Des faits, des freaks et du fun pour 7 € frais de port compris, voici l’ultime occasion d’un cadeau de noël chic et pas cher, avant que les mayas ne ratiboisent avec, on l’espère, une véritable fin de l’immonde.
Gonzaï X au Saint-Ex (Bordeaux) le 19 décembre : avec Jeremy Jay et Cargo. Événement Facebook ici.
CARGO : Composé de deux musiciens – Marc Klof, ex-The Uglytown, et Fabien, ex-Château Marmont –, Cargo fait dans la synth-pop depuis novembre 2011, inspiré par les crooners synthétiques tels Dave Gahan, Nicolas Ker et autres bellâtres digitalisés des années 80. Le groupe travaille actuellement sur son premier EP et non, son nom n’est pas un clin d’œil à Axel Bauer.
JEREMY JAY : Les albums de Jeremy Jay, c’est un peu comme la grippe, ça revient tous les hivers. À chaque saison son lot de synthés malades, toujours aussi présents sur le nouveau LP baptisé « Abandoned Apartments » à paraître en janvier 2013. Auteur de quatre formidables albums en quatre ans, le Californien dopé à la pop n’a que très peu à envier à Lance Armstrong, au niveau du coup de pédale. Soutenu par à peu près tout le monde (Inrocks, Pitchfork, Magic, Gonzaï – bah oui) depuis la sortie de son premier EP en 2007, JJ fait aujourd’hui un retour en force. Fusion d’un Thurston Moore qui se serait croisé avec les synthés d’Alan Vega et les refrains des Modern Lovers, Jeremy Jay est ce Poulidor qu’on attendra au tournant.
Gonzaï X à la Maroquinerie (Paris) le 20 décembre : avec Jeremy Jay, Black Devil Disco Club et Bataille Solaire. Événement Facebook ici.
BLACK DEVIL DISCO CLUB : Pianiste précoce, membre d’un groupe de rock, pionnier des synthés, illustrateur sonore, trentenaire devenu culte sous le nom de Black Devil avec Disco Club en 1978, laissant tout le monde plusieurs milliers de kilomètres en arrière et papy revenu sur le devant de la scène au début du XXIe siècle grâce aux Anglais Chemical Brothers et Aphex Twin… Bienvenue chez Bernard Fèvre, aka Black Devil Disco Club. Auteur d’un album (« Circus », 2011) où l’on retrouve Jon Spencer, Nancy Sinatra, Cosmetics, Faris Badwan de The Horrors ou encore Nicolas Ker au micro, Bernard sera là ce soir pour foutre la Fèvre du jeudi soir. Et, comme dit la chanson : « he’s crazy like fool, our crazy grandaddy cool ».
JEREMY JAY : Voir pitch à punchlines ci-dessus.
BATAILLE SOLAIRE : Avec son projet solo, le guitariste canadien nommé Asaël Robitaille (également membre des groupe Léopard et Moi, Femminielli ou Jef Barbara) mélange différentes influences qui le voient passer par le prog rock, la new-age et l’expérimentale épique, généralement jouée sur synthétiseurs et autres instruments digitaux. De passage à Paris, Bataille Solaire se jouera de l’heure d’hiver pour ouvrir une soirée, euh, lumineuse.