Avant de devenir le groupe préféré des lecteurs quinquagénaires à queue de cheval de Guitar Part, il fut un temps où King Crimson sortait des disques. De 1969 à 1974, et jusqu’au superbe « Reds », le groupe de Fripp imposera un rock progressif qui bientôt fera vomir les détracteurs. Bien dommage, tant le premier album « In the Court of the Crimson King », sorti le 10 octobre 1969, reste une merveille avec des farfadets, des flutes et une petite brise moyenâgeuse qu’on entend toujours sur I talk to the wind.

Cinquante ans après tout ça, le toujours impeccable Ricky Hollywood livre son hommage au Roi pourri avec Le vent ne m’entend pas, une cover de all-star-band avec entre autre Jérôme Pichon de Canari et Halo Maud. « Pendant notre enfance, mon père nous réveillait, ma sœur et moi, en musique à très fort volume. Un de mes souvenirs les plus marquants est l’intro de l’album « In the court of the Crimson King » très puissante et brutale, en tout cas pour une alarme matinale… j’adorais ! Pour les 50 ans de cet album, j’ai voulu rendre hommage à mon père et sa technique de réveil, et à la géniale musique de Robert Fripp et ses compagnons, en adaptant en français mon morceau préféré de l’album, I talk to the wind ». Il n’y a rien de plus à rajouter, juste à écouter pour se laisser bercer. 

Ricky Hollywood prépare un nouvel album qui devrait sortir en 2020.

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