50 ans après « In the Court of the Crimson King », la superbe reprise de King Crimson par Ricky Hollywood

Avant de devenir le groupe préféré des lecteurs quinquagénaires à queue de cheval de Guitar Part, il fut un temps où King Crimson sortait des disques. De 1969 à 1974, et jusqu’au superbe « Reds », le groupe de Fripp imposera un rock progressif qui bientôt fera vomir les détracteurs. Bien dommage, tant le premier album « In the Court of the Crimson King », sorti le 10 octobre 1969, reste une merveille avec des farfadets, des flutes et une petite brise moyenageuse qu’on entend toujours sur I talk to the wind. 
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EGO TWISTER
Histoire d’un cordonnier mal chaussé

Planqué à Angers où, réfugié derrière ses machines, il imagine un futur sans guitares ni carte de visite, Yan Hart-Lemonnier façonne depuis dix ans déjà un petit label nommé Ego Twister, une « majorette » comme on dit dans le milieu, une maison de disques sans sou d’où sortent plusieurs fois par an des artistes dont personne – ou presque – ne parle. Au fur et à mesure que l’histoire s’écrit, elle s’évapore aussitôt. La faute à qui, la faute à quoi ? Certainement pas à l’ambition de son fondateur, et encore moins à ses artistes. Dans leur petit coin, ces modestes artisans composent leurs musiques en silence, et plus paradoxalement encore, sans ego.
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SAN CAROL
La main invisible

« Ca devait être un disque de techno ou de coldwave. Mais en fait j’ai pas réussi, du coup j’ai fait un disque de chansons avec des vieux synthétiseurs et les moyens du bord ». A propos de son premier disque paru chez Ego Twister, San Carol a la main lourde. Mais à défaut d’avoir été touché par la grâce, il vient d’être désigné du doigt par l’un des apôtres de Dieu, le bien connu Saint Thétiseur.
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GONZAÏ XIV
Tomorrow’s World, Yeti Lane, Publicist… notre programme d’avril sur le fil

A quelques jours du printemps, et alors que les jupes raccourcissent aussi vite que les jours rallongent, Gonzaï découvre tou(te)s les fil(les) avec des programmations naturistes, qui ne manquent pas d’Air. A l’affiche le vendredi 12 avril à la Maroquinerie, Tomorrow’s World, Yeti Lane et Ricky Hollywood, puis le vendredi 19 avril direction les Trinitaires de Metz pour Publicist et Plastobeton. De l’amour, de la sueur et des synthés, c’est le sacre du printemps.
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HELLO KURT
« Spectres », SOS pour les fantômes

De quel Kurt ce français encore inconnu au bataillon – encore faudrait-il savoir de quelle guerre on parle – tente-t-il d’invoquer l’esprit avec son premier album ? S’agit-il de celui qui tenta en 1994 de faire un JFK bis repetita avec son cerveau sur le carrelage, version grunge ? Ou de cet autre qui, héros des films futuroïdes de John Carpenter, incarna la version américaine de ce Christophe Lambert à peine moins con qu’un robot mixeur ? Bon en fait, ni l’un ni l’autre. Hello Kurt prend tout le monde à contre-pied en s’inspirant du contrepoint de Josquin des Près, que cet évadé du groupe La Féline envoie dans un futur pop rongé jusqu’à l’os. Séance spiritisme avec une boîte à rythme planquée sous le guéridon.
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EGYPTOLOGY
Les possibilités du Nil

Le 31 décembre 1999, Jean-Michel Jarre jouait devant les pyramides de Louxor. « Une antiquité parmi les antiquités », me répondrez-vous en m’envoyant un léger coup de coude pendant une franche rigolade. Ressaisissez-vous, ça n’a rien de drôle, cette scène fût lourde de symboles : un Jean-Michel qui représentait autrefois le futur, ce soir-là dans un pays à la gloire périmée, célébrant… le temps qui passe. Le genre de truc à vous ouvrir une faille spatio-temporelle. Et pourtant ce tableau n’est qu’un embryon de ce que porte Egyptology en son nom : un anachronisme merveilleux et un souvenir du bon vieux temps présent.
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