C’est bon.

C’est bon. Les meubles sont hors de portée des huissiers, le patrimoine immobilier va pouvoir être racheté… L’Internet mobile va en sauver plus d’un. Peut-être tuer le forfait téléphonique par la même occasion… Mais cela faisait déjà 15 ans qu’ils s’enrichissaient grassement… Ce n’est donc pas très grave.

Le futur modèle économique de la musique : reprendre celui que la TV est en train de laisser derrière elle. Plutôt simple. Les radios Web telles Deezer le permettent. Avec l’équipement en masse du public en lecteur mp3 avec connections à Internet, tous les éléments seront en place pour relancer l’industrie. Se connecter à Deezer, n’importe où, pour écouter une infinité de musiques rémunérées à la maison de disques et aux auteurs/compositeurs…autant dire que l’on n’a pas fini de payer nos albums. Ou plutôt si : c’est la pub qui nous les paye. Un album avec une forte écoute rapportera beaucoup plus d’argent sur le long terme qu’ un simple achat en téléchargement légal (ou en magasin… mais qui fait encore cela).

Le gros boom dans ce système reste que les sorties comme le fond de catalogue ont une véritable capacité commerciale. Tout le monde veut et va écouter les nouveautés sur une plateforme Internet car cela est gratuit. Quant au fond de catalogue, il est sans cesse revisité, écouté, disséqué par les internautes. Du pain béni.

Et en quoi cela pourrait-il changer ce qui, nous, nous intéresse vraiment : la direction artistique des labels ? Est-ce que cela permettra de foutre en l’air tous ces putains de bureaucrates, sans sensibilités, pas foutus de reconnaître un accord majeur d’un mineur et dont la seule fonction n’a jamais été que la tendance et le commercialisation ? Bref. Ces gens vont avoir tout Internet à comprendre, avec un tel système, leur but est que le morceau soit beaucoup écouté sur le long terme.

Deezer like music

Faudrait-il reprendre l’exemple du premier Velvet qui n’a vendu que 20 000 albums à sa sortie aux USA… et maintenant ? Voilà. Prendre des risques et enregistrer des albums cultes. Le coût marketing restera le coût marketing. « Mange du Kebab » ou « Ma voisine ne porte pas de culotte » pourront faire du chiffre en éphémère. Mais imaginer la valeur d’un album tel que My Bloody Underground du Brian Jonstown Massacre sur une période de 20 ans, avec le nombre de retours rocks que l’on va se payer sur ces deux décennies (il y a tous les revivals dans une décennie). Voilà sur quoi plonger.

Ainsi, avant de passer au système du futur, il suffit juste que Deezer calcule le prix de ces affichages pubs par page en fonction de l’album qui est en écoute. On ajoute à cela la segmentation marketing de la musique pour cibler les campagnes… et tout le monde est content. Les consommateurs ne payent pas leur musique légalement, la maison de disque ramasse la thune sans passer par un distributeur coûteux.

Quant au collectionneur…on fera comme on a toujours fait : acheter des vinyles.

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