JONATHAN RICHMAN
Modern Lover

Un mec capable de tenir 5 minutes 55 sur une chanson parlant d’un marchand de glaces à base de « ding ding » et de « wouh wouh » tout en la rendant complètement addictive mérite un hommage encore plus gros que le plus gros des Cornetto. En attendant la Flèche (d’or) le 29 mars prochain, petite carte (d’or) chez Gonzai à Jonathan Richman.
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HOORAY FOR EARTH
Hip(ster) hip(ppie) hourrah

Tour à tour hypnotique et complètement impersonnel, vulgairement mainstream et profondément indie dans son ADN, le premier album du new-yorkais cristallise en 40 minutes la pop synthétique telle que les nostalgiques des Beach Boys n’en écoute plus depuis l’industrialisation du préservatif. « True Loves » n’est d’ailleurs rien d’autre que ça : le gout d’une capote en plastique avec de l’amour à l’intérieur.
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DEATH CAB FOR CUTIE (INTERVIEW)
Codes and keys

16 août 2011. 20h. Warner, dans le 8e arrondissement de Paris. J’attends que le téléphone sonne. Bon, soit, au bout du fil je n’aurai pas Ben Gibbard, le songwriter de Death Cab. J’en fais le deuil – espérant pouvoir rattraper le coup plus tard en lui faisant parvenir quelques questions par mail, si ce n’est pas trop demander hein (ce que je ferai, sans réponse de sa part) – et je positive. Depuis San Diego, où le groupe fait escale dans le cadre de sa grande tournée nord-américaine, c’est le batteur Jason McGerr qu’on va me passer. En vingt minutes il devrait tout de même avoir deux ou trois choses intéressantes à me dire.
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OTHER LIVES
Tamer Animals

Coincé à Paris, rincé par l’ennui d’un été un peu trop pourri, c’est quelque part en Oklahoma que je devais retrouver la foi, projeté par la tornade symphonique du quintette de Stillwater. Other Lives m’offrait son Tamer Animals sur grand écran acoustique, transformant mon salon gris en un paddock inondé de soleil où des chevaux fougueux aux crinières grasses m’invitaient enfin au départ vers les grands espaces.
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STEPHEN J. CANNELL
The american ghostwriter

Son ombre a plané sur tous les génériques des années 80 et son nom fut longtemps un gage de sécurité pour ceux qui cherchaient à perdre trente minutes le cul rivé dans un sofa. Assis derrière son fauteuil en cuir, il jetait nonchalamment trois feuilles de script à la gueule du spectateur rassasié, comme une marque de fabrique imprimée sur la rétine de millions d’adolescents téléphages. Le 30 septembre dernier, Stephen J. Cannell a définitivement rangé la machine à écrire, destination le dernier étage de la post-production. Après la coupure pub, il n’y avait plus grand monde pour applaudir.
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