KIM FOWLEY [1939-2015]
The outrageous interview

Client des fossoyeurs, Kim Fowley en est un de premier ordre. C’est ainsi que pour la énième fois, ce monstre ô combien vivant vient de fixer la faucheuse au fond de la rétine – lui, coincé entre un scanner et des tuyaux dans un hôpital – en lui intimant l’ordre express d’aller se faire mettre ailleurs. C’est pas R.I.P., c’est ripe ! Et fissa ! « I’m a Monkey Fuck ! » Machin intraduisible, mais qui résume bien toute l’affaire : quatrième cancer, toujours debout, le foutre aux lèvres à presque 73 ans. De passage à Paris pour un concert psychotique, Kim se la joue face caméra pour Gonzaï pour, du haut de ses deux mètres, nous faire bouffer l’hostie du rock’n’roll. À presque 73 ans, qui dit mieux ?
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LES DISQUES NEW ROSE
Fais pas ta rosière !

« Well, be-bop-a-lula, she’s my baby – Be-bop-a-lula, I don’t mean maybe – Be-bop-a-lula, she’s my baby – Be-bop-a-lula, I don’t mean maybe – Be-bop-a-lula, she’s my baby love – My baby love, my baby love ». Écrit comme ça, on ne sait pas qui, on ne sait pas quoi. Eh bien, c’est Willie Loco Alexander qui joue le rôle de pilleur en chef, dans sa version déglinguée du fameux standard. On aurait pu en prendre un autre, mais le Bostonien incarne à la perfection la trame générale des New Rose Records. Une fois de plus, mais c’est pas grave, on déjante le rock’n’roll.
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