Mark Lanegan : les années grunge

Mark Lanegan vient de mourir. Il avait 57 ans. Il y a un peu plus d’un an et demi, le chanteur cabossé sortait Sing Backwards and Weep, où il racontait ses années grunge et seringue. Ami et dealer de Cobain, crakhead first class, castagneur, le géant de Seattle s’y décrivait en « fantôme qui refusait de mourir ». Il y a des mises à jour qu’on préférerait n’avoir jamais à écrire. D’ailleurs, pas question de toucher à la chute de ce papier.
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DAUGHN GIBSON
« Me Moan »

Dans un récent papier de Libération intitulé « Le miel Gibson », l’increvable Bayon, Belphégor de la rédaction en place depuis au moins quatre générations de machines à écrire, décrivait la musique du jeune américain comme un « baryton Engelbert Humperdinck revu americana, entre Tom Jones et Richard Hawley (…) croisé de Hanni El Khatib rectifié la Redoute ». Fidèle à sa légende, Bayon continue d’écrire des papiers que personne ne comprend. Mais pire que le style ampoulé emprunté au Baron de Nucingen rectifié rock critic qui vaut à Bayon d’appeler un chat par d’autres noms, il y a une toute autre évidence : un chanteur portant le même nom qu’une marque de guitare mérite mieux qu’une comparaison avec un acteur psychotique.
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