Trois ans après la sortie de ses poèmes perchés en livre audio, Nathan Roche reprend la tangente avec un EP solo encore une fois s(a)igné chez Gone with The Weed. Et le résultat se nomme « Piano, woman & bicycle », soit trois chansons donnant l’impression d’écouter le vieux Lou période « Transformer » avec des histoires de Velib aux pneus crevés et des déclarations de guerre aux pianos installés dans les gares et les Galeries Lafayette. Ce borde jouissif s’écoute juste en dessous.

Ceux qui connaissent déjà le Villejuif Underground ne seront pas déçus : même en solo, le leader Nathan Roche prouve qu’il est bien la mutation Pokémon entre Anton Newcombe et Saul Adamczewski de la Fat White Family. On dit ça histoire de planter le décor avec des comparaisons parce que nous sommes de mauvais journalistes; car en vérité Nathan Roche n’est jamais aussi bon que lorsqu’il fait du Nathan Roche. Et c’est le cas sur ce deuxième EP où l’apparente branlitude du personnage cache en vérité un songwriting digne du Lou Reed grande époque. Ca s’entend jusqu’aux parties de guitare à la Mick Ronson, ça suinte bien en seulement 3 morceaux. A la batterie, le toujours aussi précieux Guillaume Rottier et à la clef, un Roche qui prouve que la constance dans l’inconstance, c’est aussi un métier. Pour la ballade du côté sauvage, c’est juste en dessous.

9 commentaires

  1. Période Transformer du vieux Lou? plutôt Coney Island Baby alors
    Avant les comparaisons hazar Deuzes mieux vaut consultés les spécialistes maison genre Michel Peyras la prochaine fois
    Pauvre Mick Ronson, on lui auras tout fait à ce petit maître des arrangements

  2. Petit maitre, oui? formule vieillotte? Ok… dans le sens ou les albums Ziggy Stardust,, Aladdin Sane ou Transformer par exemple, n’aurait pas eu la même couleurs ni la même qualité sans les arrangements de Mick Ronson au piano comme à la guitare. Bowie ne s’est jamais caché que ces meilleur album se sont fabriqués quand il fonctionnait en Tandem à la Mc Cartney/Lennon ou Jagger/Richards, ce qui correspond bien à toutes ces périodes de grandes créativités.
    Je trouve ici la comparaison un peu trop flatteuse pour 3 morceaux. Sans rien leurs enlever, ce ne sont ni plus ni moins que du Villejuif Underground de bonne facture.
    Mais bon, à Gonzai on aime absolument tout de chez Born Bard qui vient justement de sauvé le VU du naufrage. Avec parfois de la mauvaise fois mais ça on est prévenu 🙂

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