Ville mythique depuis qu’Hollywood en a fait un film d’espions en 1947 avec l’inénarrable Humphrey Bogart, Casablanca est la porte d’entrée du sud du Maroc. Face à l’océan Atlantique, cette cité est devenue au fil des siècles une ville d’architecture Art Déco, mauresque et andalouse, avec un assemblage de bâtiments dans le style brutalistes et de formes cubistes. Parsemée de créations somptueuses, cette ville touristique serait-elle en train de devenir l’épicentre d’une scène techno, noise et industrielle ?

Je ne sais pas ce qu’il se passe au Maroc mais il se développe en ce moment là-bas une scène expérimentale, industrielle, techno, breakbeat, noise, hypnotique et spirituelle… des garçons et des filles osent tout, et nous ne pouvons qu’être fascinés par la vision musicale qu’ils dessinent de notre époque actuelle, angoissante et angoissée, hyper connectée mais dont l’avenir s’efface à mesure qu’on avance.

La meilleure manière de savoir ce qui se trame dans la nuit marocaine de Casablanca, c’est de déambuler sous la nuit étoilée en discutant avec les activistes de cette scène avant-gardiste de l’extrême Ouest du Maghreb. Le premier DJ que j’ai découvert via le club londonien Kaos, dirigé par Lee Adams (alias DJ Choronzon, patron du label Khemia), c’est Nova Ouacheb (fondateur du collectif Mindless) accompagné du DJ Laraj (Yassine Rajouani) et du producteur Prophän (Othman Ch). Puis en creusant un peu j’ai découvert un monde souterrain d’une richesse inouïe, qui va de la Techno virile jouée par la djette Saraait (Sara Ait Lachguer) dont je parlerai dans un autre article dédié aux femmes, à la Noise la plus virulente et obscure d’Arabian Violence (Mehdi Kasri).

A l’écoute de ces sets envoutants et hypnotiques de ces DJ’s marocains, jamais je n’aurais pensé qu’un tel cluster de musique électronique noise, expérimentale et exigeante, puisse exister dans le royaume chérifien. Totalement conquis par les mixes denses, puissants et texturés de ces DJ’s, j’ai voulu en apprendre davantage sur les gens qui forment ce collectif Mindless et qui organisent des soirées uniques en leur genre dans cette ville solaire des rives de l’océan Atlantique que je croyais vendue au tourisme de masse.

Le premier à nous répondre, c’est Nova Ouacheb.

Racontez-nous ce qui vous a poussé à former le collectif Mindless il y a un an il me semble ?

Nova : « Nous avons créé notre collectif il y a à peu près deux ans et demi. On l’a formé par pure passion musicale. On était dans un groupe de partage de musique et on a constaté qu’on avait les mêmes influences / orientations musicales, mais malheureusement on ne trouvait pas beaucoup de soirées, voire même aucune, au Maroc qui s’orientaient vers la musique qu’on aimait écouter. Du coup, l’idée de créer Mindless est née de ce principe. Au début, c’était vraiment pour mixer de la musique qu’on aimait en petite communauté et attirer du monde petit à petit. On a vite compris qu’on avait une certaine responsabilité musicale envers la scène, c’est là qu’on a commencé les bookings et qu’on a osé de différents styles musicaux. »

Son camarade Prophän est compositeur de musique dans un esprit Techno déviante avec quelques réminiscences à la Muslimgauze. Il répond à mes questions avec une franchise et une lucidité rare :

« Nous avons fait connaissance durant l’été 2017 à travers un groupe de partage de musique où l’on s’amusait à partager des musiques qui nous plaisaient et on a très vite fait connaissance au vu des gouts assez similaires, le reste est venu très vite puisqu’on s’est rencontrés et nous avons découvert qu’on voyait la musique de la même façon. »

Connaissez-vous les disques de Muslimgauze, le « Aswad » de Squaremeter/M² , « L’Autre Nuit » de Phil Von & The Gnawas ou les travaux de Marc Hurtado avec les Jajouka ?

Prophän : « J’aime beaucoup Muslimgauze mais je n’ai pas écouté l’album de M², quant aux musiciens de Jajouka (j’ai d’ailleurs récemment fait la connaissance d’un ex membre reconverti en vendeur de hautbois et de tambours) je suis plus familiarisé avec les enregistrements effectués par Brian Jones, je comptais me déplacer cet été à leur festival annuel. J’avoue que je ne connais pas Marc Hurtado et Phil Von, et j’avoue également ne pas être très content de l’idée que des artistes étrangers/européens s’approprient en quelque sorte le travail de ces confréries ancestrales et se sentent obligés de coller leur nom dessus, mais la faute est aux anciennes générations marocaines qui n’ont pas su valoriser ce travail millénaire. »

Certes, mais Marc Hurtado est né au Maroc justement, il connaît très bien votre culture, lui et son frère Eric Hurtado forment le duo industriel légendaire Etant Donnés, quand à Phil Von c’est le leader de Von Magnet dont le dernier album en date est sorti sur Ant Zen. Et toi Laraj comment as-tu rejoint le collectif ?

Laraj : « Le collectif a été créé depuis plus de deux ans et je ne l’ai rejoint qu’au début 2019 après avoir déménagé à Casablanca. Profondément je me suis retrouvé parmi les Mindless qui me partagent la même sensibilité musicale, et qui ont pu répondre à un besoin personnel qui exprime une appartenance abstraite et artistique. Je pourrais même les qualifier comme ma tribu « spirituelle » dans une société où nous constituions une tendance en exergue. »

Quand et comment avez-vous découvert la musique électronique, industrielle et noise ?

Laraj : « Vu que je suis natif du sud marocain connu depuis longtemps par le mouvement Teknival des free parties, je suis devenu grand fan de la musique techno dès l’âge de 17 ans en assistant à ce genre d’événement. Mes premières tentatives en tant que Dj ont eu lieu à Agadir, fin 2015, avec le collectif Parade dont j’étais le fondateur et dont le but était la démocratisation de la techno dans ma ville natale. Au début il s’agissait de techno basique, mais à force de creuser dans le patrimoine musical universel, j’ai eu un déclic qui m’a incité à me plonger dans une expérience artistique beaucoup plus sombre. En comparant mes premiers sets à ceux qui venaient après vous pouvez observer que je me suis progressivement orienté vers la musique industrielle et expérimentale. Je dirais que ce switch est à l’origine d’une satisfaction personnelle indéfinissable, sachant que cette gamme musicale a pu traduire des émotions que je n’ai jamais pu interpréter en parlant mais je les ai vécus et ressentis d’une manière existentielle. J’ai vraiment le sentiment que cette musique constitue une reconnaissance de notre âme. »

Quand et comment avez-vous découvert la musique électronique, industrielle et noise ?

Nova : « Pour la musique électronique, c’est vraiment depuis mon enfance. Je suis le plus petit de la famille et j’ai trois grandes sœurs qui adorent la musique. Du coup, j’écoutais tout ce qui trainait à la maison (CD, Cassettes). Concernant la musique industrielle, c’est vraiment quand je me suis orienté vers la techno, en 2012 quand je suis parti faire mes études en France. C’est vraiment une expérience qui m’a marqué à vie. J’ai trouvé dans la musique industrielle ce que je cherchais en la musique en général, mais aussi je me suis trouvé moi-même. Pour la musique noise, c’est grâce à mon ami Mehdi (Arabian Violence). C’est un artiste très talentueux et m’a fait vraiment découvrir toutes les facettes de la musiques Noise, je crois que ça date d’à peu près 3 ans. »

Prophän : « En ce qui concerne la musique électronique c’était durant mon adolescence vers mes 12 ans à travers les DJs très populaires qu’ils passaient sur la radio marocaine, j’écoutais principalement de la Trance (Tiesto, Armin van bureen,…) de l’électro-house (David Guetta …) je n’hésite pas à le dire, on avait aucun moyen de découvrir de la musique contrairement à l’Europe où des disquaires et des boites de nuit avec des musiques pointues existaient, on devait se contenter de qui passait sur les ondes. Durant mes années de lycée je suis tombé sur la Dubstep qui étaient encore toute fraiche, puis tout cela m’a mené vers la Jungle et la Drum & Bass dont je suis resté longtemps fan avec quelques petits virements du côté de l’IDM/breakcore avant de faire une croix sur la musique électronique pendant quelques années, le retour s’est fait avec la Techno puis la musique industrielle et ensuite la noise que je n’ai commencé à apprécier que récemment, ça a commencé par un documentaire sur le groupe japanoise The Incapacitants qui m’a intrigué, je découvrais un style de « musique » qui cherchait à faire passer un message, à choquer et à provoquer cela m’a poussé à chercher plus loin, les méandres d’internet m’ont fait découvrir qu’un monde entier se cachait sous mes yeux. »

Quels sont vos labels et artistes préférés ?

Nova : « Y’en a beaucoup, chaque fois je me prends une claque musicale et je découvre de nouveaux artistes. Pour en citer au niveau des artistes, il y a : Ike Yard, Esplendor Geometrico, Cacophoneuses, Ancient Methods, Lana Del Rabies, Haraam, Coil, Black Sun Productions, Current 93, Penelope Fiance, Ramleh. Pour les labels : Cutspoon Records, Clandestine, Phormix, Khemia, OSM, Tesco, Infidel Bodies, Hands »

Prophän : « Pi electronics, Standards & Practices, Downwards, Phormix, Voidance, Vanila ».

Laraj : « Infidel Bodies, Brutalist, Pinkman, Khemia Records, Hands Production, Voitax, Pitch Black Drive ».

Prophän

J’ai kiffé les titres de Prophän, avez-vous des producteurs marocains qui composent le même genre de musique que vous jouez ?

Laraj : Oui bien sûr, mais ça reste une minorité pas très connue au Maroc mais ils ont assez de notoriété en Europe. Tels que Arabian Violence, Maniaque Nocturne, Hedon et Disrektor.

Prophän : Il y a bien Arabian Violence, Retual, sinon on aurait souhaité qu’il y’en ait d’autres…

Avez-vous déjà joué en Espagne ou en France et avez-vous des connections dans ces deux pays ?

Nova : « Oui en France deux fois. Pour les connections, je connais un ami Mofta qui organise des soirées EBM à Toulouse, avec Morgue, qui voulait nous inviter en France, mais encore ça a sauté vu la crise sanitaire. En Espagne, non. »

Prophän : « J’ai déjà joué quelques fois en France grâce à mon compatriote installé à Toulouse, Mofta, qui a rendu possible l’organisation de trois soirées Mindless, dont une avec mon très cher ami palestinien Oddz, il vient d’ailleurs de cofonder récemment le collectif Double Peine. Niveau connections il y en a pas mal à plus de celles dont je viens de parler, plusieurs amis rencontrés à travers internet dont notamment le lyonnais Istigkeit chez qui je vais sortir mon premier EP sur cassette très bientôt (des influences Post Punk et Noise bien présentes dans ces titres), pour l’Espagne j’ai quelques amis là-bas mais rien de particulier. »

Comment avez-vous fait la connaissance de Lee Adams de Kaos London/Khemia Records ?

Nova : « Via les réseaux sociaux, on avait un contact en commun sur Facebook qui m’a présenté Lee et m’a dit qu’il allait venir au Maroc. Du coup on a organisé une date ou Lee est venu mixer aux cotés de Chafik Chennouf (Hollande). J’adore Lee, c’est vraiment un ange. »

Comment les clubbers marocains réagissent face à vos sonorités abruptes, dark et tribales ?

Laraj : « Au début et comme toute culture hardcore et provocante il y a eu un certain choc culturel puis des personnes ont eu le déclic dont je vous ai parlé, se sont convertis. Il suffit que le « raver » arrive à intérioriser le sens profond de cette musique, pour qu’il s’y intègre d’une manière fanatique. Il s’agit effectivement d’une alchimie psychoculturelle difficile à exprimer verbalement. Avec le temps ça devient un rituel »

Nova : « A nos débuts, mis à part les gens qui viennent vraiment pour la musique, les clubbers ne comprenaient pas vraiment ce son et c’est tout à fait compréhensible, vu qu’une grande partie des soirées au Maroc, si ce n’est pas de la musique commerciale, c’est plus orienté vers de la Deep et de la micro/ Minimale. Du coup, nous avons compris qu’à travers nos sets et notre musique, nous devions jouer un rôle primordial pour que le public prenne du plaisir et puisse sentir le même effet et extase que la musique nous fait à nous. Pour moi personnellement, j’essaie de naviguer entre plusieurs styles, genre EBM, Indus, Noise, Techno, Post Punk, pour que le public découvre de nouveaux horizons musicaux et soient transportés avec moi dans ce précieux et intime moment. Depuis je pense que nous avons davantage pris confiance en nous sur cet aspect-là. »

Quel est votre parcours personnel, votre motivation et vos projets dans la scène musicale dans laquelle vous vous exprimez ?

Prophän : « J’ai commencé en me limitant à un style musical bien précis, à savoir de la techno club, ma motivation au début n’était pas très claire, bien rapidement je me suis rendu compte que j’avais plus envie de laisser ma créativité s’exprimer librement, faire des sons pour extérioriser les frustrations que je vis au quotidien, réclamer la liberté de façon pacifique et discrète, et aussi me débarrasser de mes émotions négatives. Je crée beaucoup de sons que je garde pour moi même, le processus m’est très thérapeutique et la finalité ne n’importe plus tant que ça. Mon projet personnel principal est de créer un univers musical diversifié et cohérent, tant à travers mon projet solo Prophän, que mon label Rhadab dans lequel je commence à m’investir sérieusement, avec d’ailleurs une compilation sur cassette de 10 différents artistes qui ne va pas tarder à sortir. Pour mon projet perso je commence également à me permettre de faire des sons dans plusieurs styles différents sans m’imposer de limites claires. On souhaite bâtir une scène marocaine, réduite mais solide, prônant la diversité, l’entraide et le respect de l’autre avec un background militantiste à l’image de ce qui se passe actuellement à Athènes par exemple. »

Laraj : « Pour être franc, je me considère encore amateur, je n’ai pas encore des productions officielles puisque je me focalise actuellement sur mes études en Master Sciences Politiques, une fois que j’aurais fini mon parcours universitaire en d’Octobre, je prévois de lancer mon premier Ep intitulé « Hypomania ». En ce qui concerne la scène au Maroc, le collectif préfère de ne plus organiser des soirées publiques vu les procédures de censures et même d’interdiction de nos activités, on va se concentrer sur les soirées privées, discrètes et sélectives, afin de rassembler une communauté de « vrais » qui sera le noyau dur d’une scène solide. »

Laraj

Quel types de personnes viennent à vos soirées ?

Prophän : « Il y a de tout, du soulard en quête de bonne chair et d’hydromel, en passant par le hipster en Adidas et Stan Smith, aux représentants des communautés LGBTQ locales encore très timides (et à juste titre), des artistes, des gars franchement perdus qui demandent de leur passer le dernier featuring de Reda Taliani avec Lacrim, il y a de tout et le public n’est jamais homogène et c’est ce qu’on aime, bien que des fois cela peut mener à des conflits. »

Laraj : « La plupart sont des fans de musique électronique mainstream qu’on trouve presque dans la majorité des dance floors marocains, ainsi qu’un groupe de fidèles qui savent vraiment pourquoi ils sont là, sans oublier les étrangers résidents au Maroc et la communauté LGBT qui se sentent libres sachant que le collectif leur garanti un safe space. »

Si je souhaite passer une nuit de fête inoubliable à Casablanca quels lieux me conseillez-vous (clubs, bars, restaurants) ?

Laraj : « Pour les bars je vous recommande le Vertigo où nous avions déjà organisé des soirées, la dernière était une collaboration avec le collectif palestinien Jazar Crew. Nous avons aussi la nouvelle warehouse « Le Confidentiel » pour les grosses soirées. »

Prophän et Nova : «On te conseille d’aller dans un des cabarets du centre-ville de Casa qui représentent à mon goût le vrai underground marocain. »

Nous vivons dans un monde de plus en plus tendu, fait de clivages entretenus par des activistes politiques ou religieux en mal de révolution, qui laisse peu de place au désir de fraternité d’une humanité à la dérive. Il paraissait jusqu’à présent évident et regrettable que les pays du l’hémisphère Sud n’aient pas accès à des révolutions culturelles et musicales comme nous les avons vécues dans nos pays occidentaux, depuis les fulgurances punk et techno, jusqu’à tous ces mouvements underground qui en découlent et qui se sont attaqués aux codes, aux conventions, aux cases, et qui ont fait chanter leurs dissonances, de New York à Berlin, de Londres à Madrid, dans les années 70, 80 et 90. Des mouvements de libération qui ont permis à une partie de la jeunesse de découvrir la musique électronique, d’ouvrir d’immenses espaces en friche aux raves et au festivals défendant des formes musicales modernes et dénuées de cette forme de mercantilisme dans lequel le rock, la pop et le rap, ont été cantonnés ces dernières décennies par une industrie du divertissement cynique et consumériste.

Depuis la fin du vingtième siècle les musiciens qui ne sont pas rentables se sont retrouvés réduits à des petits groupes inoffensifs, à des petites sectes auto satisfaites qui ont toujours vécu dans l’illusion d’un vase clos, des segmentations en sous-groupes de genres et d’étiquettes qui rendent inepte toute forme de prise de conscience artistique globale. Ces formes underground non rentables, pas vraiment en phase avec les leurres de la démocratie ultra libérale ou de la fausse « modernité » d’un monde divisé, et de sociétés de plus en plus polarisées, sont celles qui s’inscrivent souvent dans l’histoire comme pionnières et exploratrices, celles qui inventent de nouveaux territoires pour l’expression sonore et l’imagination, qui contribuent à créer une distorsion temporelle, un écho distordu mais cathartique, creusent un écart, rendent tangible ce rêve originel d’unicité et de réconciliation porté par les exclus d’un système artistique et musical mercantile qui ne conçoit les individus qu’insérés dans des cases et des postures, des races et des communautés factices, comme pour mieux les contrôler, les situer, les détourer et les dominer.

Ouvrons nos oreilles assoiffées de nouveauté au monde, plutôt que de vouloir le fragmenter et le découper en petits morceaux vendables et jetables. Il est grand temps de revenir aux préceptes d’un Hakim Bey (Zones d’Autonomie Temporaires) et de reprendre en main le réel que les réseaux sociaux ont tendance à transformer en « univers bis » alors que l’humanité n’a jamais eu autant besoin d’être unie qu’en ces temps difficiles et angoissants de pandémie virale, de guerres économiques brutales, de violence décomplexée et de domination gérée par les intelligences artificielles et les algorithmes.

Se mettre autour d’une table avec des amis, s’ouvrir l’esprit et ressentir les vibrations sonores des sets du collectif Mindless pourra ainsi s’apparenter à une expérience mystique qu’il serait dommage de rater en restants engoncés dans nos habitudes, nos certitudes et notre routine mortifère. Rendez-vous à Casablanca pour découvrir cette scène électronique musicale émergente et penser le monde d’une autre façon que les préceptes que la Matrice nous a inculqué depuis l’enfance ! Perdons-nous dans le désert, faisons l’éloge de la fête communion, de l’hypnose soufi et de la Transe (et pas la Trance) et élevons nos esprits au-dessus du marasme actuel qui partage le monde en entités contraires au lieu de l’unifier vers un futur prometteur. Je ne saurais également vous conseiller d’aller faire un tour sur le bandcamp du label libanais Modular Mind géré par l’excellent producteur Kujo. Il y a en ce moment au Maghreb, au Liban, en Iran et même en Palestine, un mouvement électronique qui est en train d’émerger, soutenons ces initiatives qui ont bien plus de force que ce mouvement de division raciale dans lequel le monde est en train de s’engouffrer avec les réseaux as.sociaux et les médias mainstream.

7 commentaires

  1. heureux de voir ces noms cité ici ;l ‘electronic music est aujourdhui la seul music qui m’ emeuve et fasse chavirer mon <3 content de voir aussi que l'AFRIQUE revient au centre des enjeu culturelles en 2020 et puissent rivaliser avec n' importe quelle autre scene europeenne : berlin ,paris ou meme lisbonne. j'ai toujours défendu et je defendrai toute ma vie bec et ongles ses musiques progressistes qui font avancé les choses et ne se content pas de resucer un truc fait par des hommes blanc en 1966.

    1. Toujours le même branle couille qui se fais passer pour moi,, si cela continue je vais déposer un brevet pour la marque persévérance lol, visiblement elle fais le buzz chez les pines d’huître bycephale consanguine affublé de micro penis

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