Dans cette ambiance, le roman français, lui, tirait la gueule, pris entre les analyses de l’Université et les écrivains sortis de l’Université. Comment mettre des mots sur cette époque flasque ? Comment un homme des années 90 aurait-il pu devenir Frédéric Moreau ou Julien Sorel ? En créant la revue L’atelier du roman, Lakis Proguidis a secoué le moribond. Avec des auteurs comme Philippe Muray, Michel Houellebecq, Benoit Duteurtre, Dominique Noguez ou Milan Kundera, il a indiqué le chemin jusqu’à la librairie la plus proche à une génération de lecteurs décontenancée. L’Atelier du roman a fêté ses vingt ans. Gonzai souffle les bougies avec Lakis Proguidis.
GONZAÏ CLUB
Lakis Prodguidis, fondateur de l’atelier du roman
![](https://gonzai.com/wp-content/uploads/2014/07/lakiband.jpg)
De la mesure, des certitudes, des platitudes… C’étaient les années 90. Le temps de Jacques Chirac et Lionel Jospin. Tout était dit en deux hommes.
1 commentaire
Surtout posté un dimanche après midi de juillet