De la mesure, des certitudes, des platitudes… C’étaient les années 90. Le temps de Jacques Chirac et Lionel Jospin. Tout était dit en deux hommes.

Dans cette ambiance, le roman français, lui, tirait la gueule, pris entre les analyses de l’Université et les écrivains sortis de l’Université. Comment mettre des mots sur cette époque flasque ? Comment un homme des années 90 aurait-il pu devenir Frédéric Moreau ou Julien Sorel ? En créant la revue L’atelier du roman, Lakis Proguidis a secoué le moribond. Avec des auteurs comme Philippe Muray, Michel Houellebecq, Benoit Duteurtre, Dominique Noguez ou Milan Kundera, il a indiqué le chemin jusqu’à la librairie la plus proche à une génération de lecteurs décontenancée. L’Atelier du roman a fêté ses vingt ans. Gonzai souffle les bougies avec Lakis Proguidis.

1 commentaire

Répondre à Florian Cg via Facebook Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

partages