L’association havraise Fake Live, une bande de garageux rigolards, lance un festival qui ne fait vraiment pas semblant d’être rock.

Le Havre et Le Rock, c’est une vieille histoire. Une histoire qui dure. Même s’il n’existe que peu de groupes et pas de véritable scène au Havre, à la différence de Rouen par exemple, la ville de Little Bob et de Philippe Garnier reste très attractive pour le quidam en quête d’acouphènes. Et ça, c’est un peu grâce à Fake Live, jeune asso locale qui fête aujourd’hui ses deux ans d’activisme musical et de concerts en inaugurant son festival.

Lassée des allers-retours en Flixbus pour aller voir jouer leurs groupes préférés à Paris, surtout, et à Rouen, parfois, une bande de potes s’est décidée à organiser elle-même ses soirées. Depuis deux ans, Fake Live organise des concerts réguliers et remarquables, notamment dans son QG du centre-ville, le Mc Daid’s, un peu l’équivalent de la Mécanique Ondulatoire à Paris en version pub irlandais (le tout avec un bien meilleur choix de bières et de whiskies, ce qui ne gâche rien), ou au Tetris, la salle de concerts du coin récemment labellisée SMAC.

La programmation est essentiellement élaborée par Marius, également co-fondateur de Freaky Loud Things, orga bien connue des noctambules parisiens. Le festival assume son côté monomaniaque en faisant la part belle au rock à guitare plus ou moins excité.

Ça se passe donc au Havre, les 20 et 29 septembre, dans deux des endroits les plus recommandables de la ville : le Mc Daid’s pour la première soirée, et la Halle du Fort de Tourneville (un ancien fort militaire transformé en épicentre de la vie culturelle locale, dans les hauteurs de la ville) pour la seconde.

Voici le programme :

Jour 1
(vendredi 20 septembre – Mc Daid’s) : Dead Myth, Modern Men, Hideous Sun Demon, Cannibal Animal, Slift.

Jour 2
(samedi 29 septembre – Halle du Fort de Tourneville) : Dick Voodoo, We Hate You Please Die, Johnny Mafia, The Psychotic Monks, DZ Deathrays, Together Pangea, Jacuzzi Boys.

Plus d’informations sur la page Facebook du festival.
Le lien vers la billetterie.
Et la playlist du bordel, ci-dessous. 

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