Question : qu’ont en commun Elli & Jacno, Anne Sinclair, Jean-Michel Jarre, Harlem Désir, la Dictée magique, Stade 2 et Donkey Kong ? Ils sont tous nés dans les années 80, sous le règne de François la grenouille. Et accessoirement, ils sont tous à l’honneur dans le clip Mitterrand de Dombrance, co-produit par l’INA, avec à la clef des images d’archives permettant de retracer assez précisément les années gauche caviar & Minitel.

Si vous avez lu le numéro politique de Gonzaï, où Dombrance trônait en couverture, ou si vous dansez non stop sur son titre Raffarin depuis 2018, inutile de vous rappeler que le moustachu s’est donné comme projet de réconcilier musique et politiques. Et que comme dirait l’autre, « c’est du sérieux« .

Alors qu’est sorti voilà déjà quelques mois l’album « République électronique », dédié à chacun des présidents de la Cinquième république », Bertrand Lacombe enfonce le clou avec ce qui est peut-être le meilleur titre du disque. Inutile de vous donner son nom, ça parle du Sphinx arrivé au pouvoir pile l’année où Kraftwerk publiait son dernier bon album, « Computer world ». Voilà pourquoi, peut-être, Mitterrand reste moderne malgré lui, et pourquoi son nom est vocodé en boucle dans ce single qu’on aurait rêvé d’entendre au congrès de rentrée du PS, s’il existait encore.

Sur ce, on vous laisse prendre une pastille Vichy, le clip est à regarder ci-dessous, tel un résumé des années 80 sur un écran à cristaux liquides.

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