Non, un « esprit libre », ce n’est pas qu’un moyen pour une banque de racketter votre compte en douce ou un philosophe réactionnaire qui squatte les plateaux télé. C’est aussi un artiste de musique électronique planqué dans la forêt pour refuser le monde moderne et bricoler un pont entre Sheffield et les montagnes pyrénéennes. Rencontre avec S8JFOU.

Il y a quelque chose d’assez irrationnel dans le fait qu’une musique vous accroche quasi instantanément. Si le processus est totalement subjectif, un paramètre reste quand même assez incontestable : la nouveauté. Après des années à entendre à la chaîne tous les courants porteurs du moment, prenons le post-punk, le garage ou le tout-venant électro, le tympan a forcément tendance à frétiller quand il est secoué par le changement. C’est d’autant plus le cas si l’on s’aperçoit après quelques recherches sur l’internet qu’on a affaire à un gamin de 25 ans au « story telling » mêlant Aphex Twin et Into The Wild. Tout un programme.

S8JFOU (à prononcer « suis-je fou ») a publié en novembre dernier l’album « Cynism », disque épatant mêlant les recherches rythmiques et sonores des chamans anglais de l’IDM à une trompette jazz cotonneuse ramenant une mélancolie assez prenante au milieu de nappes ambient. C’est l’œuvre aussi ludique qu’exigeante d’un libertaire qui ferraille depuis déjà pas mal d’années dans les strates de l’underground : skate, graff, projet abouti de vivre 44 jours sans argent, ouverture de squats ou création de synthés analogiques et d’une musique qui lui est propre.

« A true original » comme ça se dit en Angleterre, toujours animé par un sentiment de révolte de plus en plus présent dans la musique électronique, là où on attendait plus le rap ou le punk à l’heure de la pandémie mondiale. Déjà repéré par le fils de John Peel, Tom Ravenscroft, sur la BBC Radio 6 mais encore plutôt méconnu en France, il a décidé d’allumer son mini portable pour nous parler de son travail.

Est-ce que tu peux te présenter et raconter ton parcours ?

Je m’appelle Billy, je suis né à Nantes mais je n’en tire pas une grande fierté quand je vois ce que la ville est devenue. Je fais de la musique depuis plus de 10 ans maintenant. J’ai commencé avec S8jFOU vers 2014 sans aucune formation musicale à la base même si j’ai joué beaucoup de piano et de batterie sans prendre de cours. J’ai arrêté l’école à 15 ans et j’ai travaillé dans le bâtiment puis différents boulots. Et je me suis construit une petite maison dans la forêt en 2018 (dans les Pyrénées, Ndr). J’avais pas mal tourné en Europe et habité plusieurs endroits en France mais il me manquait quelques chose. Je n’étais pas bien dans les grandes villes, il fallait que je parte voir ce que c’était de vivre dans les bois. J’y vis désormais la plupart du temps.

Ca t’a pris longtemps pour construire cette maison ?

Entre 6 et 8 mois, j’avais un peu bossé dans le bâtiment et fait quelques stages en menuiserie. Mais la meilleure école c’est YouTube. C’était clairement de l’expérimentation, j’avais les bases mais je n’avais jamais fait ça et j’ai appris plein de trucs. Je bouge beaucoup, en ce moment je suis à Rennes, mais j’ai toutes mes affaires là-bas.

Tu as évolué dans différents milieux plutôt underground , cette soif de liberté a toujours été présente ?

Oui carrément, c’est là depuis toujours. Ca s’est décuplé avec le skate et encore plus avec le graff. C’est un besoin assez inexplicable.

A quel moment et comment la musique intervient dans tout ça ?

Quand j’ai arrêté l’école et que j’ai commencé un apprentissage dans le bâtiment. J’avais pas mal de mélodies dans la tête et je me demandais comment créer cette musique que j’entendais. J’ai vite compris qu’avec un logiciel et un clavier midi ça devenait possible et j’ai débuté vers 14, 15 ans directement sur Ableton.

Daniel Johnston m’a libéré en m’aidant à me dire « je m’en bats les couilles de ce que les gens peuvent penser de ma musique, je vais faire ce qui me plaît ».

S8JFOU

Il y a toujours une démarche assez artisanale, avec notamment ces synthés que tu construis toi-même, tu en as même vendu ?

Oui mais là, j’arrête. J’ai accumulé pas mal de savoir en synthèse sonore et j’ai eu envie de faire mes propres synthés pour avoir des instruments qui n’existaient pas. Je l’ai d’abord fait pour moi puis j’ai publié sur internet un tuto vidéo qui a suscité un gros engouement. J’en ai donc construit 10 (Peeps Synth) puis 30 d’un nouveau modèle (Peeps Music Box) qui se sont tous vendus. Ca m’a permis de m’en sortir un peu car être musicien en ce moment c’est super galère, d’autant plus quand tu fais de la musique électronique un peu spé. Mais c’est fini, je ne veux plus jamais faire ça de ma vie. Ce n’est vraiment pas motivant de faire du travail à la chaîne et de la soudure toute la journée. Je continuerai à créer des synthés pour moi mais je n’en vendrai plus jamais.

Un artiste comme Daniel Johnston t’a beaucoup inspiré. Il est plutôt éloigné de ta musique, c’est plus l’idée de l’artiste qui enregistre ses cassettes dans sa chambre ou il t’a aussi influencé musicalement ?

Les deux. Sa musique n’a effectivement rien à voir avec la mienne. J’ai d’abord découvert sa musique sans le connaitre vers 2018, quelques mois avant son décès, et ça m’a beaucoup perturbé. Ce qu’il fait est vraiment très fort. Il raconte des choses magnifiques mais aussi très dures. J’ai ensuite creusé le personnage et saisi la complexité du gars. C’est même devenu mon influence principale aujourd’hui, surtout dans son approche de la musique. Il m’a libéré en m’aidant à me dire « je m’en bats les couilles de ce que les gens peuvent penser de ma musique, je vais faire ce qui me plaît », même si ça peut paraître un peu naïf.

Quel type de musique t’a influencé, j’ai vu que tu avais eu une sorte d’ « épiphanie » ambient et minimaliste avec Suzanne Ciani, Terry Riley ou d’autres …

Oui c’est au même moment que j’ai découvert Daniel Johnston quand je travaillais dans un hôtel et que je téléchargeais beaucoup de musique. L’ambient, c’est ce que j’écoute le plus désormais. Ca me touche vraiment. Il n’y a aucun star-system dans ce style même s’il y a des grands noms. Ce n’est pas un genre que l’industrie peut espérer récupérer et j’y vois une forme de noblesse qui me plaît bien. Ces artistes se penchent beaucoup sur l’émotion et arrivent vraiment à le retranscrire dans leur musique. C’est dépossédé de tout maquillage, c’est du son et de l’émotion purs.

« Il y a cette idée de se dire que l’anticapitalisme peut aussi fonctionner avec la musique via la composition ».

S8JFOU

Dans tes premiers albums, ta musique était globalement assez calme voire atmosphérique et ça s’est complexifié peu à peu non ?

A fond, j’ai d’ailleurs presque honte de mes premiers disques comme c’est le cas pour beaucoup d’artistes. J’ai d’autres connaissances et d’autres approches aujourd’hui. C’était très simple au départ surtout parce que je connaissais beaucoup moins de choses. J’ai de nouvelles influences et je suis plus mature dans mon écoute et mes compositions désormais. Notamment au niveau de la rythmique et des BPM qui sont désormais beaucoup plus rapides. Ma musique a effectivement beaucoup changé.  

On en vient donc à ton disque sorti en novembre « Cynism ».

Pendant la construction de ma maison, j’ai arrêté de faire de la musique. Quand j’ai voulu reprendre, je me suis retrouvé devant tous mes synthés et je me suis dit que je n’avais plus besoin de toutes ces merdes. Je voulais revenir à mes bases quand j’ai découvert la musique, c’est-à-dire Ableton. Avec mes progrès dans la conception des mes synthés, j’ai pu vraiment m’approcher des sons que je voulais et les recréer via mon ordinateur. J’ai aussi voulu en faire un disque plus accessible que le précédent qui était beaucoup plus expérimental. J’avais envie de parler à plus de monde avec tout le bagage que j’avais emmagasiné tout en brouillant les pistes en faisant croire que c’était fait avec un gros son analogique, chaud, avec du souffle alors que tout est fait avec l’ordi. Il y a cette idée de se dire que l’anticapitalisme peut aussi fonctionner avec la musique via la composition. Beaucoup d’artistes déambulent dans leurs studios remplis de synthés hors de prix alors qu’au final c’est la même merde qu’avoir plein d’objets en plastique dégueulasses, d’avoir deux bagnoles et une maison trop chère. Il y a vraiment cette démarche avec « Cynism » d’où son nom et l’influence que j’ai de Diogène de Sinope (philosophe grec qui vivait dans une jarre et a développé l’école du cynisme prônant notamment la vertu ou la liberté, Ndr).  

Ce qui marque dans ce disque c’est l’importance qu’ont pris la rythmique et les beats qui sont très présents, pourquoi ce changement ?

Au bout d’un moment la musique électronique a commencé à me frustrer. Il y avait beaucoup de choses que je n’avais pas encore découvertes et qui me manquaient. C’était tous ces artistes anglais avec la rythmique assez typique du label Warp, avec Squarepusher et compagnie, ou « Human Traffic » (film anglais de 1999 narrant la vie d’une bande d’amis à Cardiff à l’heure de l’explosion des drogues de synthèse et de la techno) qui m’a beaucoup perturbé. J’avais fait pas mal de batterie et ça me manquait de me pencher sur la percussion. J’avais aussi appris à créer aussi mes propres drums et je voulais pleinement les exploiter dans « Cynism ».

Forcément je vais te parler d’Aphex Twin dont on sent par moments l’influence dans « Cynism ». Qu’est qu’il représente pour toi ?

Richard est un gars qui a tout changé, c’est difficile de le nier. C’est une légende vivante, que j’ai pourtant découvert assez tard. J’ai souvent beaucoup de mal avec les artistes que tout le monde aime ou cite. Ca me rebute en général et j’ai longtemps nié son œuvre. Puis en 2018, j’avais besoin de me nourrir de nouvelles choses. J’ai commencé à télécharger quelques albums d’Aphex Twin et j’ai assez vite compris l’étendue du truc… J’ai alors tout reconsidéré en découvrant ce type qui a ouvert tellement de portes sans trop s’y engouffrer mais qui a quasiment créé des styles à part entière et donner des directions à d’autres.
Mais ce qui me gêne aussi quand on l’associe à ma musique, c’est que c’est une référence facile : comme si tu faisais du grunge et qu’on te citait Kurt Cobain direct. Son existence et son influence sont impossibles à nier mais un artiste comme Squarepusher m’influence peut-être deux fois plus. C’est un instrumentaliste incroyable ce qu’on ne retrouve pas forcément chez Aphex. Ca me parle car je joue beaucoup de claviers sur mes albums.

Il y a aussi cette trompette, qui donne une sorte de son baléarique à ta musique, ce côté after sur la plage.

Le côté sunset  et Ibiza, ce n’est pas forcément ce que j’apprécie dans la musique électronique mais je peux comprendre. On m’a offert une trompette et quand t’habites dans la montagne sans l’électricité tous les jours, ça te permet de tester cet instrument qui a été une vraie révélation pour moi. J’ai eu l’impression que je pouvais presque jouer comme je parle. C’est parti aussi de l’album « Lune Rouge » d’Erik Truffaz dont l’approche de la trompette me plaît beaucoup. Ca m’a donné envie de placer la trompette avec une musique électronique assez saccadée ce que Squarepusher, encore lui, fait beaucoup en mélangeant des instruments classiques et acoustiques avec de la musique électronique.  

C’est un disque qui semble être aussi pas mal chargé en nostalgie au regard de l’ambiance et des titres, c’est un sentiment qui t’habite déjà ?

On confond souvent nostalgie et mélancolie. Je suis encore un peu jeune pour être nostalgique même si je suis à un âge où je comprends que j’ai quitté l’enfance. Par contre, la mélancolie m’habite à fond. C’est ce qui me touche le plus dans la musique et j’ai toujours essayé d’en incorporer dans mes albums. Comme je m’exprime de mieux en mieux avec mes outils j’arrive encore plus à exprimer ce que j’ai envie de dire. Une émotion qui se ressent dans « Cynism ».  

J’ai lu que tu ne voulais pas forcément vivre de la musique mais que tu allais mourir naturellement si tu n’en faisais pas. C’est comment d’être un jeune artiste en 2021 en plein Covid-19 ?

L’expérience est différente pour tout le monde. J’ai accepté l’idée que je n’arriverai peut-être jamais à vivre de la musique. Je n’ai donc pas cette pression là. Le public me manque un peu en ce moment mais je reste un solitaire. Je vois que tout se casse la gueule, qu’il y a plus de 30% des clubs français qui ont fermé, qu’à part les SMAC à qui l’Etat file du biff, tout le monde est en galère. Là, c’est la merde totale mais ça ne me donne pas du tout envie d’arrêter et ça ne me rend pas dépressif. Il reste encore plein de choses à faire, ce qu’on a vu notamment avec la grosse fête à Rennes pour le réveillon qui a fait parler dans toute la France. Je supporte à fond ce genre d’initiatives à faire en sauvage quand il y a trop de restrictions et de répressions. Il y a tellement de paysages à créer encore dans la musique que je ne perds pas du tout espoir et je suis content que les voix qu’on entende soient celles d’en-dessous. 

« Je veux mettre en avant ma musique, pas mon visage. »

S8JFOU

Tu essaies de montrer ton visage le moins possible notamment en raison du développement de la reconnaissance faciale ?

C’est une réflexion qui est toujours en maturation. Je suis très attentif aux dérives sécuritaires de l’Etat et à l’utilisation qu’il peut faire des nouvelles technologies. La reconnaissance faciale est déjà là et ce sera de pire en pire. Je sais qu’il y a des photos de moi qui tournent mais la police a déjà mon ADN avec un dossier complet donc c’est déjà foutu pour moi.
Il y a aussi tout l’aspect égotique autour de la musique dont j’essaie de me tenir éloigné. Aujourd’hui, il y a des gamins de 18 ans qui font du rap et qui percent. Ils n’ont pas encore fini de se construire qu’ils commencent déjà à croire à l’attention que portent les gens à ton visage et à ton apparence. Alors qu’on sait très bien que ça ne dure jamais et quand on se retrouve face à la réalité et qu’on se rend compte qu’on n’est personne comme tout le monde sur terre, on peut même en mourir, très jeune. Il y a tellement d’autres choses à faire avec la photographie ou le dessin plutôt que montrer ta gueule tout le temps. Je veux mettre en avant ma musique, pas mon visage.

Le raccourci est géant mais les Daft Punk ont été les premiers à faire ça en France. Ils se sont séparés récemment. Du coup : Daft Punk ça touche encore les jeunes artistes ?

J’ai écouté quelques albums d’eux étant gamin mais aujourd’hui ça ne me touche plus du tout. C’est devenu une industrie et leurs derniers trucs avec Pharell Williams étaient même limite ridicules. Ca existe aussi parce que ça plait et que des gens veulent entendre ça mais je m’en branle de Daft Punk, c’est même bien qu’ils se soient séparés. Leur parcours c’est exactement l’inverse de ce que je souhaiterais faire.

La France s’est fait un nom sur le plan musical avec la musique électronique, ça a pu t’aider ? 

Ma musique s’éloigne quand même beaucoup de la French Touch qui concerne une époque, des labels et des gens précis. J’en suis très loin et je ne sens aucune affinité avec cette musique. Je n’en écoute pas, ça ne me touche pas. Je me rapprocherais plus des Anglais qui ont une marque musicale plus spécifique et qui me touche plus.

C’est quoi tes prochains projets ? Tu vas construire un voilier apparemment ?

C’est pour ça que je suis à Rennes actuellement. Je suis en train de construire un voilier en bois. J’ai d’autres projets en tête avec un nouvel album assez spécifique. J’utiliserai deux outils d’Ableton qui sont très sous-cotés. Ce ne sera pas pour tout de suite, on essaie d’ailleurs d’organiser un partenariat avec eux car j’ai poussé ces deux outils super loin jusqu’à en faire un album complet. Ce genre de défi me plait bien.  

S8JFOU // Cynism // Parapente
s8jfou.bandcamp.com

42 commentaires

    1. t’es vraiment le roi du commentaire rigolo! Sur ton lit de mort, rongé par le cancer, tu pourras fièrement te souvenir : j’étais drôlement rigolo quand je postais des commentaires sur le site de gonzaï. Mon admiration pour toi est éternelle.

        1. commentaire de rigolo:lisez gonzai,droguez vous,vivez comme des reclus ravagés du lsd en faisant de la zikmu en sans faire de parapente,sport le plus psychédélique soit dit en passant,ayez des avis tièdes sur la politique et appelez votre album cynism.

                1. go recommencer far cry new dawn pour le plaisir d’exploser des racailles femmes renois graffeuses de montana qui ecoutent de la daube

                    1. Comment s'apelle la pedale de gauche? réponse: eonaled ,dedicace à rire et chansons/les decafeinés dit :

                      t’as même plus les moyens d’acheter une ps1 d’occaz pour retrogamer comme une pedale,depuis que tu sors en concert tous les 3 jours?

      1. Ça se défonce et après ça developpe des cancers et après ça souhaite la même chose aux autres, mais il est pas gentil le monsieur. Il va le dire qu’il est une grosse merde.

  1. chippez gonzai, takes codeine/morphine, bouffez de l’air guitar, crawlez dans les marais, tell politics bullshit & réécoutez Rhyana & ses ragnagnas fiscaux.

      1. est ce danielle votre vieille tante? la toto vous êtes faible face a celui qui postent et qui a ecrit 3./.4 bouquins traduits…..

        1. ohoh tu es écrivaine! La frime tu es traduite! je ne suis tellement personne à côté de toi. c’est pour ça que j’aime tant tes commentaires.

    1. t’ vas trop loin man wech wech arrcchh c’est par la porte ou fenêtre la prochaine sortie ???? insubmersible mais pas étanche? fait manger le chocolat de survie!!! yes

  2. toi tue la dans le baba, toto developpe, quelques sont t activités quotidiennes sinon la cabane tu t’installes ?..

  3. rider béton, turp1 béton, maison pas béton, album béton, touine aphexation pas béton, LSBéton, para de pente béton, béton supporte foule support michel béton,
    ça bétonne de com en terre
    moi jcom en béton
    bizette, mami betonniere

    1. ça fait tellement longtemps que tu es là à commenter rigolo tout seul
      sache que plus jamais un de tes commentaires ne restera sans lecteur
      je serais toujours là pour toi
      à attendre ta mort

      1. Vous aviez cru que Mick Jagger ecrivait ses chansons? c'est de la daube millenaire! yavait deja des rolling stones ya des milliers d'années! dit :

        moi j’attends la mort de gonzai,et la mort de la presse payante en général

      1. ton vide est empty, mon vide est rempli de petro dollars, espece d’affable aVec de l’acnée sur le cul peut-être m’aime,

  4. Ça rigole pas ici niveau verbiage. C’est le cercle des poët-poët déconstructivistes qui font du slam comme frère Tarik.

      1. tu vas te faire ouvrir la raie de pardevant, si tu sors LOOK SHARP! point d’I-D at France tele conne……

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