Sorti le 11 décembre de l’année dernière, le dernier EP de Bajram Bili est un paradoxe à lui-même qui porte bien son nom, « Distant Drone ». A la fois trop court (deux titres) et incroyablement intense, il est comme un espèce d’ovni en perdition dans l’espace gravitant autour de plusieurs univers, mais sans jamais être en perdition. Amis de l’apesanteur, soyez les bienvenus. Sauf Calogéro.

Après un premier album également sorti l’année dernière et un tout premier EP qui remonte à 2013, le tourangeaux Adrien Gachet aka Bajram Bili continue de proposer une musique électronique cosmique et inclassable, comme s’il cherchait à ne pas être catégorisé dans cet amas de sous-sous-genres musicaux qu’il existe aujourd’hui, en proposant son propre style.

A travers sa musique ultra-nuancée et aux influences diverses, Bajram Bili a les pieds entre deux plats, et c’est ça qui est intéressant. On pense aller quelque part et on va dans une autre direction avant de faire un double salto arrière sans se briser la nuque. Et on en redemande, comme dans un grand-huit. L’immersion est totale à travers les différentes ambiances progressives et changeantes qu’il existe au sein de ses titres, et le tout est joué en analogique.

Et si Bajram Bili était un alien qui viendrait de cette potentielle neuvième planète du système solaire ?

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Cet EP est proposé en digital gratuitement (bande de sans-dents), mais également en maxi 10″ avec une belle pochette triangulaire kaléidoscopique presque en 3D. Et comme souvent, c’est sur Bandcamp que ça se passe.

 

Bajram Bili // Distant Drone // Le Turc Mécanique + Another Record

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