KOUDLAM
Alcoholic’s Hymn

Après avoir terrorisé une partie du ghetto culturel avec son dernier album en date – « Goodbye » – Koudlam renfonce le couteau dans le Play avec un EP qui navigue entre la prophétie inca et l’éthylisme comme signe de ralliement. La discrète sortie de ce 4 titres aurait-t-elle quelque chose à voir avec le déclin du monde occidental ? Réponse en image avec un nouveau clip et une brève notice du Koudlam pour les nuls. Le poids des mots, le choc du héros.
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LE « PARIS » DE NICOLAS KER
L’attrape Ker, « In crowded subways »

A ceux qui parfois me demandent quelle fut l’interview la plus pénible de ma courte carrière, j’oppose toujours les cinq secondes d’hésitation usuelle puis la réponse, invariablement, reste la même: « juillet 2007, Poni Hoax à la Flèche d’or». Deux heures de vortex avec un chanteur illuminé – Nicolas Ker, donc – en guise d’étoile noire, qui mangeait l’intervieweur puis recrachait les mots comme des dents cassées. Une rouste, une leçon plutôt, qui resterait gravée: on ne rencontre jamais vraiment Nicolas Ker, non monsieur, c’est lui qui vous attrape. A l’occasion de la sortie d’In Crowded Subways, le nouvel EP de Paris, son groupe unidimensionnel mais cosmique, round 2 avec un crooner qui ne prend jamais de gants.
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HUBERT FÉLIX-THIÉFAINE
Vertiges de l’armure : interview

Hubert Félix n’a pas vraiment de chance, la faute aux origines. Avec un tel prénom, pas facile de se laisser prendre dans les phares de la modernité ; avec une telle nationalité, encore moins évident de paraître crédible quand vos idoles se prénomment Bob, Leonard ou Johnny. D’un naturel plutôt cash, du genre à éviter les flaques de lumière surmontées d’un projecteur, l’animal sort du bois avec un disque dépecé qui laisse enfin apparaître les veines et le circuit sanguin. Mieux : son label parle du « grand album ». Traduction : Bashung à l’horizontal, Thiéfaine peut enfin grandir, à soixante ans passés, autrement qu’à l’ombre des vieux troncs desséchés. Et après tout, si le mensonge était vrai ? Juste le temps de laisser sécher le maquillage, que le bonimenteur est déjà prêt à livrer ses quatre vérités.
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