Ty Segall a encore sorti un disque. Avec de la flûte traversière, du saxo, de la mandoline et… pas de guitare. Mais aussi vrai que La Disparition de Perec était lisible malgré l’absence de « e », « First Taste » fait beaucoup de bruit, mais pas pour rien.
Il faudrait trouver un autre angle. Faire l’impasse sur son hyper productivité – surtout ne pas utiliser « stakhanovisme » –, sa Californie, ses concerts joués TROP forts, ses grimaces et ses sourires d’enfant, son visage poupin et le contraste avec sa façon de tabasser nos oreilles. Mais les faits sont là : Ty Segall a encore sorti un disque et on finit par avoir du mal à les compter. Vous n’avez qu’à demander à Google.
Vous raconter chaque morceau ? La convention de Genève prépare déjà un peloton d’exécution. Ça fait du boucan, sure thing. Ty Segall n’est pas un révolutionnaire ? What a scoop. Pour ce qu’on en a à foutre. Nous ce qu’on veut c’est des nœuds aux oreilles, l’orage et les coups de soleil, apprendre à danser sous les plis, hurler par les cheveux, serrer les poings, les dents, fredonner en headbangant et pour tout ça, Ty est notre homme.
Bouzouki, koto et victoire par K.-O.
Ça fait un moment qu’on ne sait plus ce qui fait bander la génération porcelaine (hormis le rap auto-tuné, les storys en soirée et la coke livrée à scooter). Alors essayer de vendre des chansons comme des hymnes révolutionnaires de trois minutes, tu parles qu’on sait qu’on va avaler le sable par poignées en prêchant dans le désert. J’imagine déjà les comments : « Jamais compris la hype sur ce type ! », « Arrêtez de sucer Ty ! », « le rock est mort ! » C’est toi qu’es mort, ouais.
Sauf que. Ce disque ne contient pas une note de guitare. Une basse sous stéroïdes périmés, oui ; des claviers dantesques, itou ; de la flûte traversière, de la mandoline, du bouzouki, du koto, oui, oui, oui et oui. Le garçon a acheté ces trucs à cordes sans savoir s’en servir. Et s’est débrouillé. Pour la batterie, il savait déjà faire : c’est comme pour la guitare, il en joue fort. Résultat ? Victoire par K.-O.
Arrivé là, faisons comme bon nous semble, après tout. « First Taste » est un formidable disque, I Sing Them, un tube, Taste, un ÉNORME coup de pied au cul, Ice Plant, une de ces ballades qu’on met quand il n’y a plus rien d’autre à faire que de sortir le drapeau blanc – l’armure épluchée, les frissons, la larme à l’œil, eh ouais –, Self Esteem, un truc bancal, hirsute et fiévreux, Lone Cowboys, la fin du film que tu ne voulais pas voir arriver.
Ty Segall // First Taste // Drag City / Modulor
En concert à la Cigale les 9 et 10 octobre. « First Taste » et « Melted » (le premier soir) et « Manipulator » (le second) seront joués dans leur intégralité.
12 commentaires
Ty seegal la plus grosse supercherie des années 2010, je comprends pas le buzz autour de ce mecs en carton pate
Taille bien 7 route pacomme certains ‘critics’ ACHETE & Barre toi!
!!!GO GO GO! JOHNNY! GO!!!!!!!!
L’arriere train de l’amour cher Ariel
j’accuse se trouve dans un bain de merde, entoure(e) de nombreux vilains……………
IL doit guided by voices ? …..
C’est un peu le choupo moting du psych lahuis c’est pourri, et ça voix de merde en crystal là
*sa …
Oh ça va !! Bordel
reçu la K7 par les méandres de la distriBBBBBBBBBBBBBBBbb’! toi tu l’a pas pas Rances somophore des bvds, han! pouette! pouette! pirouette! ta kékette bande pas!
Floyd ENCULE les Lips
Th Da Friiiittes